Les centres sociaux manifestent pour prendre part aux discussions sur leur avenir

Les centres sociaux manifestent pour prendre part aux discussions sur leur avenir

Suite d’un mouvement commencé en octobre dernier, une manifestation réunissait les membres de l’union des centres sociaux, UCS 13, vendredi matin sous l’ombrière du Vieux-Port. Ils dénoncent l’absence des acteurs de terrain au séminaire des financeurs de la Convention Cadre des centres sociaux, qui réunira le 22 mai prochain les représentants de l’État, de la CAF et des collectivités territoriales autour de la question des missions et des moyens des centre sociaux.

Depuis l’année dernière, les centres sociaux sont fragilisés budgétairement, notamment par les baisses de prises en charge de l’État sur les contrats aidés et le désengagement financier de la Région. “Certains centres sociaux, comme celui de la Gavotte aux Pennes-Mirabeau, sont menacés de fermeture,” explique Jean-Pierre Lévy, président de l’UCS 13.

Pour les autres, les répercussions sont multiples, selon Joseph Richard-Cochet, délégué de l’union. “Il y a un enjeu financier mais aussi un enjeu de pilotage : les structures n’ont pas de visibilité sur leurs financements en 2019 et sur l’avenir des contrats aidés, il est très difficile de travailler sur leur budget prévisionnel. Et il y a aussi un problème de considération, quand une réunion sur notre avenir se tient sans nous.” En arrière-plan, l’UCS 13 s’inquiète de l’évolution des modes de contractualisation entre les acteurs publics et les centres sociaux, et de l’arrivée de nouveaux acteurs sur le terrain de l’action sociale et de loisir de proximité.