Dans les services de réanimation, “le plus dur, c’est d’interdire les visites des familles”
Les services de réanimation sont au coeur de la gestion de la crise sanitaire que nous vivons. Infirmier dans ce secteur à l'hôpital Nord, Maxime Perrodet livre à Marsactu son quotidien du moment, ses craintes et ses motivations.
Photo extraite du compte Instagram de Maxime Perrodet @reanimationdris.
Commentaires
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Bravo !!!
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Ce monsieur serait-il syndicaliste ? Il parle comme un porte-parole.
Je ne trouve pas dans l’article la réponse à la question que je me pose, et que vous posez en premier : est-ce que ça a changé (dans la pratique de soin) ?
Il part dans un long développement sur la réorganisation, qui relève plutôt des cadres, mais ne répond guère sur son travail à lui.
Est-ce différent de réanimer des patients covid que des patients “habituels” ?
C’est services sont ceux du dernier recours, quand la vie ne tient plus qu’à un souffle. Ils ont l’habitude d’être confrontés à l’extrême urgence,, à la mort.
On note une différence (majeure) sur le rapport aux familles. Mais pour le reste…
Peut-être que c’est la réponse à la question.
Et quand commencera-t-on a interroger la crise sanitaire à venir, du fait de “l’abandon” des autres pathologies ? Sujet abordé dans une brève il y a quelques jours.
C’est déjà le cas dans les hôpitaux.
On aura sauvé quelques milliers de patients covid, mais qu’est-ce ça vaudra si on laisse mourir où se dégrader fortement d’autres, en nombre peut-être plus important ?…
On a beaucoup parlé du “choix” de vie ou de mort dans les services saturés dans l’est ou en Italie.
On ne parle pas du choix de soin entre patients covid et autres maladies.
C’est moins vendeur et ne répond pas à l’hystérie collective du moment.
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Pourquoi syndicaliste !!!!
C’est la description de son travail dans la journée quand même de 6h45 à 19h et nous permet de comprendre la difficulté de son travail à propos de cette terrible maladie
Personnellement article intéressant
Pourquoi pas un prochain article sur les répercussion sur les autres services
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Ce n’est pas péjoratif dans ma bouche. Il y a des professions où il y a des personnes relais comme ça.
Ça me donne l’impression d’un discours un peu formaté, déjà entendu à droite à gauche.
Peut-être aussi parce que j’ai déjà lu d’autres témoignages.
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TARAMA , je ne saisis pas le sens profond de votre observation :”Et quand commencera-t-on a interroger la crise sanitaire à venir, du fait de « l’abandon » des autres pathologies ? Sujet abordé dans une brève il y a quelques jours.”
Ces sous-entendus , je ne les comprends pas ou plutôt je ne veux pas les comprendre. Vous insinuez que les cardiologues, neurologues , gastros abandonnent dans leurs services leurs patients. Ce que vous dites est proprement odieux et insultant. Odieux par le fiel déversé et insultant pour les services mis en question.
Je ne le vous souhaite pas , mais si jamais vous êtes hospitalisé vous verrez si vous êtes abandonné. Alors TARAMA faites le tri parmi les conneries qui sont racontées par des journalistes de caniveaux sur les chaînes d’infos, car les médecins de tri , ils n’en font point.
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Vous le comprendrez dans quelques semaines peut-être…
Ou si c’est une communication officielle de l’AP-HM : https://marsactu.fr/bref/deux-tiers-dactivite-en-moins-aux-urgences-lap-hm-craint-une-deuxieme-crise-sanitaire/
Les moyens n’étant pas illimités, ceux mobilisés par et sur Covid ne le sont plus sur d’autres pathologies…
et cela ne va pas aller sans effets, comme le craint le directeur général de l’AP-HM (qui est je crois une source valable).
C’est du bon sens que de comprendre cela, ce n’est injurier personne. Ce sont des choix faits et qui impliquent plus la responsabilité des “stratèges” des opérations que des exécutants des discussions.
De nombreux médecins ont soulevé ce sujet. Je tiens aussi “l’information” de connaissances travaillant à l’hôpital. Ce n’est pas une surprise, c’est de la logique pure : que la priorité donnée à covid impacte les soins apportés à d’autres pathologies.
En terme de santé publique, l’arrêt même de la médecine de ville aura des répercussions lourdes à moyen et long terme.
C’est cela que j’interroge. Les soignants font ce qu’ils peuvent dans les conditions qu’on leur impose, et beaucoup sont inquiets de la gestion de la crise.
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*des exécutants des décisions
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Petit un. Il n’y a pas d’arrêt de la médecine de ville, j’étais chez mon généraliste hier soir.
Petit deux. Bien sûr les moyens ont été mobilisés contre cette”vacherie”. Se faire refaire le nez peut attendre, je pense.
Petit trois. Ce qui est inacceptable ce sont les façons de dire et de présenter les choses telles que vous les reprenez et que vous les représentez.
Et je peux vous confirmer qu’un chef se service se fout totalement des stratèges face à un malade.
C’est lui qui est responsable et pas le soi disant stratège. Pour info, un Interne de garde est dans le même cas. Alors les choix supposés…….
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