Municipales à Marseille : dans les coulisses des négociations avant le dépôt des listes

Actualité
par Benoît Gilles & Lisa Castelly
le 2 Juin 2020
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Les listes pour les élections municipales doivent être déposées au plus tard ce mardi à 18 heures. Lundi soir, de nombreuses inconnues demeuraient au sujet des alliances possibles dans la course à la mairie de Marseille.

La mairie de Marseille (Image LC)
La mairie de Marseille (Image LC)

La mairie de Marseille (Image LC)

“C’était l’entre deux tours, le plus long de l’histoire et tout se joue dans les dernières 48 heures comme d’habitude”. De rencontres amicales en terrains tâtés, les différentes listes qualifiées pour le second tour ou aptes à fusionner avec d’autres ont discuté toute une semaine, voire deux mois grâce au confinement. Pour se retrouver à débattre encore âprement jusqu’au dernier moment comme si le premier tour avait eu lieu dimanche et non pas le 15 mars dernier.

Même la délicate paperasse des documents officiels à remplir à la dernière minute et l’obligation de réserver un créneau auprès de la préfecture n’auront pas hâté les discussions en cours. À l’heure où nous écrivions ces lignes lundi soir tout continuait d’être possible, en tout cas à gauche de l’échiquier. Après des mois de regards en chien de faïence, les discussions ont commencé entre le Printemps marseillais et Samia Ghali dans les 15/16 où le risque RN est presque aussi préoccupant que dans le secteur voisin des 13/14 où son candidat, Julien Rossi, est en position de se maintenir.

À l’autre bord de l’échiquier, en revanche, la situation est peu plus stabilisée. Le Rassemblement national ne discute avec personne et sera bien présent dans tous les secteurs. Quant à Martine Vassal, les ouvertures du week-end, se sont refermées ce lundi férié. Image arrêtée sur le paysage de la campagne en mouvement alors que les discussions se poursuivent.

Discussion close entre lREM et LR

L’aventure lyonnaise de Gérard Collomb qui a noué un accord avec un candidat LR avant de perdre son étiquette LREM a marqué les esprits au sein des marcheurs à Marseille. “Il n’y a plus de discussions aujourd’hui avec Martine Vassal, affirme un membre de l’équipe de négociations. Yvon Berland a réuni ses têtes de liste pour le leur annoncer, ce lundi”. Du côté des Républicains, la tête de liste Martine Vassal, semble avoir pris acte de cette décision. “Contrairement à ce que tout le monde dit, Martine Vassal et son entourage ne négocient avec personne, affirme un de ses proches. Quand elle dit qu’elle n’est pas dans la tambouille, c’est vrai”.

Une partie de la hiérarchie parisienne du parti présidentiel, et certains députés y compris parisiens, œuvraient pour que les tenants de la liste Berland trouvent un point d’accord technique avec Martine Vassal. “Sincèrement, 80 % des marcheurs y étaient opposés, c’est clair, net et définitif”, répète la même source. Une position certes directe mais qui n’ajoute pas beaucoup de clarté à la position de LREM sur l’ensemble de la ville. L’accord global n’étant possible avec personne, il laisse la place à des négociations serrées avec les forces en présence à gauche du paysage.

LREM se rêve encore en mince aile droite du printemps

Dans cette dernière ligne droite avant la clôture du dépôt des listes, LREM n’espère plus trouver d’accord avec le Printemps marseillais, appelé de ses vœux par certaines têtes de liste. Arrivé en tête au premier tour sur l’ensemble de la ville, l’union des partis de gauche et de la société civile n’entend pas s’associer au parti présidentiel, même si, selon les secteurs, l’intégration de certains des candidats, pas forcément encartés LREM, est encore possible. “S’ils veulent gagner la ville, ils sont obligés de discuter avec nous mais le Printemps joue au con”, lâche un autre membre de l’instance de négociation. En clair, quand la porte s’entrouvre, ce n’est pour ne laisser passer qu’une tête et en couper beaucoup d’autres. “Intégrer sur nos listes des soutiens du Président de la République quand nous avons manifesté contre ses réformes reste dur pour beaucoup chez nous”, justifie un candidat de premier plan du Printemps marseillais.

“Pourtant il y a clairement à gagner à s’allier à un parti centriste face à la droite qui brandit le péril rouge, analyse un autre cadre de la campagne Berland. Cela permet de lui couper l’herbe sous le pied sur le plan de la communication et nous, de trouver une base programmatique commune sur laquelle s’entendre”. En attendant ces discussions de fond, les questions de place sont celles qui sont à l’ordre du jour. Dans les 2/3, 4/5, 6/8, 9/10 et 11/12, la République en marche espère encore placer des candidats sur une liste de large union.

“Dans le 11/12, Jean-Marc Signes, Yannick Ohannessian et Pascal Chamassian étaient sur la même liste en 2008, défend un marcheur. Ils peuvent s’entendre”. Les négociateurs LREM espèrent la même chose pour Mathieu Grapeloup dans le 4/5 ou William Elman et Maliza Saïd, dans le 2/3. Dans ce dernier secteur, les discussions ne sont pas non plus closes avec Lisette Narducci, candidate à sa réélection avec Bruno Gilles, même si l’alliance avec Benoît Payan semble être la préférence. “Au vu des scores du premier tour, quelques centaines de voix peuvent faire la différence”, espère-t-on encore côté marcheurs. Dans le 9/10 en revanche, un accord paraît plus difficile alors que le Printemps marseillais et Debout Marseille n’ont pas encore finalisé un accord à deux. L’intégration de la candidate de l’Union des démocrates et des écologistes (UDE), Sophie Goy, paraît donc peu plausible même à ceux à qui la défendent.

À droite, Bruno Gilles confirme sa stratégie dissidente

Durant le week-end, les annonces de Martine Vassal avaient pu être interprétées par des commentateurs comme les prémices d’un accord avec Bruno Gilles, il n’en est finalement rien. Le sénateur a déposé ses listes à l’identique de celles du premier tour pour le secteur où il est candidat dans les 4/5 et dans les 11/12 où Robert Assante fera face à l’autre candidat de droite (LR), le maire sortant Julien Ravier. Ce qui annonce une quadrangulaire. Dans les 4/5, Bruno Gilles n’a pas rendu l’amabilité à Martine Vassal qui a déclaré le soutenir et n’a pris aucun des colistiers de cette dernière sur sa liste. L’entrée en politique du doyen de la faculté de droit Jean-Philippe Agresti, qui portait les couleurs de Martine Vassal dans les 4/5, aura donc été un faux-départ.

Dernier secteur où une liste Bruno Gilles est en mesure de se présenter, les 2/3 : Solange Biaggi, la candidate de Martine Vassal, a sonné la fin des spéculations en allant déposer sa liste lundi après-midi. “Vu le faible écart de voix (24 voix) entre notre liste et celle du dissident de droite conduite par une ex radicale de gauche et un anarchiste, vu le faible taux de participation, vu le péril que représente le Printemps Marseillais (…), il nous était inconcevable de retirer notre liste, déposée à l’identique du premier tour”, a expliqué par communiqué la candidate. Lisette Narducci, maire sortante soutenue par le sénateur, n’avait, à l’heure où nous bouclons cet article, rien annoncé de son côté, alors qu’elle était toujours en discussions avec LREM et le candidat de Samia Ghali, Alain Lhote, passé à une voix d’une qualification au deuxième tour.

Au Nord, le Printemps marseillais et Samia Ghali dialoguent

Durant sa campagne, le candidat du Printemps marseillais dans les 15/16, Jean-Marc Coppola a juré plusieurs fois qu’ils ne travaillerait plus avec Samia Ghali dont il fustigeait “le clientélisme”. Mais lundi, toute la gauche marseillaise – où beaucoup sont de plus en plus convaincus que la ville ne peut pas être prise sans l’aide de la sénatrice – était rivée à un possible revirement. De longues heures durant, la tête de liste du Printemps a rassemblé ses colistiers pour évaluer la situation. “J’ai trouvé ça intéressant d’un point de vue démocratique, explique Lydia Frentzel, ancienne tête de liste Debout Marseille avant de rejoindre le Printemps marseillais en 2e position sur ce secteur. Majoritairement, nous avons dit que nous étions contre un tel rapprochement. Maintenant, les discussions se poursuivent mais, clairement, cela sera sans moi”.

Plusieurs sources ont pu confirmer à Marsactu les échanges en cours entre Samia Ghali et le mouvement d’union de la gauche, sans que beaucoup d’éléments ne filtrent. La candidate, arrivée en tête, pourrait espérer prendre sur ses listes une ou plusieurs personnalités du Printemps et peut-être le député LREM Saïd Ahamada qui a lancé durant le week-end un appel à cette union. Elle a déjà accueilli Chahidati Soilihi, tête de liste Europe écologie-les Verts qui l’a ralliée au soir du premier tour.

Si l’union se fait dans le 15/16, cela pourrait débloquer les autres secteurs où les listes soutenues par la sénatrice sont en position de fusionner. C’est donc vrai pour le 2/3 avec Alain Lhote (9,9%) mais surtout dans le 13/14 avec l’ancien insoumis Julien Rossi (11,3%).

À cet endroit, la tête de liste du Printemps marseillais, le responsable du PCF Jérémy Bacchi semblait lundi encore déterminé à retirer sa liste pour éviter une triangulaire face à RN. “Ils nous a expliqué quelles étaient les raisons qui le poussaient à retirer sa liste. C’était très clair”, commente Lydia Frentzel qui assistait à la réunion à la fédération communiste, au cœur des 15/16. L’hypothèse d’un maintien du candidat Ghali, Julien Rossi avec une reprise de colistiers du Printemps marseillais serait à l’étude, mais là aussi, un minimum de personnes est impliqué dans les discussions.

L’aboutissement de ces discussions pesait toujours lundi, sur les échanges entre Printemps et Debout Marseille. Après une longue semaine de négociations, les deux partenaires semblent peiner jusqu’au bout à apaiser toutes les tensions. Outre le fait que les écolos regrettent de ne s’être vu offrir aucune tête de liste, ces derniers ont toujours dit qu’ils voyaient perdante une stratégie d’une candidature sans accord avec Ghali au second tour. Et certains menaçaient encore hier de plier bagages, ou plutôt, de déposer des listes de leur côté, par dépit, dans les quartiers Sud où ils se sont qualifiés.

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Commentaires

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  1. mada mada

    C’est un pastis ou une bouillabaisse, rien ne change: magouilles blues .

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    • Opiniatre Opiniatre

      Mais non, c’est juste la démocratie. Pour gagner, il faut 50%, les 7 listes en sont très loin. Il faut donc trouver des gens avec qui on n’est pas d’accord sur tout, mais suffisament pour gouverner cette ville dans le bon sens. A cela vous rajoutez la loi PLM qui coupe la ville en 8 secteurs, et qui donne toute latitude aux têtes de liste de secteur, et vous obtenez cet embrouillamini. Mais ca serait très réducteur de se limiter au sentiment de magouille. Bien sûr on pourrait imaginer un système électoral plus démocratique, plus porportionnel, mais aujourd’hui le scrutin impose ces tractations du mardi.

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    • Richard Mouren Richard Mouren

      Opiniatre, j’ai espéré que l’épisode du Covid permettrait aux différents mouvements de gauche et écologistes de relativiser leurs dissensions et de discuter ensemble et trouver un accord de gouvernance municipale. Il ne s’agit pas de changer le monde, ni même de transformer la société marseillaise mais de gérer différemment cette ville protéiforme. Nous sommes malheureusement toujours dans la comptabilité de l’influence de chacun et cette comptabilité (certes démocratique) cache la vraie démocratie qui devrait déboucher sur un changement de majorité. Nous en sommes loin à Marseille, hélas.

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  2. NicoF NicoF

    Merci pour cet effort de clarification, ça n a pas toujours été aussi lisible dans vos précédents articles.

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  3. Danièle Jeammet Danièle Jeammet

    Rien sur l’éventuelle présence de la militante PS tendance Valls, macroniste dès 2017 et co-fondatrice du mvt raciste Printemps Républicain sur la liste du Printemps Marseillais dans le cade d’une fusion des listes Debout Marseille et PM dans le 1/7. Outre S. Ghali qui a tenu des propos racistes sur les Roms, cette présence ferait plus que décrédibiliser la teneur dite anti raciste du PM . Comment combattre le racisme avec des personnes qui profèrent des propos racistes ?

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    • ruedelapaixmarcelpaul ruedelapaixmarcelpaul

      Vu les messages désabusés de la dame en question sur Twitter elle a du être écartée des listes

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  4. Lacoste P. Lacoste P.

    Un nouvel appel à l’unité !

    Les dirigeants des partis de gauche vont-ils enfin écouter leur base pour gagner Marseille ?
    Ce sont plus de 350 personnes à avoir cosigné notre « Adresse » du 17 Mars au Parlement du Printemps Marseillais ici : https://leprintempsdebat.com/
    et ici : https://marsactu.fr/bref/des-membres-citoyens-du-printemps-marseillais-demandent-plus-de-transparence/

    Hier, une douzaine de personnalités marseillaises du monde de la culture ont lancé un appel public pour une présence et fusion des listes de gauche dans les 13/14° et 15/16 ° arrondissements de Marseille, afin d’éviter l’irréparable qui va conduire mécaniquement au maintien au pouvoir des héritiers de Gaudin.
    Il reste quelques heures avant le dépôt des listes !
    Nous partageons et soutenons cet appel que voici et vous demandons de le soutenir, le diffuser :
    ____________________________________________________________

    https://m.facebook.com/story.php?story_fbid=10220125091696032&id=1187732175

    Appel à l’union de la gauche à Marseille

    Plus que jamais Marseille est une ville battue et une grande partie de sa population est exploitée politiquement. Sa misère est une aubaine que les plus cyniques de nos politiques utilisent électoralement à grands coups de petits passe-droit, de cadeaux minables, et de basses promesses pour en faire une armée de colleurs d’affiches.

    Pourtant, Le premier tour a montré une profonde volonté de changement de la part des marseillaises et des marseillais. Martine Vassal, l’héritière de Jean-Claude Gaudin, malgré une puissance institutionnelle et médiatique immense, n’a même pas fait la moitié des voix que le vieux maire obtenait au premier tour lors des précédents scrutins. Même l’électorat de droite sent le danger qu’elle représente pour la ville.

    Au soir du premier tour, la gauche est arrivée première. Largement d’ailleurs si l’on additionne toutes les listes de gauche qui ont fait de bons scores sur différents secteurs et qui toutes présentaient quasiment le même programme.

    Une victoire en trompe l’œil pourtant si l’union de ces gauches ne se fait pas. Ce serait là une trahison de l’ensemble des électeurs qui se savent majoritaires. Les décideurs de gauche doivent prendre leurs responsabilités. Au lendemain du second tour, il ne restera qu’à se rejeter de manière pathétique la faute de l’échec les uns sur les autres.

    L’union est obligatoire. Ni les dogmatismes ni les conflits de personnes ne peuvent justifier l’abandon de la ville à ceux qui la maltraitent toujours plus depuis 25 ans.

    Ainsi, il ne serait pas compréhensible que deux listes de gauche affrontent en ordre dispersé le Front National dans les 15e et 16e arrondissements. De même, La gauche unie est largement majoritaire dans les 13e et 14e et il serait tout aussi incompréhensible de laisser la droite LR perdre sur ce secteur populaire face à un front national qui s’en frotte déjà les mains.

    Oublions les erreurs et les sacrifices commis par les uns et par les autres… C’est le fardeau à porter par tous les hommes politiques, mais leur grandeur est le respect des électeurs. Michèle Rubirola et Samia Ghali ainsi que toutes leurs têtes de liste doivent s’entendre.

    Nous savons tous qu’elles seront en cas de victoire obligées de s’accorder au troisième tour pour constituer une majorité au conseil municipal. Le faire tout de suite rend cette victoire possible. Ne pas le faire peut entraîner une défaite pour des décennies.

    L’union de la gauche est primordiale dès maintenant sur tous les secteurs pour qu’enfin Marseille puisse croire en un nouveau destin.

    Robert Guédiguian (Cinéaste)
    Philippe Pujol (Ecrivain)
    Claire Duport (Sociologue)
    Pascal Perez- Imhotep (Musicien)
    Samia Chabani (Sociologue)
    Alice Odiot (Documentariste)
    Jean-Robert Viallet (Documentariste)
    Baptiste Lanaspèse (Éditeur)
    Philippe Foulquié (Fondateur de La Friche)

    _______________________________________________________________

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    • Louise LM Louise LM

      “La gauche unie est largement majoritaire dans les 13e et 14e et il serait tout aussi incompréhensible de laisser la droite LR perdre sur ce secteur populaire face à un front national qui s’en frotte déjà les mains”
      que voulez vous dire ? Il faut laisser la place à LR pour lui faciliter la conquête de la mairie ?
      C’est pas clair

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    • ruedelapaixmarcelpaul ruedelapaixmarcelpaul

      Non Louise
      Tous les suffrages de gauche du 1er tour, une fois réunis, sont majoritaire (de peu face au RN)
      Laisse la place à un duel RN LR c’est s’assurer une victoire du RN : les électeurs de gauche n’iront pas voter pour le candidat de Vassal

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  5. B Filippi B Filippi

    Cet appel est très clair et très juste: Pas d’union, Pas de victoire !!

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  6. Laurent Baldovino Laurent Baldovino

    Merci pour cet article très précis en temps réel. Les forces vives ne comprendraient pas qu’il y ait la moindre division à gauche tant la ville souffre profondément. Dans le centre ville où le problème de logement, bien pus de délogement est à vif le Printemps Marseillais reçoit une confiance massive. La fracture est à vif les souffrances matérielles et morales augmentées par l’absence de perspective; Le travail en amont de Sophie Camard sur le mal logement et le profil société civile de Michèle Rubirola engagée auprès des précaires, avec une vision de transformation écologiques cohérente et assumée donnent justement des perspectives. L’enjeu est donc crucial.

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  7. Louise LM Louise LM

    Et donc les communistes ne voient aucun problème à faciliter l’élection de Vassal en se retirant dans le 13/14 ?
    Bacchi décide tout seul alors qu’il engage l’ensemble du PM et des marseillais qui sont vent debout contre la reconduction d’une mairie de droite ?
    Honteux

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    • Laurent Baldovino Laurent Baldovino

      Je comprends votre déception il faut d’autant plus se mobilier pour éviter ce qui serait un drame pour la population de Marseille. Ce n’est plus seulement une dimension politique mais salutaire.

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    • ruedelapaixmarcelpaul ruedelapaixmarcelpaul

      Galtier n’aura jamais le 13/14 s’il est seul face au RN
      C’est une grosse erreur stratégique que de se retirer
      Une triangulaire permettrait de retrouver ce secteur.

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    • Lacoste P. Lacoste P.

      vous êtes bien au coeur du problème.
      Mais Jérémy Bacchi n’agit pas tout seul, il est le premier secrétaire fédéral de son parti, c’est donc une décision collective.

      Donc la question, c’est: est ce que les “intérêts” de la dizaine de Maires PC de la périphérie, qui auront besoin de la puissance financière de la Métropole et du riche Conseil Départemental LR, pèsnt plus lourd que la volonté des milliers de Marseillais (communistes compris) de chasser les héritiers de Vassal? Espérons que non, on saura ce soir.

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    • toto toto

      Lacoste P., je vous aime bien mais là je pense que vous divaguez…

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  8. Mistral Mistral

    Une seule solution pour sortir du Système Gaudin, que l’union soit la plus large possible au sein du P¨rintemps Marseillais avec Debout Marseille et Samia Ghali et que le PM se maintienne dans le 13-14 pour battre le RN et LR.
    Non seulement il faut éviter de laisser Martine Vassal gagner alors qu’elle est minoritaire, mais surtout il faut qu’une majorité nette se dégage au sein du Conseil Municipal pour éviter que Martine Vassal ne s’inspire de son mentor Gaudin qui gouvernait la Région avec le soutien du FN en 1986.

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    • Electeur du 8e © Electeur du 8e ©

      Allons donc, vous n’imaginez tout de même pas les ami·e·s de Boyer et Ciotti pactiser avec le parti qui se trouve à quelques millimètres seulement sur leur droite ? Si ? Ah bon. Moi aussi.

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  9. bely bely

    Ce type d’article sur la cuisine politicienne ne m’intéresse pas. Il n’y a pas UN MOT sur les programmes. Pas un. Le travail journalistique vise à aller chercher ses éléments. Rien. Strictement rien. Dans d’autres villes, les éléments de programme sont au coeur des discussions. Ici, à Marseille, on s’en tape. Et ce n’est pas la presse locale qui va encourager les candidats à se positionner autrement…

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    • Latécoère Latécoère

      Merci bely. Je me sens moins seul.

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  10. pierre pierre

    Bonjour Bely et Latécoère, je ne partage pas du tout votre lecture de cet article. Plus que jamais avec leur totale accessibilité numérique, les programmes sont à la disposition de chaque électrice-teur à qui incombe la responsabilité de les lire, de les questionner et le cas échéant de les promouvoir et les défendre. Pour sa part, les journalistes de Marsactu, de manière experte et non partisane, nous accompagnent depuis des mois dans la compréhension du fonctionnement, complexe, de la Démocratie réelle (cf Opiniatre plus haut) dans notre méga Métropole, en particulier en étant un espace de débat ouvert. C’est infiniment précieux! Merci Marsactu!

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    • bely bely

      Vous avez mal compris…j’évoque les points de programme au coeur des négociations. Or, à lire cet article, il n’y en auraient donc pas? Pourquoi la presse n’interroge-t-elle pas les candidats sur les contenus des négociations? J’imagine que l’on y parle de pollution, d’écoles, de transports, de solidarité….C’est ce type d’article qui me dégoûte de la façon dont on fait de la politique dans cette ville. Le déclin de la ville se lit aussi à travers sa presse.

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  11. pierre pierre

    cela dit, je croise les doigts pour que nos camarades communistes fassent le choix de prendre la Bastille marseillaise avec nous!

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  12. Assedix Assedix

    Bon, j’ai guetté une mise à jour de l’article toute la journée dans l’espoir que les choses évoluent, mais je suppose que Jeremy Bacchi est allé au bout de sa trahison.

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  13. Armelle Rioualen Chevassu Armelle Rioualen Chevassu

    Dans les coulisses, il y a des choses qu’on loupe. La quasi unanimité des colistiers et colistières de la liste PM du 8e secteur étaient opposés à une fusion avec mme Ghali et son clientélisme. On sait bien qu’en politique, il faut toujours laisser des portes ouvertes mais il y a des choses acceptables et d’autres non. Mme Ghali ne souhaitait pas une fusion mais un retrait pur et simple. Nous ne sommes pas du tout sur la même longueur d’ondes. Le PM n’est pas une dérive solitaire mais une aventure collective et enthousiasmante. Les 15-16 avec le Printemps marseillais peuvent enfin retrouver droit de cité et être dans la majorité municipale. Voilà l’enjeu.

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  14. bud_ice13010 bud_ice13010

    Félicitions la gauche au sens large du 13/14 qui vient de jeter à la poubelle les voix de ses électeurs du 1er tour !

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    • vékiya vékiya

      un bel abruti ce coco

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  15. J.Boulesteix J.Boulesteix

    Merci à Bacchi. Je vais récupérer les conseillers du 7è secteur pour être élus. Après Guérini, le PC et le Printemps Marseillais se font harakiri. Merci, merci ! Finalement c’est sur les conneries de la gôche qu’on peut bâtir des carrières à droite, et qu’on peut tranquilou continuer à mener une politique de ségrégation sociale et territoriale, d’exclusion, de spéculation foncière. Merci, merci !

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  16. pierre pierre

    l’abandon du 13/14 à un duel RN/LR est en effet une triste nouvelle et inquiétante pour l’objectif capital de prise de la mairie centrale par la Gauche

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    • Zumbi Zumbi

      Après le PS, l’appareil di PCF se suicide, quand je pense qu’il y a quelques années ces gens regardaient de haut le suicide de la gauche italienne… Une fois encore une poignée d’élus et d’apparatchiks préfèrent des accords secrets avec une droite crapuleuse ( sauver la place de Martigues dans la Métropole ?) aux risques d’un mouvement populaire de réinvention démocratique. Définitivement impardonnables. Mes amis, engagés a fond dans le Printemps Marseillais, doivent être horriblement amers.

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  17. vékiya vékiya

    cher marsactu, pas très réactif sur le dépôt des listes ! dommage

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    • Lisa Castelly Lisa Castelly

      Tout était dans les brèves ! On pensera à mieux les mettre en valeur la prochaine fois…

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