Charroux : "Marseille a besoin d'un investissement massif de l'Etat"
Charroux : "Marseille a besoin d'un investissement massif de l'Etat"
Pourquoi avoir quitté la présidence de la communauté d'agglomération du pays de Martigues?
Je suis maire de la ville centre de l'agglomération et député. Comme je l'ai fait avec mon mandat de conseiller général où j'ai laissé la place à ma suppléante une fois élu député, j'avais prévu et déclaré après mon élection qu'il serait sage de laisser mon siège de président de l'agglomération. A la fin de l'été dernier, les projets du gouvernement concernant la métropole se sont précisés. Au fil des mois, l'ensemble des présidents d'agglomération – à l'exception de celui de la communauté urbaine de Marseille – a affirmé une opposition unanime au projet porté par le gouvernement. Désormais le combat va se dérouler au parlement. Nous avons donc pensé que je serai plus utile en me consacrant à mon mandat de député. Je serai remplacé à la présidence par mon vice-président et premier adjoint, Henri Cambessedes.
Contrairement au siège de conseiller général, cette fois-ci la loi sur le cumul des mandats ne vous y obligeait pas…
Absolument pas. Mais si je devais choisir entre mes mandats, je choisirai celui de maire de Martigues. Si les électeurs continuent à me faire confiance, bien entendu.
Mercredi, à l'Assemblée, vous avez posé une question à Marylise Lebranchu concernant le projet de métropole. Vous avez proposé d'organiser un référendum dans chaque agglomération. Est-ce que vous allez le faire ?
Elle avait déclaré lors de la présentation de son projet de loi que le gouvernement ne le faisait pas à l'attention de l'Union des Maires mais dans l'intérêt des citoyens : dans ce cas, qu'elle organise un référendum à l'échelle de chaque agglomération concernée et nous verrons si les citoyens pensent que la métropole est leur intérêt. Je n'ai pas de doute sur l'issue du scrutin s'il était organisé dans le pays de Martigues. Lundi, j'ai une réunion avec l'ensemble des présidents d'agglomération, je leur proposerai – ou plutôt mon successeur leur proposera – d'organiser une telle consultation dans les mois qui viennent. D'ailleurs, Aubagne a réalisé un référendum comparable avec un résultat plutôt édifiant.
Sur quelles forces pouvez-vous compter dans le combat parlementaire qui s'annonce ?
Sur le compte rendu de la séance, on peut lire que la réponse de Marylise Lebranchu n'a suscité que "quelques applaudissements" sur les bancs du groupe socialiste, républicain et citoyen. C'est un signe. Je compte d'abord sur le groupe politique dont je fais partie. Mais je sais que certains députés socialistes comme Vincent Burroni, Jean-David Ciot ou Jean-Pierre Maggi s'opposeront au projet de loi.
Ces derniers mois, Marylise Lebranchu s'est rendue à Martigues. Pourquoi ?
Elle voulait constater sur place le travail qui était mené dans ces trois communes au service des citoyens, mais aussi dans l'embellissement de leur cadre de vie. Ensuite, je pense qu'elle l'a fait par considération et amitié. Au-delà de l'opposition que nous avons en ce moment, je crois pouvoir dire que je conserve son amitié.
Peut-être voulait-elle comprendre pourquoi votre agglomération ne compte que trois communes…
Effectivement, elle voulait comprendre comment on travaille ensemble dans une agglomération de cette taille. A cette occasion, j'ai pu constater qu'il y avait un point sur lequel on était d'accord c'était sur la situation de Marseille : celle d'une cité coupée en deux, avec la richesse au sud, la misère et le chômage au nord. D'ailleurs, même les Marseillais partagent ce constat. C'est avant tout sur les solutions que nous divergeons. Avant tout, Marseille a besoin d'un investissement massif de la part de l'Etat.
On compte cinq agglomérations sur le seul pourtour de l'étang. Ne partagez-vous pas le constat d'un émiettement des intercommunalités?
C'est une fausse idée. Au contraire, nous sommes le département dans lequel les agglomérations rassemblent le plus de communes contrairement au Gard par exemple. Nous avons peu d'intercommunalités et elles comptent beaucoup de communes. Nous n'avons pas de leçon à recevoir sur ce plan là.
Mais vous pourriez en former une seule avec celle du San Ouest Provence ?
Il existe effectivement une unité géographique. D'ailleurs, nous travaillons déjà ensemble. Nous avons élaboré un schéma de cohérence territoriale en commun. Nous avons également un syndicat mixte de transports urbains [qui gère le réseau Ulysse]. D'ailleurs, tout le monde est d'accord pour former une seule agglomération si on nous laisse le faire. Cela prouve qu'il y a de l'espace pour créer des formes nouvelles de coopération.
Dans l'avenir pourriez-vous former ensemble un des conseils de territoire de la métropole ?
Bien entendu, c'est tout à fait envisageable. Même si je pense que ces futurs conseils de territoire sont avant tout un habillage. C'est l'échelon des communes qui restera pertinent même si elles seront délestées de nombreuses compétences. Mais, franchement, à quoi cela me servir de siéger au sein du conseil de la métropole ? Les choses bougent et elles continueront de bouger. C'est pour cela que les 108 maires se mobilisent pour faire changer le projet du gouvernement.
Commentaires
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“Nous avons peu d’intercommunalités et elles comptent beaucoup de communes.” Ouh là ! “Beaucoup”, ça commence à 3 ? Gaby, faut consulter un ophtalmo…
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Je n’ai toujours pas compris pourquoi il est contre la métropole, mais n’importe. Les vraies questions sont:
Parmi les vingt premières entreprises, combien dépendent directement ou indirectement de Marseille ou du port. Combien de gens travaillent hors de la communauté agglomérations? Combien de gens qui travaillent sur la communauté d’agglomération viennent de l’agglomération marseillaise.
Puis ce qui est important, ce n’est pas la déco des rond-points, mais plutôt la capacité de l’agglomération de gérer les problèmes du transport, des déchets, du traitement de l’eau, de l’urbanisme, etc. etc. Et on se rend vite compte que de faire croire qu’on arrive à gérer tout cela entre Martigues, Port de Bouc et Saint Mitre est tout simplement grotesque. Qu’on est dans le n’importe quoi… Qu’on vide l’idée même de l’agglomération des communes de tout son sens.
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Impayable de Charroux ! Tout faire pour conserver son petit trône.
Mais on s’en fout de son trône ! On ne va quand même pas créer une métropole de Martigues pour lui ! C’est Clochemerle ici.
Décidément, nous avons de tout petits maires et un tout petit Charroux, qui ne voient pas plus loin que le bout de leur nez.
Et encore il ne nous a pas resservi que Martigues est en danger…
Bigre !
DDéci
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Impatient que tous les élus de l’âge de pierre comme Charroux sautent, mensonges, opportunisme, vision à l’échelle de la place du village qu’il confond avec l’agglomération. Derrière l’habillage PCF, la même mauvaise foi que les UMP, PS, non inscrits et autres qui sont contre la métropole. Sur ce territoire plus que partout ailleurs, le bord politique n’a aucune signification autre que ce qui correspond le mieux à la clientèle du coin. Un président PCF d’une agglo de 3 communes créée pour gérer sa situation de rente, on croit rêver. Et qui veut instrumentaliser ses concitoyens sur cet échelon débile…
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Suite aux dernière prises de position de Gaby Charroux, l’UMP de la 13e circonscription a réagi hier dans un communiqué, brièvement paru puis censuré sur le site http://www.maritima.info. Maritima Médias (radio, TV, internet) est une enseigne propriété de Martigues Communication, dont Gaby Charroux est membre du conseil d’administration, et dont l’actionnaire principal est la SEMOVIM, société d’économie mixte présidée par… Gaby Charroux. Nous adressons toute notre sympathie aux journalistes contraints de travailler dans un tel climat de soumission au politique.
Ci-après le communiqué censuré :
Titre : Gaby Charroux, « pseudo démocrate », président démissionnaire d’une intercommunalité en crise [pluralisme, métropole, clientélisme, Kem One, CFE, transfert de compétence, cumul des mandats]
Dans un surprenant communiqué paru sur http://www.maritima.info, Gaby Charroux vient de déclarer « illégitime » tout projet de métropole marseillaise, et de qualifier ses contradicteurs de « pseudo citoyens », « élus ou frustrés de ne pas l’être ».
Nous ignorons si le député-maire communiste de Martigues inclut sous ce vocable les maires, députés, sénateurs, ministres, favorables à ce projet, mais la création d’une catégorie de sous-citoyens dans la bouche d’un élu censé représenter la Nation n’est pas pour rassurer. Il s’agit rien moins que de la négation de l’article 1er de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen : « Les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits. » Ne lui en déplaise, Gaby Charroux n’est pas plus citoyen que n’importe lequel des Français.
Par ailleurs, la démocratie est un régime politique qui reconnaît la diversité des opinions. Si le député Charroux est le représentant d’un parti peu connu pour son amour du pluralisme, c’est parce que nous sommes en démocratie qu’il a comme chacun d’entre nous le droit de s’exprimer. Mais rien ne l’autorise à décerner des certificats de citoyenneté aux uns et à le dénier aux autres.
Le débat sur la métropole est suffisamment complexe pour mériter mieux que ces jugements à l’emporte-pièce. Si le texte présenté par le Gouvernement est notoirement insatisfaisant, l’idée d’une métropole ne doit pas être balayée car à certaines conditions, elle pourrait se révéler une perspective à même de répondre aux graves insuffisances de l’organisation territoriale actuelle.
Encore faut-il pour cela avoir la volonté d’améliorer les propositions, plutôt que de prétendre être le seul légitime à s’exprimer et à avoir raison contre tous et contre tout.
C’est d’ailleurs ce que constatait le 15 mars dernier le député des Bouches-du-Rhône François-Michel Lambert (EELV) qui, tout en critiquant le texte du Gouvernement, soulignait à propos des anti-métropole : “Ils disent que le gouvernement ne dialogue pas mais de leur côté, on ne peut pas dire que ce soit de grands moments de partage : on me fait même du chantage à ma réélection si je soutiens le gouvernement, c’est pathétique.”
Sur l’ensemble du territoire français, la multiplication des strates (régions, départements, intercommunalités, communes, syndicats mixtes, etc.) a dilué les responsabilités locales et abouti à une sur-administration, source de lenteurs, d’opacité, et d’un clientélisme néfaste.
Nous constatons d’ailleurs que Gaby Charroux, jusqu’à peu conseiller général, a toujours apporté son soutien à Jean-Noël Guérini, et que sa suppléante désormais titulaire suit le même chemin, comme lors du vote récent du dernier budget du CG13 ou de la prise en charge par la collectivité départementale d’une partie des frais de Justice de son président aux multiples mises en examen.
A Martigues, l’ancien maire Paul Lombard – pourtant de la même sensibilité politique que son successeur – vient de se fendre sur son blog d’un billet dans lequel il dénonce « le nouveau comportement de la direction municipale dans sa politique » coupable de radicaliser le climat « par un recrutement massif à la carte ou familial, pire en les nommant pratiquement à tous les postes clés des services de la ville ».
Quant à la CAPM, les séances du conseil communautaire sont depuis 10 ans un lieu où règne le culte de l’unanimisme fictif et d’où le débat est absent. Des pressions ont lieu sur les conseillers communautaires ayant des velléités d’exprimer leurs divergences, qui n’ont le droit d’être formulées que dans le cadre non public des commissions et autres réunions internes. Alors que les enjeux des compétences intercommunales devraient pousser à une transparence exemplaire, l’ordre du jour des conseils communautaires – pourtant envoyé à l’avance aux conseillers – n’est pas même accessible sur le site internet de la CAPM. Quant à l’organigramme des services, on le cherche tout aussi vainement.
Dans les Bouches-du-Rhône, l’éclatement du bassin marseillais en intercommunalités rivales et incapables d’œuvrer ensemble, a entraîné de graves carences pour l’aménagement du territoire : alors que Paris et Lyon ont su s’organiser pour attirer des milliards d’euros d’investissement de la part de l’Etat, Marseille est historiquement restée en marge de ce mouvement.
Pour le développement économique, les transports, l’attractivité de notre territoire et surtout pour l’emploi, l’intérêt général rend évidente une métropole marseillaise, à condition toutefois que les maires conservent leurs prérogatives : la commune est le seul véritable échelon de proximité et de démocratie locale.
Il est pour cela nécessaire de conserver aux communes les compétences de proximité, et de transférer à un échelon supérieur les compétences stratégiques. A ce titre, Gaby Charroux a une fois de plus montré son peu d’égard pour la démocratie locale en imposant le transfert à la CAPM des compétences sociales des communes qui la composent. L’entendre aujourd’hui se présenter comme le défenseur des communes face au transfert forcé de compétences à la métropole, signe son manque total de cohérence.
En 2010, le précédent Gouvernement avait à la fois voté la fusion des conseillers régionaux et généraux (annulée par la nouvelle majorité, peu soucieuse de simplifier le mille-feuilles), et présenté dans les Bouches-du-Rhône un projet de métropole associant largement les élus locaux, dont nombre des propositions furent acceptées par le préfet. Il s’agissait alors d’une métropole a minima, très limitée géographiquement. Ainsi la CAPM et le SANOP en étaient-ils exclus, ces deux EPCI ayant annoncé leur volonté de fusionner.
Présentée par les présidents Charroux et Granié comme pertinente et souhaitable pour l’intérêt général, cette fusion a pourtant été remise au placard par ces mêmes élus sitôt connue la décision du préfet de ne pas intégrer SANOP et CAPM à la future métropole. Il est triste de constater que l’intérêt général légitime passe derrière les arrangements entre les barons locaux du PCF et du parti socialiste, qui ne parlent de « coopérations volontaires » que pour repousser tous les projets structurants, mais ne font rien ensuite.
Ce sont les mêmes intercommunalités du SANOP et de la CAPM qui, depuis des années, dénigrent les industriels et entretiennent la sinistrose, décourageant non seulement les investissements et les nouvelles implantations, mais aussi les vocations chez nos jeunes.
Cette absence de vision et de politique industrielle locale est d’autant plus désastreuse quand surgissent des menaces sur les unités existantes, comme aujourd’hui avec Kem One. En juillet 2012, la cession par Arkema de son pole vinylique au groupe Klesch avait été assortie d’un accord cohérent dans son principe, mais qui semble loin d’avoir été respecté : alors que les syndicats inquiets tirent la sonnette d’alarme depuis un an et demi, qu’a fait Gaby Charroux depuis son élection comme député pour veiller au respect des engagements de Klesch ? Qu’a fait le fameux ministère du redressement productif pour veiller au respect des engagements de Klesch ? Il faut attendre février 2013 pour que Gaby Charroux interroge publiquement et très tardivement le Gouvernement.
Il est vrai que celui qui a été élu sur la promesse du non cumul des mandats est toujours à cette époque député-maire de Martigues et président de la CAPM, en plus d’une multitude de fonctions annexes associées. Et qu’après avoir annoncé en juillet 2012 sa démission de la présidence de la CAPM, il est revenu sur sa parole deux mois plus tard, juste avant qu’elle ne soit effective. C’est dans ce contexte que nous accueillons aujourd’hui à nouveau l’annonce de sa démission… à 11 mois d’une échéance municipale qui lui force sans doute la main. Et qui peut croire que celui qui reste 1er vice-président de la CAPM ne continuera pas à décider de tout ?
Son incapacité à assumer la multitude de ces responsabilités avait par ailleurs déjà été mise en exergue par le vote de la CAPM le 29 septembre 2011 d’une explosion des bases de la CFE (cotisation foncière des entreprises), qui ont conduit un an plus tard toutes les entreprises locales (et très durement pour les TPE) à voir flamber leur feuille d’imposition. Il fallut aller jusqu’au Parlement pour revenir sur cette hausse, et là encore Gaby Charroux n’a pas tenu ses engagements puisqu’il maintient une hausse d’impôt de 45% pour toutes les entreprises sur le territoire de la CAPM réalisant plus de 100 000 euros de chiffre d’affaire.
La pertinence d’une métropole est si flagrante que le Parti socialiste, après avoir promis le contraire lors des élections, a finalement repris cette idée, et a présenté un nouveau projet qui apparaît malheureusement bien moins respectueux de la concertation et du dialogue avec les élus locaux que le précédent.
Ce projet appelle à des rectifications et clarifications importantes, dont on ne peut qu’espérer l’ajout par le Parlement lors de l’examen du projet de loi prochainement. On peut regretter par contre, une fois encore, l’accélération du calendrier, le passage en force étant manifestement une spécialité d’un Gouvernement presque aussi peu respectueux du formalisme démocratique que notre député local.
Nous avons donc toutes les raisons de douter de la capacité de Gaby Charroux à préparer l’avenir, tant il défend avant tout ses intérêts personnels, ses clientèles, ses cumuls de mandats, et les indemnités associées.
Voilà pourquoi :
– nous réaffirmons notre volonté de ne pas intégrer la métropole ;
– nous constatons que le projet présenté sous le Gouvernement précédent respectait cette volonté de ne pas intégrer la métropole ;
– nous constatons que le projet actuel ne respecte pas les propositions des élus locaux ;
– nous dénonçons l’incapacité des présidents démissionnaires Granié et Charroux à avoir mis en œuvre la fusion du SANOP et de la CAPM, que nous continuons à appeler de nos vœux.
Il est temps pour les électeurs de se rendre compte que les majorités locales PS et PCF actuellement en place n’ont cessé de les manipuler, de leur mentir et de se contredire pour des raisons bassement électoralistes, au détriment du développement de notre territoire et de l’emploi.
Michèle VASSEROT, déléguée UMP de la 13e circonscription
Philippe MAURIZOT, conseiller municipal UMP Fos-sur-Mer
Vincent GOYET, responsable UMP Saint Mitre
Mathias PETRICOUL, conseiller municipal UMP Martigues
Virginie PEPE, conseillère municipale UMP Port-de-Bouc
Michel LEBAN, responsable UMP Istres
Christian TAORMINA, responsable UMP Port-Saint-Louis-du-Rhône
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Je ne suis pas communiste du tout, mais pour une fois, Charroux a raison ! A quand un référendum sur cette métropole ?? Sommes-nous en DEMOCRATIE, oui ou non ?? L’autodétermination, le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes, c’est pour faire joli sur le papier, ou on se décide à l’appliquer ?
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Qui veut tuer son chien l’accuse de la rage.
C’est ce qui me vient à l’esprit quand je lis les marseillais accuser les élus opposés à la métropole de “vouloir conserver leur pré carré”… Comme si les élus marseillais n’avaient aucunement l’intention de leur coté d’étendre LEUR pré carré au reste du département, voire de la région !!! LOL
Vous avez raison les gars : plus c’est gros, plus ça passe…
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Marseille est la seule grande ville de France qui ne bénéficie pas du support de son agglomération. Elle a certes ses responsabilités (enfin ses décideurs ont) mais cette situation n’est plus tenable.
Aujourd’hui on comprend bien que les autres ne veulent pas partager le magot qu’ils se sont taillés sur le dos de la bête.
Je mettrais un bémol pour Fos/Martigues qui supportent tellement de pollution que leur faible imposition constitue une (maigre) compensation.
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Mr Charroux et bien d’autres ne pensent pas l’aire métropolitaine marseillaise (c’est un fait, elle existe) comme ils devraient la penser, il compare les Bouches-du-Rhône avec le Gard en omettant de savoir que l’aire urbaine de “Marseille-Aix-en-Provence” (terme INSEE) est la troisième plus importante de France, compte plus d’1 600 000 habitants et 68 communes (dans le 13) dont plus de 40% des habitants travaillent au sein du pôle urbain principal ! C’est pas le Cantal ici ! Il y a des enjeux monstrueux et communs à tous les provençaux auxquels il va falloir s’atteler très rapidement, si Marseille tombe toute son aire métropolitaine tombera avec elle. – Un Marseillais né à Aubagne, qui se forme dans les quartiers nord, bosse à Vitrolles, qui ne se promène pas avec une kalash, sait ce qu’est une poubelle et ne fout pas le feu aux camps de Roms ! bref un métropolitain de fait.
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@MG Beaucoup de Marseillais pensent que l’aire métropolitaine a besoin d’un investissement massif de la part de l’État et non pas seulement la commune de Marseille, rassurez-vous on va pas vous bouffer 😉
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Ce soir je suis allé à une réunion organisée par certains représentants des 109 communes contre la Métropole.
J’y ai appris que la ville de Marseille avait un déficit d’un Milliard 800 millions d’Euros.
La Cum pour ce qui la concerne un milliard 600 millions d’Euros.
La question, ce deficit est compris dans le déficit global de la France de 2 000 milliards d’Euros, ou il vient en plus.
D’autre part si l’on ajoute tous les déficits des 118 autres communes qui vont constituer la Métropole, à combien on arrive.
Ce chiffre serait très intéréssant à connaitre pour tout le département.
Donc Métropole parisiènne,ou Métropole provençale, c’est ces chiffres là qui vont arbitrer.
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