[Vu sur le web] Un documentaire raconte la rue d’Aubagne à travers ses habitants

On y suit la petite Izza, fil rouge du documentaire et petite dernière d’une famille de boulangers, qui dévale chaque jour “sa” rue en trottinette et voit le monde avec ses yeux d’enfants. Puis les portraits défilent : les entretiens sont menés dans l’intimité, au cœur des appartements ou des lieux de travail des habitants. On y découvre des histoires familiales souvent cabossées, parfois dramatiques, toujours en lien avec la figure de la mère, “cet être insondable”. Celle de Daniel, le coupeur de feu, rejeté par sa famille en raison de son homosexualité. Un peu plus loin, on rencontre Sophie, qui a “fait le deuil de la perfection en devenant mère”. Plus bas, on s’immisce chez Jean-Louis, arrivé du Bénin il y a quelques mois, après avoir perdu sa maman à l’âge de six ans. La jeune Mayleine, elle, a fui seule l’Alsace et la soumission imposée par sa famille très catholique. Les histoires individuelles s’entremêlent pour tisser une grande histoire de Marseille et rendre l’intime universel.