Les premières analyses de polluants éternels de la région inexploitables
Le mois dernier, la Direction régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement (Dreal, service de l’État) PACA a rendu publics les premiers résultats d’industriels concernant leurs rejets de PFAS dans l’eau, les fameux polluants éternels. Problème, La Marseillaise révèle dans son édition du jour que ces relevés sont inexploitables. Sur certains sites, une confusion entre nanogrammes et microgrammes donne des résultats 1000 fois supérieurs à la réalité. Interrogée, la préfecture reconnaît une “erreur de déclaration” qui devrait être rapidement corrigée.
En février 2023, la presse révèle la contamination de nombreux sites en France, dont certains “hotspots” dans les Bouches-du-Rhône, comme le ruisseau des Aygalades. Depuis juin 2023 un arrêté ministériel impose aux industriels d’analyser la présence de polluants éternels dans leurs rejets aqueux. Dans la région, environ la moitié des analyses attendues sont arrivées, mais pas encore exploitables donc. Au-delà des industriels, la société des eaux de Marseille a déjà commencé la détection de PFAS dans l’eau potable, obligatoire dès 2026. Si la quasi-totalité des stations semble pour le moment dans les clous,“deux situations nécessitent une attention particulière“, en cours d’enquête, précise la société des eaux de Marseille à nos confrères.
Source : La Marseillaise
Commentaires
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A la SEM, c’est des momo grammes.
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Bonjour,
Cela semble facile à corriger , entre l’analyse des resultats et le resultat à moins qu’ils aient eux même fait foirer la mesure délibérément
je cite sur la DREAL “Les résultats des industriels ayant terminé leurs campagnes sont disponibles ici :”
Commentaire: on laisse aux industriel le loisir de faire les mesures , curieux non ?
Conclusion
Il faut des analyses indépendantes ce serait plus “juste” que des pseudo analyses faite/commanditée par les industriels , je tautaulogise mais c’est tellement anormal que ca fait peter un cable …
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De nombreux contrôles sont autonomes, ça économise les contrôles à l’Etat et ça engage le déclarant ou son prestataire … le système à l’américaine où tout semble monnayable y-compris une pollution éternelle due à une entreprise en faillite et où on inflige des peines de 200 ans de prison sans rire. J’avoue préférer une approche française avec des fonctionnaires ou des agences missionnées par l’Etat : ça coûte, mais ça contrôle bien mieux. La question est: l’Etat veut-il vraiment stopper toute dérive au plus tôt ou préfère t’il laisser le temps aux entreprises de s’adapter (disons sur 50 ans)
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