Un rassemblement devant la mairie pour dénoncer “l’état déplorable de certaines écoles”
Ce jeudi, le collectif Marseille écoles dignes pour tous a appelé à un rassemblement pour dénoncer l'état des écoles marseillaises.
Ce jeudi vers 9 h 30, une quarantaine de personnes se sont rassemblés sur le parvis de l’hôtel de Ville, sous l’impulsion du collectif Marseille écoles dignes pour tous. Créé il y a quelques mois, il est composé de plusieurs groupes de parents d’élèves d’écoles du 3e et du 15e arrondissements (Révolution Jet d’Eau, Parc Bellevue, la Maurelette, Canet-Jean-Jaurès et Saint-André Barnier), ainsi que des syndicats Sud Éducation et CGT Territoriaux. Pour Kenza Balahadji, membres du collectif, c’est le “ras-le-bol de l’état déplorable dans lequel se trouve certaines écoles” qui les réunit.
Lors des prises de parole, les revendications sont claires. “On veut des écoles propres, sûres et fonctionnelles. On veut des rénovations urgentes, nos enfants méritent mieux que ça, déclare Kenza Balahadji. Avant d’ajouter que “la mairie parle beaucoup du plan écoles, mais lâche seulement des miettes.”
Un discours difficile à entendre pour Pierre-Marie Ganozzi, adjoint au maire en charge du plan écoles : “Je veux bien que certains se plaignent que ça ne va pas assez vite, mais on fait quatre fois plus de travaux par an. Avant, 10 millions d’euros étaient dépensés dans les écoles, maintenant, on est à 40 millions chaque année. On avance et on crée des choses étape par étape.”
Commentaires
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Juste avant la parution du dossier de “Libération” sur l’état des écoles de Marseille, “la honte de la République”, en février 2016, le site internet de la Mairie vantait l’action de la nullicipalité en ces termes : “en 20 ans, 37 écoles ont été construites ou entièrement réhabilitées”. Soit moins de 2 par an. Plus de 430 écoles n’avaient donc fait l’objet d’aucune intervention significative.
On peut reprocher des choses à la municipalité actuelle, mais sans doute pas d’ignorer l’immense retard à rattraper sur ce sujet. Quelles que soient les impatiences, évidemment légitimes, il paraît peu plausible de rattraper en l’espace d’un seul mandat l’inaction d’un quart de siècle sur plusieurs centaines d’écoles.
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Sans avoir aucune opinion sur le fond du dossier, juste factuellement, la mairie indique avoir investi 150 millions d’euros entre 2020 et 2026 (https://www.marseille.fr/education/actualites/renovation-ecoles-travaux-du-quotidien), ce qui fait 25M par an et non 40 comme l’indique PM Ganozzi.
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oui bon sur un autre site de la même mairie on passe à 35 millions
https://www.marseille.fr/ecoles#plan-ecoles
Quel que soit l’embellissement des choffres par Ganozzi, ça reste toujours plus que l’équipe Gaudin
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oui, d’ailleurs sur la page que je cite, les 150 millions sur 6 ans deviennent aussi 35 millions/an dans le paragraphe suivant.
C’est assurément plus que Gaudin, mais il est mort… Et le chantier des écoles était la priorité des priorités des cette équipe municipale, ce qui justifiait une certaine indulgence concernant la lenteur de certains autres dossiers (les piscines, par exemple).
Donc d’ici 2026 il s’agira de présenter un bilan un peu plus précis de l’action municipale dans ce domaine — ne serait-ce que pour ceux, dont je fais partie, qui ne sont pas concernés directement et donc ne sont pas spécialement au courant de ce qui est fait.
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Ces curieux ces collectifs apparus après 2020 pour reprocher à la mairie de ne pas aller plus vite.
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C’EST !!!!
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Toutes les municipalités communiquent sur les millions engagés pour la rénovation ou la construction des écoles mais quel est le montant consacré à l’entretien pourtant indispensable si l’on ne veut pas se retrouver d’ici quelques années avec à nouveau des écoles en mauvais état ?
Pour les comptables qui nous gouvernent construire c’est bien c’est de l’investissement entretenir c’est mal c’est du fonctionnement
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Alors, si j’ai bien compris (ce qui n’est probablement pas le cas, tant je m’y perds dans ce dossier), il y a un énorme plan à 1,5milliards (en partie financé par l’état) qui vise à la (re-)construction et les 40 (ou 35 ou 25) millions par an sont pour les travaux d’entretien (et donc dépenses de fonctionnement).
J’ai bon?
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Une partie du financement celle de l’ État se fera sur nos impôts , une partie la plus grosse par emprunts garantis par l’État
Le fonctionnement ne peut pas subventionné par l’État
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Oui, je répondais juste à votre premier commentaire en disant qu’à mon avis, les sommes indiquées dans l’article sont des dépenses de fonctionnement (si qqn veut bien confirmer ou infirmer…)
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