Une réserve d’art municipale occupée par une casse auto clandestine
Jean Bouin, Ganay : les deux noms évoquent immanquablement les deux tribunes du Vélodrome. Leurs statues réalisées en 1922 et 1938 par des artistes marseillais reconnus trônaient d’ailleurs sur le parvis du stade. Jusqu’à leur déménagement, en parallèle des grands travaux. Lancée sur leurs traces, La Marseillaise les a retrouvées dans un entrepôt municipal du 15e arrondissement, après l’intervention de l’adjoint à la maire de Marseille délégué au patrimoine Éric Méry.
Difficile de parler de “réserve” pour ce lieu où s’était installé un atelier mécanique clandestin, après avoir changé les verrous. “Le bronze de l’athlète aux sept records mondiaux gisait par terre comme un encombrant bon à jeter. Les morceaux de marbre disloqué du Ganay étaient sur des palettes”, raconte La Marseillaise. De nombreuses œuvres et éléments patrimoniaux s’y trouveraient.
Source : La MarseillaiseCommentaires
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Une annexe du Mac sans doute
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On voit ici à quel point le patrimoine de la ville passionnait l’équipe Gaudin : “m’en fouti” était la règle de “gestion”. Ce qui permettait à n’importe qui de faire n’importe quoi n’importe où, après avoir éventuellement “changé les verrous”.
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Si vous voulez des adresses de casses clandestines dans le 15e , y a qu’a demander ! A mon avis c’est l’arrondissement de non droit par excellence. Mais je n’y vois jamais de policiers.
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