G comme GARAGES
Felibres
Michéa Jacobi est un artiste marcheur qui arpente la ville et, de temps en temps, en fait la chronique. Écrivain, graveur, dessinateur, il fait un inventaire à hauteur d’homme des curiosités qu’offrent la ville et ses paysages. Il trie ce qu’il voit en suivant les 26 lettres de l’alphabet. Il a décidé de s’associer à un autre marcheur, Luc Barras, photographe et dessinateur, qui expose des instants volés à Marseille et à sa propre vie mêlés dans de savantes compositions numériques. Cette semaine, ils parcourent à la lettre G les différentes formes de garage.
Où se prépare ce ballet ? Quels spécialistes veillent sur les machines ?
Ce sont les mille et un garagistes de Marseille dans leurs mille et un garages, antres noirs, grands hangars décatis ou rutilants palais de la mécanique. En voici quelques-uns, dans l’ordre de l’alphabet. Et pour parfaire la présentation, en guise de supplément d’âme, les dernières voitures et les derniers mécaniciens dessinées sur les murs des plus anciens établissements.
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Lola ou La mémoire et la mer
“Je fabrique des images.
Je collecte des éléments appartenant au patrimoine ordinaire (emballages divers, frottages, scans d’objets…). Ces éléments constituent un point de départ. À partir d’un élément je vais tirer un fil qui va dévider une de mes mémoires.
Mon travail évoque les accidents de mon esprit qui se perd, signale aux autres les traces laissées par mes souvenirs et par là il réveille les leurs.”
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