Le projet du boulevard urbain sud se décline en quatre scénarios
Les travaux du premier tronçon du Boulevard urbain sud, reliant Saint-Loup au Cabot, sont sur le point de se terminer.
Le président du conseil de territoire Marseille-Provence a enfin sorti du tiroir les études relatives à la poursuite des travaux du boulevard urbain sud, en prolongement de la L2. Comme développé dans La Provence du samedi 5 décembre, Roland Giberti vient en effet de présenter aux maires de secteur concernés par ce projet faramineux (8e et 9e arrondissement) les différentes hypothèses de tracé. La première consiste à dérouler l’axe routier, de deux fois deux voies, jusqu’à la mer au niveau de la Pointe-Rouge. Une première hypothèse qui nécessite la coupe de 1350 arbres – notamment au niveau de la pinède du Roy d’Espagne – et qui aurait un impact important sur le parc de La Mathilde (9e).
Si des mesures compensatoires sont prévues dans ce scenario, il reste fortement contesté par les associations, les riverains et la nouvelle municipalité. Concernant l’autre pomme de discorde que constituent les jardins familiaux Joseph-Ayguier, la métropole étudie une option de passage en souterrain qui nécessite un investissement de 40 millions d’euros.
La seconde option comporte un tracé qui s’arrête au Roy d’Espagne. Celle-ci permet d’épargner la pinède du Roy d’Espagne mais n’offre pas de voie de bus ni de piste cyclables à partir de cet endroit. La troisième hypothèse voit elle le boulevard urbain sud s’arrêter au début de l’avenue de-Lattre-de-Tassigny. Une solution qui risque de renvoyer la circulation vers l’avenue de la Concorde et celle de Mazargues, déjà saturées. Enfin, la quatrième option conserve un tracé jusqu’à la mer, mais qui serait uniquement réservé aux vélos et transports en commun, entre le Roy d’Espagne et la Pointe-Rouge. La Ville doit présenter sa position sur ces scénarios en janvier.
Source : La Provence
Commentaires
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j’ai travaillé il y a de nombreuses années sur le projet du BUS le profil en travers entre la Pointe Rouge et De Lattre de Tassigny prévoyait pour chaque sens une file de circulation, une file de transport en site propre ( tramway, bus ? )des espaces verts une piste cyclable des espaces verts des circulations piétonnes des carrefours à niveau et surtout pas de giratoires apparemment encore des études qui ont fini dans un tiroir pour ce qui concerne le Roy d’Espagne il n’y a pas autant d’arbres que le prétendent les riverains ils se sont plantés tout seul et la plus part menace ruine
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Les riverains ont procédé plusieurs fois au comptage des arbres ; le chiffre de 1350 con cerne l’ensemble du tracé et non la pinède du Roy d’Espagne qui en comporte de l’ordre de 300, qui ne menacent pas ruine.
Le Boulevard urbain sud c’est un doublement du trafic sur le bd Jourdan Barry au niveau de Pointe Rouge, mais le fonctionnement du carrefour sur le littoral n’a pas été étudié dans le dossier d’enquête.
Aucune étude sur le fonctionnement du carrefour Florian, déjà surchargé aujourd’hui, si le Boulevard US est en service.
Pas d’étude d’impact sur l’environnement pour la traversée des jardins familiaux Joseph Aiguier
3 carrefours saturés dès la mise en service, 7 autres proches de la saturation..
Et ce serait un progrès ?
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Dans les Calanques aussi, les arbres se sont plantés tout seuls, donc on peut les abattre ? Drôle de raisonnement !
Et venez vous promener dans la pinède du Roy d’Espagne, vous verrez qu’elle ne menace pas ruine et qu’elle est un hâvre de fraîcheur où petits et grands viennent se balader toute l’année. Elle héberge une étonnante biodiversité que des scientifiques ont recensée méticuleusement, tout comme les jardins Joseph Aiguier qu’un souterrain détruirait.
Tout ça pour faire arriver des milliers de voitures vers des carrefours saturés (demandez l’avis des riverains du Cabot, qui n’en peuvent plus) et vers le cul de sac de la Pointe Rouge. C’est un projet datant de 1933, on a changé de siècle – et de monde !
Aujourd’hui, les Marseillais veulent respirer et se déplacer sereinement. L’urgence est de préserver leurs derniers espaces naturels et non d’encourager le trafic routier.
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expliquez moi comment des carrefours qui n’existent peuvent être saturés
l’age du projet n’a rein à voir, il y a quelques années c’était la L2 donc une autoroute qui était prévue maintenant c’est un boulevard et vous avez l’air d’oublier que le secteur est entièrement urbanisé le nombre de véhicules a été multiplié part un facteur 100 voie plus les transports en commun n’ont évolué la voirie est toujours la même quand on habite au Roy d’Espagne quelles sont les possibilité de rejoindre l’est ou le nord sans passer par le centre
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Je pense qu’il faut bien lire les messages.
J’ai écrit “3 carrefours saturés dès la mise en service”. On peut subodorer que si ils sont mis en service c’est qu’ils existent. Au surplus, en écrivant cela je ne fais que reprendre ce qui est écrit dans le dossier d’enquête du Boulevrd US.
A partir du Roy d’Espagne il y a le bus n°44 qui rejoint le rond-point du Prado en 15 mn ; je l’ai pris pendant des années pour aller travailler.
Autrement en allant prendre le tunnel au Rd Pt du Prado, accès direct à l’A50 et à l’autoroute du littoral.
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Quelques autres alternatives ce qui fluidifiera la circulation :
1 – rouvrir TOUTES les rues privatisées dans tout ce secteur
2 – rendre gratuit les tunnels pour sortir de la ville au nord comme à l’est
3 – étendre la fréquence des navettes maritimes sur toute l’année
4 – créer, créer, créer de vraies pistes cyclables
5 – repenser, adapter et développer la totalité des transports en commun. Par exemple dans le secteur Morgiou-Sormiou les constructions sont démentielles et toujours le petit bus 22 obsolète dans son circuit et sa fréquence
Bref, des bonnes solutions il y en a et tout existe déjà. Faut juste que la Vassal se bouge un peu !
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S’agissant de votre point 5, j’ai déjà dit ici ce que je pensais du réseau de bus marseillais : son architecture générale n’a pas bougé depuis des décennies, à l’exception de quelques ajustements mineurs, alors que la ville et les rythmes de vie, eux, ont profondément changé.
Les lieux d’habitation et de travail ne sont plus exactement ceux des années 1970, le travail à temps partiel et les horaires variables sont apparus et se sont développés, et le souhait de disposer d’une offre de transport collectif efficace, pouvant remplacer la voiture individuelle, s’est largement imposé dans les esprits.
Résultat ? Rien. Absolument rien. Lyon, Lille et Paris ont restructuré leur réseau de bus pour tenir compte de ces évolutions : révision du tracé des lignes, de leur hiérarchie, des fréquences et des amplitudes de service, travaux de voirie pour créer des voies réservées, renforcement du service dans des quartiers récemment construits, et éventuellement baisse dans d’autres quartiers trop bien pourvus.
On attend la même opération ici. Ça coûte infiniment moins cher et c’est beaucoup plus rapide à mettre en oeuvre (il y a quand même deux ans de boulot d’analyse et de préparation à prévoir) qu’un kilomètre de métro : mais c’est peut-être parce que c’est peu sexy électoralement que tout le monde s’en fout.
Quand Martine va-t-elle se bouger ? On n’en peut plus des “horaires de vacances” quatre mois par an et d’un service conçu non pour être efficace, mais uniquement pour être emprunté par des usagers dépourvus de la sacro-sainte bagnole.
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