Une marche blanche afin de demander justice pour les victimes d’assassinats

fusillades
Bref
le 3 Mai 2023
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Mercredi 3 mai, environ 500 personnes ont défilé pour demander que cessent la violence et les fusillades liées au trafic de stupéfiants. (Photo C.By.)
Mercredi 3 mai, environ 500 personnes ont défilé pour demander que cessent la violence et les fusillades liées au trafic de stupéfiants. (Photo C.By.)

Mercredi 3 mai, environ 500 personnes ont défilé pour demander que cessent la violence et les fusillades liées au trafic de stupéfiants. (Photo C.By.)

De la dignité et des larmes. Ce mercredi 3 mai, quelque 500 personnes ont défilé depuis le collège Izzo (3e) jusqu’à la mairie de Marseille. Cette marche répondait à l’appel du collectif des parents et habitants de la Joliette, créé après la fusillade qui a occasionné la mort d’un garçon de 16 ans et blessé très grièvement un adolescent de 14 ans, dans la nuit du 2 au 3 avril dernier. Des membres des collectifs Alehan – qui accompagne les familles de victimes d’assassinats -, des Femmes de Felix-Pyat et du Groupe de veille de la Busserine étaient également présents.

Le cortège – parti du collège Izzo où les jeunes pris pour cible étaient ou avaient été scolarisés – a, dans un premier temps, fait une halte rue Vincent-Leblanc là où le drame a eu lieu. Dans un silence impressionnant, proches des victimes, enseignants, parents d’élèves de l’établissement scolaire et collégiens, ont déposé des roses blanches sur place. Avant de reprendre leur marche en direction de la mairie. Plusieurs élus étaient présents et le maire, Benoît Payan (DVG) est allé au devant du défilé, sur le Vieux-Port.

Devant la mairie, plusieurs membres des collectifs ont pris la parole. Pour honorer la mémoire des victimes des fusillades, liées aux réseaux de trafic de stupéfiants ou non, et pour demander “que la justice passe”. “Depuis des années, tout se sait, mais rien ne se dit”, a plaidé un des porte-paroles, tandis qu’un autre rappelait qu’il n’est pas concevable “que nos enfants de 14, 15 et 16 ans” puissent mourir dans de telles circonstances. Depuis le début de l’année 17 personnes sont décédées lors de fusillades à Marseille.

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