Règlement de comptes : la famille d’une victime collatérale en appelle à l’État
La marche blanche en mémoire d’Egin a traversé ce dimanche le Plan d’Aou, cité où le jeune homme a grandi. À 30 ans, ce jeune homme sans histoire est tombé sous les balles d’un règlement de comptes fin mai à l’Estaque, alors qu’il n’était pas visé par les meurtriers d’un homme du même âge. La famille a fait de cette manifestation un moment d’interpellation des pouvoirs publics, rapporte 20 minutes. Reprochant au maire son absence de réaction suite au décès du jeune homme, une des sœurs fustige la Ville pour l’état d’abandon des quartiers : “Les quartiers Nord sont délaissés. On n’a pas le droit de laisser jouer nos enfants dehors. On est condamné à rester chez nous”.
La famille d’Egin veut faire entendre sa colère jusqu’au plus haut sommet de l’État ainsi qu’elle l’a confié à 20 Minutes : “Nous voulons rencontrer le ministre de l’Intérieur pour trouver avec lui des solutions pour la sécurité de nos enfants. Nous voulons être reçues par le président de la République, sommes prêts à entamer une grève de la faim et manifester devant l’Elysée pour cela !“
Source : 20 minutes
Commentaires
L’abonnement au journal vous permet de rejoindre la communauté Marsactu : créez votre blog, commentez, échanger avec les autres lecteurs. Découvrez nos offres ou connectez-vous si vous êtes déjà abonné.
Vous avez un compte ?
Mot de passe oublié ?Ajouter un compte Facebook ?
Nouveau sur Marsactu ?
S'inscrire
Qui osera dire encore qu”ils peuvent bien se tuer entre eux” , qu’il s’agit juste “d’un règlement de compte”, que la victime était “connue des services de police” et donc implicitement méritait la mort !?
Quand certains s’arrogent le privilège de la violence jusqu’à infliger des exécutions, alors que l’Etat s’interdit la peine capitale, que reste-t’il de l’Etat de droit ? On ne mérite par l’attention du ministre de l’intérieur tant qu’aucun bétonneur d’aéroport n’est lésé ?
Se connecter pour écrire un commentaire.