Le trafic de cigarettes à Marseille nouvel objet des règlements de comptes
Des policiers sont placés en garde à vue dans le cadre de l'enquête autour du jeune Hedi (Photo JML)
Station Gèze, terminus du métro 2 à Marseille. C’est là que commence l’enquête sur le trafic de cigarettes publiée par nos confrères de Libération. De jeunes gens s’y rendent tous les jours pour vendre des paquets de cigarettes venus de Belgique, à 5 euros, contre le double dans le commerce. Cette contrebande liée à l’augmentation du prix légal du paquet ne cesse de croître si bien qu’à Marseille une cigarette sur deux consommées viendrait de cette vente. Conséquence : le business qui s’est installé laisse place à une rivalité entre les revendeurs qui n’hésitent, explique cette enquête, pas à s’entretuer pour garder leur marché.
Avec l’apparition de ces nouveaux règlements de comptes, une unité dédiée au trafic de cigarettes a été créée en 2019 au sein du commissariat de la division nord, pour traquer ces vendeurs assez insaisissables. “Ces jeunes ont souvent plusieurs alias, et leurs dates de naissances ne sont jamais les mêmes. Parmi eux, on trouve aussi quelques mineurs isolés qui échappent à tout travail éducatif“, indique une source de la journaliste.
Commentaires
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“une unité dédiée au trafic de cigarettes a été créée en 2019 au sein du commissariat de la division nord, pour traquer ces vendeurs assez insaisissables.”
Insaisissables ??? Ils tiennent salon dans tout le marché aux puces et à ses portes, ils y ont carrément leur stand. Et leur planque aussi quand un uniforme pointe à l’horizon.
“Ces jeunes ont souvent plusieurs alias, et leurs dates de naissances ne sont jamais les mêmes.” Donc, si je comprends, ils sont saisissables mais on ne les garde pas car ils donnent un faux nom.
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Angle “Capucins / Canebière”, ils sont 5, toute la journée, avec un scoot garé à côté en guise de nourrice. Et rien. Ils vendent, tranquilles, devant des patrouilles de Police aussi efficaces que dévouées. Je peux entendre que ce ne soit pas la mission confiée aux policiers, qu’ils se concentrent sur les atteintes aux personnes, mais dans ce cas que les pouvoirs publics cessent d’affirmer le contraire.
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