Martine Césari, vice-présidente “pas politique” de la métropole

Sa candidature à une vice-présidence de la métropole était arrivée à point nommé pour écarter de l’exécutif le socialiste Loïc Gachon, maire de Vitrolles et ainsi faire échouer la stratégie d’ouverture de Jean-Claude Gaudin (LR). La Marseillaise a eu la bonne idée d’aller à la rencontre de Martine Césari, la maire de Sainte-Estève-Janson, 354 habitants,  désormais 11e vice-présidente de la métropole. “Je ne suis pas politique, encartée nulle part et élue sans étiquette”, lance-t-elle justifiant sa candidature par une faible représentation des femmes et des petites communes.

Celle qui vise une délégation au handicap balaye toute “magouille politicarde” dans sa candidature spontanée. Elle figurait  pourtant sur la liste dressée par la maire d’Aix Maryse Joissains (LR) des représentants potentiels du pays d’Aix dans l’exécutif de la métropole. “Le 7 mars, Jean-Claude Gaudin m’a demandé si j’étais toujours d’accord pour être candidate. Finalement, le matin du vote, je découvre que je n’ai pas été retenue. Je l’ai prévenu que je me présenterais d’une manière ou d’une autre”, détaille-t-elle. Pour être élue, Martine Césari aurait selon elle bénéficié de voix de “socialistes” alors que le PS se déchirait sur la stratégie à tenir vis-à-vis de Jean-Claude Gaudin. En toute candeur ?