Le legs de Jules Cantini s’amenuise
Le legs à la Ville de Marseille du patrimoine de Jules Cantini, artiste et industriel marseillais, disparaît peu à peu dans l’indifférence. La vente de sa maison en 2012 à Eiffage sonne comme un mauvais augure souligne La Marseillaise qui consacre une enquête à la dispersion des biens de ce richissime Marseillais mort il y a 100 ans. 2500 m² sur l’avenue du Prado à l’angle du boulevard Louvain que Jules Cantini léguait, avec le reste de sa fortune par voie de testament en 1914. L’industriel et artiste avait pris soin de préciser : “La Ville de Marseille qui pourra disposer comme bon elle entendra…” En 2012, la Ville a donc décidé de vendre cette demeure à deux promoteurs qui projettent là trois immeubles de standing.
Le permis de construire a été accepté en 2015 alors même que l’Architecte des bâtiments de France lui octroie un avis défavorable, précisant que le dossier d’urbanisme ne “permettait pas d’apprécier la nature des constructions” à démolir. Quant aux trois cheminées, à la verrière et à la vasque confectionnée sur place, elles ont été bradées aux enchères à des prix ridicules et dispersés rapporte La Marseillaise, qui a suivi dans le détail le destin de ces objets sortis de l’atelier de Jules Cantini mais que la Ville n’a pas souhaité conserver.
Source : La MarseillaiseCommentaires
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La grande braderie continue,non pas celle de Lille mais celle de Marseille et tout ceci au profit des copains promoteurs.A vomir!
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Comment se fait-il que malgré un avis défavorable de l’Architecte des bâtiments de France le permis soit tout de même accordé???
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Du passé faisons table rase. Les livres d’Histoire sont pleins de références aux destructions commises en temps de guerre. Mais Marseille, c’est en temps de paix qu’on détruit tout ce qui ne ressemble pas à un immeuble “de standing”, bien carré et bien banal, toujours dessiné par un des trois architectes préférés de not’ bon maire.
Et pour les équipements collectifs qui devraient accompagner les logements (écoles, transports, piscines, gymnases…), prière d’attendre le siècle prochain : il n’y a plus de place, VinciBouyguEiffage a tout bouffé.
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Au fait, Marsactu, ce serait bien de faire, un jour, un bilan des cessions opérées par la Ville d’éléments de son patrimoine foncier et immobilier ces dernières années. Quelle proportion de ce patrimoine a été vendu ? Les fonds obtenus ont-ils financé de l’investissement ou du fonctionnement ?
Je commence à me demander si cette politique très active de vente des “bijoux de famille” ne masque pas une situation financière désespérée, et qui le sera encore plus quand il n’y aura plus rien à céder. On a quand même réussi l’exploit, ici, de vendre le siège de la RTM pour récupérer quatre sous qui seront consommés en peu d’années par les loyers de son nouveau siège !
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J’étais déjà dégouté quand les permis de démolir et construire sont apparus sur ces bâtiments, encore plus sachant qu’ils ont une valeur patrimoniale.
On va
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passer de 2 à 12 étages. Y’a bon béton.
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Pour les comptes des municipalités Gaudin,reportez vous aux différents commentaires de la Cour Régionale des Comptes et vous comprendrez vite, très vite le pourquoi du comment de cette braderie qui n’est pa neutre pour certains
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Dans quelle autre ville oserait-on brader ainsi le patrimoine historique et archéologique ? Après la carrière grecque de l’antiquité où il faudra rester vigilants malgré le recul apparent de Vinci, il faut sauver le site d’Aurelle et Saint-Nicolas, la Villa Valmer, le Zoo, les Catalans, etc. Ce qui est incroyable c’est qu’on donne à des promoteurs des terrains qui appartiennent à notre ville, et donc aux Marseillais ! Il ne faut pas hésiter à diffuser cette gabegie dans tout l’hexagone !
Cette municipalité est d’une rare indigence !
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