L’État autorise la Ville de Marseille à installer 300 caméras de vidéosurveillance en plus
La préfecture des Bouches-du-Rhône autorise la Ville de Marseille à ajouter 300 caméras de vidéosurveillance sur la voie publique, dans un arrêté signé le 15 octobre à la demande de la mairie, comme l’indique La Marseillaise dans son édition du 22 octobre. Selon les données du journal, le nombre de caméras à Marseille en 2025 est de 1 901, contre 1 558 en 2021, soit une augmentation de 22 %. Avec l’autorisation de la préfecture, le nombre total d’installations de caméras possibles monte à 2 201.
Auprès de La Marseillaise, la mairie précise que cette demande a été faite dans le cadre de “Marseille en Grand” : “Il s’agit de la phase 3 de ce déploiement avec plus de 300 nouvelles caméras en 2025-2026.” L’objectif est l’installation de 500 caméras financées à 80 % par l’État pour une enveloppe globale de 15 millions d’euros. Comme l’a rappelé la mission d’information et d’évaluation sur la vidéosurveillance, lancée par la Ville de Marseille à la demande de son opposition municipale, 190 ont déjà été installées depuis 2022. Après un moratoire sur le sujet promis par le Printemps marseillais à son arrivée aux manettes de la Ville.
Source : La MarseillaiseCommentaires
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La Préfecture autorise l’installation de caméra financées à 80% par l’Etat et si le préfet avait dit non
Qui va payer le fonctionnement de tout et ce matériel et pour quel montant ?
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et accessoirement les fonctionnaires pour surveiller les écrans…..
n’oubliez pas de sourire quand vous vous baladez en ville !
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Quels fonctionnaires ? D’ici peu, ils seront remplacés par une “intelligence artificielle” nettement plus efficace et nettement plus intrusion. L’attentat de Nice a prouvé que la surveillance humaine ne servait à rien.
Et le rêve de certains commentateurs qu’on voit moins ici, tout contents à l’idée de se faire suivre à la trace de la porte de leur domicile à celles de leurs destinations, se
réalisera. Ils se féliciteront de ce que nos faits et gestes alimenteront une joyeuse base de données dont un pouvoir autoritaire éventuel saura faire bon usage.
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