Quatre équipes choisies pour la rénovation de la Plaine
La société d’aménagement et d’équipement Soleam a retenu quatre agences d’architectes et de paysagistes destinées à réhabiliter la place Jean-Jaurès. Selon La Provence, qui révèle la liste, il s’agit des agences Laverne, de Christine et Michel Pena, de Neveux et Rouyer Paysagistes et de l’agence de Valence APS. Après un approfondissement des projets, l’équipe lauréate sera ensuite désignée dans six mois.
Pour la Soleam, qui intervient pour le compte de la ville de Marseille, il s’agit de “permettre aux différents usagers de mieux cohabiter et d’optimiser le marché”. Mais le projet suscite de fortes craintes dans le quartier, comme en a témoigné la concertation préalable menée en décembre par le cabinet Res Publica. La livraison est prévue en 2019 pour un budget de plus de 10 millions d’euros.
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Très satisfait que ce dossier semble avancer comme prévu malgré les menaces de certains “zadistes” locaux.
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Lors d’une réunion festive dans le parc, je n’ai pas rencontré des “zadistes”-forcenés-extrémistes- mais des habitants du quartiers et des usagers des lieux publics, commerces, cafés, marché etc.. inquiet de la “vieuporisation” possible : ce quartier de la plaine a une identité et une vraie vie de quartier, ses habitants fréquentent les commerces et services et parcourent l’espace public. Il a une originalité, par ses resto, bistrots, commerces pas pareils. Par ses tags et affiches où l’on sent un certain engagement, un certains militantisme. S’il s’agit de faire quelque chose de tout propre tout vide, qui fleure bon la lavande, et le café starbuck, ce quartier perdra son âme. C’est un quartier qui vit, je lui souhaite longue vie.
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S’agissant de la pseudo “concertation” j’ai moi-même participé en tant que citoyen du quartier à l’une des réunions à laquelle il fallait au préalable… s’inscrire via une adresse e-mail dédiée (!). Le mode opératoire auquel j’ai assisté est absolument scandaleux : il ne s’agissait absolument pas de concertation, mais de quelque chose censé être pépère où les gens de Res Publica et de la Soléam ont fait mine de concerter alors que TOUT était d’évidence joué d’avance ! Au début, la parole n’a pas été distribuée spontanément car il y avait un powerpoint de communication légnifiante à montrer aux gens, ce qui était du temps de gagné, n’est-ce pas… Et pour avoir un “début de début” de réponse presque concrète sur certains points essentiels, il fallait s’armer de patience en reposant souvent une 2ème, voire 3ème fois, la question. Quant aux soi-disant “compte-rendus” des réunions publiés par la Soléam sur son site web, j’ai bien évidemment lu celui de la séance à laquelle j’ai participé. J’ai notamment regardé la transcription écrite de mes propos : cela a été tronqué et subjectivé au sens des commanditaires (mairie centrale + Soléam). Cela ne reflète absolument pas la réalité des remarques et questions formulées !!! En somme il s’est agit pour eux la chose suivante : cachez ces questions délicates que je ne saurais retenir pour ne pas créer davantage de vagues… Cette farce est vraiment scandaleuse ! C’est une honte de se moquer ouvertement à ce point des citoyens du quartier… tout en osant prétendre le contraire…. !
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C’est curieux que l’on ne parle pas également du comportement de certains “participants” et forains lors de ces “concertations”.
Il est assez curieux également de constater finalement que ceux qui “défendent” La Plaine souhaitent le statu quo pour l’emprise de la voiture sur cette place, le statu quo d’une place dégradée ou les enfants jouent dans des espaces dangereux et peu adaptés, le statu quo d’immeubles dégradés par des tags sans talent et des affichages sauvages, le statu quo d’un marché forain surdimensionné et redondant dans son offre, souvent irrespectueux des règles de nettoyage et de respect de l’espace public. La Plaine n’a pas vocation depuis sa création a être un lieu à y faire ce que l’on veut, quand on veut, comme on veut au détriment de ses habitants, de leurs enfants et du respect de l’espace public.
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Attention, il ne faut pas confondre les choses… La plupart des conditions de vie du quartier que vous citez à juste titre sont le fruit notamment d’une déficience patente , honteuse, inadmissible, des politiques publiques locales ! On peut citer par exemple : dégradation du bâti du fait de l’absence de mesures contraignantes, non valorisation du patrimoine commun et des espaces publics, espaces verts et espaces ludiques pour les minots laissés à l’abandon, éclairage public défaillant de façon chronique, etc… Sans oublier HELAS le ramassage des déchets et le nettoyage des rues du quartier effectués à la sauce du syndicat FO Territoriaux, c’est-à-dire selon le tristement célèbre mode TGV “pas fini, voire pas commencé, déjà parti” ! En d’autres termes, plutôt que de focaliser sur les responsabilités présumées des gens du quartier, essayons d’avoir un raisonnement distancié et objectivé sur les raisons ayant conduit à une relative dégradation globale en certains endroits. Les manquements publics de l’actuelle municipalité, que je viens de citer, sont évidents, non ? Ce qui rend d’autant plus risible, si l’on ose dire, les postures de communication politicienne de la mairie centrale et de la Soléam. Il est ainsi regrettable que le cabinet Res Publica ait accepté de manger dans la gamelle d’argent public (c’est-à-dire l’argent des contribuables locaux) distribué par Jean-Claude Gaudin afin d’organiser cette pseudo “concertation” indigne et irrespectueuse.
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Je suis d’accord en tous points avec le constat de base et toutes les carences des équipes municipales et métropolitaines que je ne cesse par ailleurs de souligner à chaque occasion qui m’est donnée. Dans le cadre présent, ce qui m’irrite au plus haut point c’est qu’une possibilité est offerte au moins d’améliorer le cadre de vie et qu’elle est rejetée quasiment en bloc au nom d’une sorte de mise sous cloche de la Plaine au profit de certains (forains notamment) qui n’habitent pas forcément sur place au demeurant. Cette posture a pour conséquence de défendre des situations inacceptables.
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Même s’il est toujours bon de le vérifier dans le concret, il ne fallait pas trop s’attendre, avec cette équipe municipale, à une concertation réelle, sérieuse, qui soit autre chose qu’une mascarade. Interwiewé par Marsactu, Gérard Chenoz, adjoint au maire et président de la soleam, ne déclarait il pas à propos de cette “concertation”: “Et franchement je le regrette presque : si on avait fait ça discrètement…personne n’aurait rien dit” (!!! article “La plaine n’est pas un canton suisse” 18 dec). C’est vous dire mossieur ‘ Chez ces gens là, on ne pratique bien la concertation qu’avec des gens “civilisés” comme les fonds de pensions, autour d’une table de casino, comme l’a bien démontré la précédente “opération de rénovation profonde et ambitieuse” de la rue de la république. Et avec les résultats qu’on connait, qu’il s’agisse du taux d’occupation de logements (alors qu’on a chassé bien des marseillais), qu’en matière de dynamisme économique et commercial et de façades potemkine…Mais ces gens là n’ont pas de véritables raisons de changer leurs mauvaises manières : La précédente adjointe à l’urbanisme de marseille, avec les résultats qu’on connait en matière d’habitat indigne (40 000 appart) de plan de rénovation en carafe et/ou à l’arrêt n’a t elle pas été récompensé du hochet de la présidence d’euromed ? Gérard Chenoz a lui aussi le droit de rêver…
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Je pondère en me faisant un peu l’avocat du diable. Géard Chenoz parlait du comportement de certains “plainards” et forains lors des concertations, qui n’ont pas permis aux propriétaires et habitants de s’exprimer. Je suis bien loin d’approuver les méthodes de cette municipalité, par contre je n’approuve pas non plus les individus qui ne respectent pas et dégradent l’espace public (et privé du reste).
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