L’État autorise la construction d’un immeuble sur la carrière antique de la Corderie
Le chef du service archéologie de la direction régionale des affaires culturelles, Xavier Delestre annonce à Marsactu que le projet immobilier de la Corderie est autorisé "tel quel". Il va ainsi à l'encontre de la contestation citoyenne grandissante depuis la découverte d'une carrière de pierre antique d'époque grecque sur ce terrain. Une partie du site serait préservée là où le promoteur prévoit des jardins.
La carrière antique du boulevard de la Corderie (photo : Loïs Elziere)
Commentaires
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Il faut bien sûr pour ceux qui ne l’ont pas encore fait, signer la pétition sur change.org rapidement et en grand nombre.
L’article est argumenté, je ne rajouterai rien sur la nécessité de préserver ce site.
Ce qui me met en colère c’est la réponse de notre gaud-incompétent :”d’assurer le développement économique de notre ville et d’attirer beaucoup de nouveaux habitants ” Mais quelle tache ce type, et cette équipe !!!
capables de vendre toute la ville, mais infichus de prévoir, les écoles, les transports, les voies d’accès…..bref tout ce qui pourrait réellement assurer le développement économique de la ville……
Franchement à gerber.
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Du même revers de main, a été balayée la première ferme antique du bassin marseillais trouvée aux confluents de l’Huveaune et du Jarret lors de la splendide construction d’immeubles sur l’esplanade de la non moins splendide architecture du stade Velo… pardon Orange Vélodrome (ca m’étrangle de l’écrire !)
Disparue ! Enfouie ! Depuis, il y a beaucoup de bureaux quasiment vides et beaucoup de logements et c’est tout. Aucune autre forme de vie… Bonjour la relance économique. Ah ! si pardon, arrive un tout autre splendide centre commercial. Mais il parait que je suis pessimiste et que je vois tout en noir
Tout est à gerber, comme vous dites.
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“La vraie lutte c’est entre l’inculture et la conscience d’une richesse culturelle.” Cette richesse (immatérielle) qui fait partie des arguments pour “attirer beaucoup de nouveaux habitants”.
C’est intéressant que, pour notre inénarrable Gaudinosaure, en gros il suffise de semer des immeubles neufs pour rendre la ville attractive. Il y a là aussi une forme d’inculture : il suffit de lire l’un des “marronniers” des magazines, qui chaque année note les “villes où il fait bon vivre”, pour voir à quel point Marseille est mal classée.
Ce qui intéresse les “nouveaux habitants”, c’est la qualité des infrastructures de transport, des écoles, de la vie culturelle, de l’aménagement urbain, etc. Évidemment, après 22 ans de gestion Gaudin, la réputation de la ville et sa place dans ce genre de classements font partie de son bilan.
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Pour la partie archéologique il est difficile de trancher car les arguments des services archéologiques sont factuellement acceptables, cependant, ce lieu de travail antique, émouvant par les traces qu’il nous laisse, mériterait une conservation à minima. Quant aux propos du maire, nous sommes au bout du bout de l’inconsistance et de l’irresponsable incompétence (j’ai placé trois i) du règne de Grogodin Ier et de ses vassaux clonés.
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Mince, je n’en ai que deux, inculture et inénarrable.
Le concours continue.
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A chaque occasion son i.
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Il est vrai que Marseille étouffe sous le poids de ses monuments et de ses vestiges.
De l’époque grecque, il reste le port antique et… c’est tout.
Dans ce contexte, il est urgent de préserver et de valoriser les autres sites un minimum spectaculaires de la ville.
Si une carrière antique au pied d’un rempart Louis XIV, ça n’est pas suffisant, il faut qu’on espère quoi?
Retrouver la bibliothèque d’Alexandrie sous l’Alcazar?
Non, vraiment, une mise en valeur appuyée par deux spots, visibles aux heureux propriétaires d’un appartement dans une magnifique résidence du XXIe siècle, c’est déjà pas mal.
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ça n’est pas possible! C’est un cauchemar! Même l’argument historique et patrimonial puissant que représente un site de cette époque et de cette qualité archéologique ne suffit pas à faire plier les pouvoirs publics et la course à l’immobilier! N’y a t’il donc rien que l’on puisse faire dans cette ville de vieux puissants accrochés aux logements neufs comme seul levier de soit disant-croissance?
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Pour l’instant çà paraît assez utopique, dans le domaine du végétal par exemple, certaines plantes parasites sont assez difficiles à traiter tant elles sont enracinées dans leur environnement.
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Pourtant, il ne semble pas que Gaudinia fragilis, plante molle et velue qui pousse dans les milieux sablonneux, soit particulièrement résistante… (http://www.tela-botanica.org/bdtfx-nn-29424-synthese)
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Certains plants ont muté…
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Plus de 6000 signatures à la pétition réclamant la sauvegarde du site. Il n’est sûrement pas trop tard pour la soutenir : https://www.change.org/p/jean-claude-gaudin-préservons-le-site-grec-antique-du-boulevard-de-la-corderie-à-marseille-france
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Une analyse du débat par le prisme du patrimoine et du besoin de (res)sentir le passé https://marsactu.fr/agora/les-vestiges-de-la-corderie-et-le-besoin-de-sentir-le-passe/
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Je ne comprends pas le besoin d’aller construire un immeuble de 8 étages sur cette colline truffée de sources. Tous les promoteurs des immeubles déjà existant ont rencontré les pires problèmes : inondations des fondations, puis des caves et des parkings souterrains, affaissements de terrain. Seules les petites constructions à l’ancienne (moellons) tiennent le coup !
Pourquoi les anciens ont-ils abandonné cette carrière ? La rue Sainte n’était-elle pas la nécropole de la ville grecque, il n’y avait donc pas de risque à continuer d’exploiter cette carrière ?
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Enfin un petit coup de frein à la politique de bradage immobilier de Gaudin et sa bande, il suffisait de demander : http://www.laprovence.com/actu/en-direct/4548314/alerte-actu.html
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