Une élue de la majorité Rubirola lui demande de négocier la fin de la grève des cantines
“Saisissez-vous du dialogue social avec les agents municipaux des écoles et recrutez beaucoup plus massivement pour combler le déficit chronique d’encadrement des enfants.” L’adresse, qui appelle à “sortir de l’inaction” face à la grève chronique des cantines marseillaises, émane d’une conseillère métropolitaine élue dans les 4/5, en 11e place derrière Michèle Rubirola.
Prune Helfter-Noah, militante La France insoumise issue de la liste écologiste Debout Marseille, s’interroge dans cette lettre ouverte : “Depuis le temps que les agents municipaux font grève, malgré l’impact très fort des grèves sur les familles, comment se fait-il qu’ils n’aient pas obtenu gain de cause ?” À côté des “raisons financières, organisationnelles, politiques, stratégiques”, elle considère que le dossier traîne parce “qu’il s’agit seulement d’affaires de « bonnes femmes »”, les agents concernés comme celles qui doivent gérer cette bousculade des emplois du temps.
Au-delà de la grille de lecture féministe, cette prise de position publique venue d’une des composantes de la majorité témoigne de l’impatience grandissante face aux fermetures récurrentes, exacerbée par le protocole sanitaire.
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La misère est vraiment un vrai business…. Je serai curieux de voir le marché public et surtout les indicateurs de performance exigée des opérateurs… Et à côté de ça, le service communal d’hygiène et de santé manque cruellement d’effectifs pour mener ses missions et notamment les procédures où l’hébergement des personnes seraient à la charge des bailleurs avec substitution de la collectivité et de l’état en cas de carence. De même pour ladi ision péril dont l’alerte publique n’a pas changé grand chose. C’est quand même dommage ce mode pompiers avec des dispositifs exceptionnels qui perdurent et l’absence de volonté d’appliquer le droit commun, moins coûteux .
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