Chambre avec vue sur squat, le calvaire des riverains du boulevard Moncada

Reportage
le 5 Août 2019
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Ils vivent dans un des rares immeubles encore habités du boulevard Moncada. Leurs voisins immédiats sont des squatteurs d'origine nigériane, contraints de vivre dans le plus grand dénuement. Ils désespèrent de voir évoluer leur situation malgré le projet Euroméditerranée qui avance.

Un migrant revient de la corvée d
Un migrant revient de la corvée d'eau,boulevard Moncada.

Un migrant revient de la corvée d'eau,boulevard Moncada.

Elle n’a de boulevard que le nom, cette artère désertée où les ateliers de mécanique côtoient les rares maisons encore habitées. Ici, l’opération d’intérêt national Euroméditerranée se déploie lentement dans son second périmètre. Elle y transforme le noyau villageois des Crottes dont le boulevard Moncada. Au numéro 25, les habitants vivent le revers d’un futur […]
10 ans d'indépendance
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UN COMBAT

Commentaires

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  1. Piou Piou

    On vit dans une zone de non-droit, et les pouvoirs publics, financés par nos impôts, ne font rien et/ou se dédouanent de leurs responsabilités. Et les citoyens se laissent convaincre par ce discours d’impuissance, alors qu’il est de la responsabilité des autorités administratives de faire respecter l’ordre public (tranquillité, salubrité, sûreté, sécurité publiques). J’espère que les voies contentieuses permettront de rappeler à l’Etat et la Ville ses obligations en matière de maintien de l’ordre public et d’accueil des migrants.
    Et en passant : on ne peut pas vous refuser le dépôt de plainte. Si un agent de police se montre récalcitrant, demandez à parler à l’officier de police judiciaire, en général ça suffit pour que l’agent se souvienne qu’il n’a pas le droit de refuser d’enregistrer une plainte.

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  2. Rémi13006 Rémi13006

    Premier article lue et première bourde au bout d’un paragraphe …. Cela ne donne pas trop confiance envers votre journal. Monsieur Gilles avez vous pris au moins le temps de vérifier vos dire ? Le 27 boulevard Christophe Moncada n’est pas un squat … Mais un bureau partagé toujours ouvert …. Entre la photo présentée, l’homme qui part dans l’autre sens … Bref moi ça me fait peur …

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    • Julien Vinzent Julien Vinzent

      Bonjour,
      notre journaliste n’a pas commis d’erreur, si ce n’est qu’il y a deux “27”. Sur la photo de l’article, on aperçoit en effet une enseigne “27”, qui correspond au bureau partagé que vous évoquez. Mais si l’on suit le fil des numéros du boulevard Moncada, il se situe en fait avant le n°25 (autre enseigne blanche qui apparaît en arrière-plan sur la photo). Le n°27 “officiel” est bien le bâtiment qui suit.

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    • Rémi13006 Rémi13006

      Pourtant nous travaillons bien au 27 et référencé comme tel sur google map. il me semble important de le signaler ou de montrer “une photo plus juste”. des clients viennent nous voir, la photo peut désinformé. Merci pour votre réponse en tout cas 😉

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  3. PromeneurIndigné PromeneurIndigné

    Que fait la police municipale ? Nos décideurs ont-ils oublié :”
    l’Article L2212-2 du Code Général des Collectivités Territoriales ”
    La police municipale a pour objet d’assurer le bon ordre, la sûreté, la sécurité et la salubrité publiques. Elle comprend notamment :
    1° Tout ce qui intéresse la sûreté et la commodité du passage dans les rues, quais, places et voies publiques, ce qui comprend le nettoiement, l’éclairage, l’enlèvement des encombrements, la démolition ou la réparation des édifices et monuments funéraires menaçant ruine, l’interdiction de rien exposer aux fenêtres ou autres parties des édifices qui puisse nuire par sa chute ou celle de rien jeter qui puisse endommager les passants ou causer des exhalaisons nuisibles ainsi que le soin de réprimer les dépôts, déversements, déjections, projections de toute matière ou objet de nature à nuire, en quelque manière que ce soit, à la sûreté ou à la commodité du passage ou à la propreté des voies susmentionnées ;
    2° Le soin de réprimer les atteintes à la tranquillité publique telles que les rixes et disputes accompagnées d’ameutement dans les rues, le tumulte excité dans les lieux d’assemblée publique, les attroupements, les bruits, les troubles de voisinage, les rassemblements nocturnes qui troublent le repos des habitants et tous actes de nature à compromettre la tranquillité publique “;

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  4. neplusetaire neplusetaire

    Il faudrait certainement filmer la réalité de ce qui se passe et balancer tout cela sur internet pour qu’il y ai un début d’intérêt. Je me suis toujours demandée si cela n’était pas prémédité de laisser pourrir la situation pour faire partir les personnes qui pourraient gêner dans la restructuration projets ANRU, EUROMEDITERRANEE. Abandon total des institutions.

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  5. ALIBI ALIBI

    Ben je crois que c’est tout à fait ça…
    Laisser moisir ou pourrir, au choix.
    Je me souviens de blindés sur le Vieux Port cet hiver (touristes où étiez-vous ?), des beaux garçons de la Police tout en armes de guerre pour faire reculer les horribles gilets jaunes qu’allaient nous mettre une révolution sur la gueule !
    Et là bd Moncada, c’est un peu plus désert. Où qui sont ? C’est les vacances, c’est la transhumance. Oh les gars.
    Non, non, non et non. Hier, j’en témoigne, y’avait tout un tas de cars de CRS pleins vers les 8h50. Qu’ont-ils fait ? Je ne saurais vous le dire me rendant au travail.
    Euroméd arrive à sa vitesse. Faut pousser les pauvres, ou pousser les pauvres les uns contre les autres, ou pousser les pauvres à pousser les pauvres, etc.
    La prostitution des nigérianes (y compris jeunes) c’est pas d’hier. Réveillez-vous, ça fait plus de 10 ou 15 ans qu’elles sont sur les trottoirs de l’Europe occidentale. Mais quand cette misère vient sous les fenêtres, c’est lourd d’en être les témoins au quotidien.
    Les hommes sur les chantiers à faire les soutiers (il faut s’interroger aussi sur qui les fait travailler pour une misère !!!) et les femmes à vendre leur corps (comment est-ce encore possible en 2020 ?)
    Un joli quartier Bougainville.

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