Tasers, flashball et gilets pare-balles à venir pour la police municipale

Bref
le 12 Avr 2012
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"Je ne vais pas être le chef des gardes champêtres". C'était le message du nouveau directeur de la police municipale de Marseille Marc Labouz à l'occasion de sa prise de fonction en janvier. On n'en doute plus : l'équipement des fonctionnaires en "armes non létales" et gilets pare-balles devrait être entérinée au prochain comité technique paritaire, a confirmé ce matin Jean-Claude Gaudin, qui avait déjà laissé entendre en décembre qu'il serait prêt à changer de position sur le sujet.

Pas encore tout à fait au point sur la terminologie (le maire a parlé de folcheball puis de laser), il justifie cette mesure par l'évolution du contexte et des missions de la police municipale, ne cachant pas avoir été convaincu notamment par son adjointe chargée du sujet Caroline Pozmentier.

Pour être "non létales", le flashball et le taser n'en sont pas moins des armes. La première a d'ailleurs, après la mort fin 2010 d'un résident d'un foyer de travailleur dans le 15e touché par un policier, été récemment en question au procès d'un policier qui avait tiré sur un lycéen lors d'une manifestation à Nantes, lui faisant perdre l'usage d'un oeil. L'usage du taser étant lui aussi contesté par des organisations de défense des droits de l'homme. D'où il ressort au minimum que la formation sera déterminante. Pas sûr aussi, contrairement au gilet pare-balles, que cela protège les policiers municipaux contre des attaques comme celle qu'ils ont subie mardi dans le 13e, où une voiture a été la cible de tirs

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