“La culture permet de rendre la ville plus attractive donc consommable”
Ce dimanche, les Marseillais sont appelés à réinvestir la Canebière à l'occasion d'une manifestation culturelle inédite. Le sociologue Christophe Apprill revient sur les liens ambigus que les opérateurs culturels jouent dans la transformation du centre-ville en vitrine.
“La culture permet de rendre la ville plus attractive donc consommable”
Commentaires
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Le concept de “politique de vitrine” utilisé ici est un magnifique résumé de la gestion gaudinesque depuis deux décennies, dans tous les domaines de l’action municipale…
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Les vitrines n’ont de sens que s’il y a quelque chose à exposer derrière!
Ici il me semble que ce sera bien maigre.
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Grogodin et ses gredins ne s’attaquent pas aux problèmes fondamentaux de ce centre-ville que sont l’insalubrité et le délabrement du bâti, la propreté des rues, l’entretien et et le respect des espaces publics et du mobilier urbain, la place de la voiture. Toutes ces missions essentielles sont quasiment abandonnées. Les requalifications partielles de rues ou places ne participent qu’à une forme de “mitage” sans efficacité globale. Une vitrine culturelle ne peut à elle-seule apporter la solution. Depuis 20 ans de mandat cette municipalité avait largement de quoi lancer un plan plus ambitieux et structuré pour l’avenir.
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Merci de nous proposer ce regard sur la manifestation du dimanche 29. Je tique quand même sur plusieurs points qui ne contribuent pas à ce que l’on comprenne bien les enjeux.
1) le discours de C.Apprill donne l’impression d’un phénomène ultra simple où l’environnement va changer par la volonté politique d’un groupe d’élus. « C’est ce qui s’est passé dans le centre-ville de Lyon durant les mandats de Michel Noir », peut-on vraiment attribuer la transformation de la Croix-Rousse aux décisions de M.Noir sans considérer le contexte lyonnais ? Et notamment considérer la présence d’un capital économique important à proximité de Lyon pour investir dans les projets, mais aussi le dynamisme des entreprises lyonnaises et l’attraction qu’elles exercent sur les jeunes diplômés de la région (indépendamment de tout projet de requalification). Ça me semble déterminant pour comprendre que toutes les gesticulations de la Mairie de Marseille ont peu de chance de produire les mêmes effets parce qu’il manque ici des éléments structurels qu’il y avait ailleurs.
2) l’utilisation du terme “Marseillais” sans que soit précisé de quels Marseillais on parle. Ex « Si rien ne les y incite, les Marseillais n’ont pas de raison d’aller à Belsunce ou à Noailles » on reproduit le discours de la Mairie qui laisserait entendre que les habitants du centre ne sont pas Marseillais. J’imagine volontiers que ce n’est pas l’intention mais c’est quand même embêtant parce qu’on ne dit pas qui sont ces Marseillais qui ne viennent pas (vs. Ceux qui viennent).
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Bonjour Lagachon
merci pour ces deux remarques frappés du bon sens. Cela souligne les limites de l’exercice de l’entretien : effectivement, on ne peut pas attribuer à la seule politique municipale, le pouvoir de modifier un quartier, mais cela correspond sans doute à une période de la ville où la volonté politique se conjugue avec un contexte socio-économique. Quant à la remarque sur les Marseillais, elle est également juste. Pour le coup, il aurait fallu écrire, ces Marseillais qui ne viennent pas… Nous tombons dans une généralisation que nous souhaitons souligner…
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ceux qui ne viennent pas ? c’est simple ils revendiquent eux même leur sottise …
insécurité, trop d’arabes et de noirs , c’est l’Afrique,.on n’est plus chez nous etc..
mais bon sang au lieu de vous réfugier dans des quartiers soit disant “chics”, dans lesquels entre patenthèses , je me sens moins en sécurité qu’au centre ville
Le snobisme est un virus dont beaucoup de Marseillais sont hélas atteints .
Qui est marseillais ? celui qui habite et vit à Marseille et qui admet que de revendiquer marseillais c’ets accepter l’histoire de cette ville d’accueil et de pluralité culturelle .
Dans quelle grande ville en France( ou partout dans le monde ), peut on , femme ou homme, se promener à 3 h du matin sans risque ?
Merci de me donner la liste …je déménage …
Ce n’est pas une spécificité marseillaise mais une réalité dans notre monde moderne, il faut faire avec , et ce ne sont pas les polititiens bandits et voleurs qui donnent l’exemple !
BCBG n’est pas un modèle ! Amen …
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Beaucoup de monde sur la Canebière aujourd’hui…mais rien à faire ni à voir ou presque. Une ludothèque proposait des jeux devant la bourse, des jeunes gens amères ramassaient de gros confettis laissés par des girafes plutôt minables deux petites roulottes ou on pouvait écrire des cartes postales ou écouter des lectures (20 places. A si, j’oubliais, on pouvait faire une promenade avec un vrai guide dans le quartier pour 10 euros et acheter des carottes bio cours Saint Louis. En bref une fête de patronage fauché dont le directeur serait dépressif. Ce qui a couté le plus cher, c’est la campagne de communication.
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IL y avait du monde à midi et les gens étaient contents !!!
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A voir le nombre de personnes qui ont eu plaisir à déambuler sur la Canebière piétionnisée dimanche, c’est indéniablement un succès. En revanche, ce qui crève les yeux, c’est le contraste entre
– un journée où la mairie déploie des moyens colossaux pour faire respecter les arrêtés anti-stationnement (rafle de deux-roues bien garés, à des endroits où ils n’auraient gêné personne), la propreté (bataillon de nettoyeurs ramassant chaque petit papier)
– les trente autres jours du mois, les où les trottoirs accueillent tout sauf les piétons, et où, si on ne téléphone pas pour signaler un frigo abandonné dans la rue, il y reste un mois.
Je pense que la Canebière attractive, c’est surtout celle sur laquelle on aimerait vivre tranquillement, quotidiennement.
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Si on veut être positif, on pourrait se dire que ce genre de manifestation ponctuelle peut avoir comme effet d’ouvrir les yeux des gens pour qu’ils se disent : “mais si on peut le faire un dimanche par mois, pourquoi ce n’est pas tous les dimanches, ou même tous les jours comme ça ?”… et que petit à petit, la demande de “confort urbain” augmente, y compris pour les habitants du centre-ville. Idem pour les quelques fois où la corniche devient piétonne.
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@ Happy
C’est vrai, soyons positif. Reconnaissons que ça va dans le bon sens, mais j’aimerais que ça ne mette pas 30 ans…
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