Le Tribunal de Grande Instance cherche l’apaisement

Remous
Bref
le 29 Mar 2017
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Le Tribunal de Grande Instance (TGI) de Marseille, tangue encore sous la houle d’une polémique, créé par la diffusion sur France Culture d’un enregistrement effectué lors d’une comparution immédiate, le 10 février. L’on y entendait des propos d’une rare violence, tenus par la présidente de l’audience, à l’encontre d’un jeune homme mis en cause dans une affaire de vols avec violence et lourdement condamné à l’issue de l’audience. Suite à cette diffusion, l’autorisation accordée à la radio d’enregistrer les audiences a été coupée net.

Pour ne pas laisser s’installer une ambiance délétère au sein du tribunal, ce lundi, le barreau de MArseille proposait une formation aux avocats destinée à leur faire acquérir les bons réflexes lors des comparutions immédiates face aux magistrats, apprend-on sur le site 20 minutes. L’objectif est de “savoir quels sont leurs droits et devoirs, et quels sont les moyens d’action“, explique Me Vouland, en charge de la formation. Selon lui, cette formation technique est d’autant plus essentielle “qu’il ne s’agissait pas là d’un cas isolé”.

La diffusion des extraits de l’audience, le 20 février dernier, a conduit le procureur de Marseille, Xavier Tarabeux, la présidente dutribunal de grande isntance, Isabelle Gorce et la bâtonnière de la ville, Geneviève Maillet a condamné les “propos excessifs” de la magistrate. Selon La Provence, la présidente d’audience serait sur le point d’être mutée à un poste plus discret de “juge des libertés et de la détention”.

 

 

Source : 20 minutes

Commentaires

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  1. Tarama Tarama

    Il n’y a pas que la juge qui tenait des propos honteux, la procureur était largement au niveau :
    “Vous êtes odieux et en plus, vous faites semblant de vous excuser.[…]Vous serez peut-être engagé d’ici quatre ans, cinq ans, six ans, dans une émission de télé-réalité où vous viendrez nous expliquer le bonheur que vous avez eu à agresser des gamines. Mais enfin, dans quelle société vit-on ? […] Il n’y a pas marqué sœur Teresa. À un certain niveau de gravité, je ne pardonne pas.”

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