Une fresque en céramique du lycée Colbert détruite

Son travail est indissociable de l’œuvre architecturale de Fernand Pouillon. Porche d’école signée Egger ou Pouillon, immeubles du Vieux-Port : on retrouve les céramiques géométriques de Philippe Sourdive aux quatre coins de Marseille. Cela ne sera plus le cas au lycée Colbert, construit par les deux architectes et labellisé au titre du patrimoine contemporain remarquable. Selon nos confrères de La Marseillaise, le proviseur aurait fait procéder à la destruction de la fresque en céramique pour des raisons de sécurité. Celui-ci craignait de voir des morceaux de céramique blesser des passants en se détachant du mur. Le journal cite également la région et la direction des affaires culturelles, visiblement tenues à l’écart de cette décision et de ces conséquences.

“C’est scandaleux et hallucinant. Je suis écœurée depuis des années du traitement en Provence de l’œuvre de Fernand Pouillon”, proteste Catherine Sayen, présidente de l’association Les Pierres Sauvages de Belcastel. La dernière compagne de Fernand Pouillon prend pour exemple la cité universitaire des Gazelles à Aix-en-Provence et l’ancienne bibliothèque municipale à Saint Charles (lire notre article).