Narchomicides : plusieurs centaines de personnes manifestent en hommage aux victimes

Dix-sept
Bref
le 14 Sep 2024
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Narchomicides : plusieurs centaines de personnes manifestent en hommage aux victimes
Narchomicides : plusieurs centaines de personnes manifestent en hommage aux victimes

Narchomicides : plusieurs centaines de personnes manifestent en hommage aux victimes

Devant le palais de justice ce samedi 14 septembre, le cortège venu de la Joliette en hommage aux victimes du narcotrafic est accueilli par les applaudissements des militantes féministes réunies, comme dans toute la France, en hommage à Gisèle Pelicot.

La minute de silence qui a lieu quelques minutes plus tard se tient “aussi en hommage aux victimes de féminicides, car il y en a dans nos rangs“, précise Laetitia Linon, membre du collectif Alehan, qui appelait à cette nouvelle marche blanche. Comme souvent, les rangs sont clairsemés au départ de la Joliette, malgré les 17 morts en 2024 et le triste record de 43 victimes en 2023. “On parle d’une accalmie, mais ce n’est pas vrai, analyse Karima Méziene. Ces assassinats sont un cancer dont les métastases se répandent partout en France.” La présidente de l’association se félicite que l’enquête parlementaire qui s’est tenue au printemps a permis de faire avancer la prise de conscience en France. “On a parlé du risque d’une guerre perdue contre le narcotrafic, de mexicanisation, mais derrière, on attend toujours des mesures concrètes.” Sur ce sujet comme d’autres, les incertitudes institutionnelles ralentissent les prises de décision des pouvoirs publics. “On a eu des rendez-vous en préfecture, mais on en est déjà au deuxième préfet.” Le successeur de Michael Sibilleau, à la délégation pour l’égalité des chances, a récemment rejoint Matignon.

Benoît Gilles
Journaliste

Commentaires

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  1. Alceste. Alceste.

    De quelles victimes parle t’on ? : Des acteurs du “traffic” ou bien des personnes qui sont mortes de balles perdues ou bien qui n’avaient strictement rien à voir avec ces trafiquants et qui se trouvaient là au mauvais moment et au mauvais endroit.

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    • julijo julijo

      ????? vous avez un doute ?
      les quelques centaines de personnes rendent hommage au victimes de NARCHOMICIDES ! elles se joignent à l’hommage à g.pelicot et aux victimes de féminicides.
      un doute sur quoi ?

      alors, les “acteurs du traf(f)ic” seraient des victimes ???
      vous avez bien lu ??

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    • petitvelo petitvelo

      Et même si c’était le cas. Il ne faut ignorer aucune mort … si “être acteur du trafic” suffit à ne plus avoir droit à la vie et si ‘ils peuvent bien se tuer tant que ça reste entre eux”, alors on découpe la société en deux : celle avec la justice pour tous et le monopole de la violence à l’Etat, et celle de la loi de la jungle. Le problème étant que la bascule est facile : le consommateur, le chouf mineur ou clandestin, le voisin qui n’a pas dénoncé … qui est “acteur du trafic” ? Suffit-il de le déclarer “acteur du traffic” pour clore le dossier de son meurtre ? Le second problème est que de laisser circuler des gens avec un certain droit de tuer , entériner des sites “hors d’autorité républicaine”, considérer que la victime d’une balle perdue a simplement “manqué de chance” n’est pas justifiable et ne fera que renforcer les réseaux.

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  2. julijo julijo

    je suis tout à fait de votre avis, petitvelo, et je ne classe pas non plus les victimes dans une case ou une autre, selon une légitimité incertaine.
    Pour moi, « acteurs du trafic » ce sont les organisateurs de ces réseaux mortifères,
    Les acteurs du trafic, ne sont donc ni les choufs, généralement mineurs, ni les nourrices, et encore moins les voisins, que je classe volontiers parmi les victimes de ces trafics.

    Il est bien question de l’ensemble des victimes des réseaux de la drogue, collatérales par hasard calamiteux, et celles des règlements de compte.

    L’article portant de façon claire sur les narchomicides, rapportant une manifestation d’hommage, je trouve inapproprié, carrément hors de propos de poser cette question, de cette façon là, biaisée.

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  3. Patafanari Patafanari

    Peut-on dire que l’assassinat d’une trafiquante de drogue est un narchoféminicide ?

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  4. Alceste. Alceste.

    Julijo relisez cette partie de l’article:
    malgré les 17 morts en 2024 et le triste record de 43 victimes en 2023. “On parle d’une accalmie, mais ce n’est pas vrai, analyse Karima Méziene. Ces assassinats sont un cancer dont les métastases se répandent partout en France.” La présidente de l’association.
    Article et propos ambiguës et je rejoins le point de vue de Patafanari.
    Il a même été question d’élever un monument.

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