Le grand port maritime de Marseille se lance dans son projet “Phare”
Port de Marseille (photo : Emilio Guzman)
Le grand port maritime de Marseille (GPMM) a publié fin juillet un appel à candidature pour la réalisation de son projet, baptisé “Phare”, de reconstruction de son siège social, place de la Joliette, selon Mesinfos. Comme annoncé par ses dirigeants 18 mois plus tôt, ce projet sera réalisé dans le cadre d’un contrat de partenariat public-privé.
Le programme de reconstruction portera sur les 28 000 m2 du siège actuel pour un budget estimé à 140 millions d’euros. “Il s’agit de réaliser un ensemble immobilier qui renfermera tout à la fois le futur siège du GPMM ainsi que des espaces publics aux alentours mais également (…) des bureaux et espaces tertiaires, ainsi que des commerces et restaurants”, précise l’avis de marché. L’institution portuaire compte également procéder à la réhabilitation de la Halle J0 attenante au siège social pour y introduire des espaces d’animation.
Les candidats associant investisseurs, opérateurs immobiliers et concepteurs ont jusqu’au 15 octobre prochain pour déposer leur dossier. La signature du contrat public-privé est prévue pour mars 2025.
Source : Mesinfos.
Commentaires
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Le siège social du GPMM n’a plus rien à faire à Marseille, sa place est entre Fos et Port Saint Louis, coeur de ses activités. Avec des résultats médiocres, très très loin des dynamiques de Gênes, ou Barcelone ou des ports de la mer du Nord ! Et se lancer dans la promotion immobilière aux dépends de la ville et de la métropole ne devrait pas lui être permis. Ses terrasses du Port ont déjà contribué à tuer une grosse part du commerce de centre ville marseillais, bientôt c’est le centre Bourse qui va y passer. Pas un commerce ne peut vivre aux bas des immeubles d’Euroméditerranée, un désert urbain.
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Encore un fin connaisseur du sujet des commerces de bas d’immeubles d’Euromed. Vous savez que ça commence à fatiguer sérieusement ceux qui y habitent d’entendre ce genre “d’analyses” de comptoir ?
Et sinon lisez l’article dont ce “Bref” et tiré :
” ‘Sans fixer de typologie précise, le port indique toutefois que ces locaux annexes devront « présenter une programmation complémentaire voire différente de ce qui existe dans le secteur centre de Marseille et ce qui est projeté dans les secteurs environnants’. Cette complémentarité devra être justifiée par une note d’intention étayée et appuyée par une étude de marché.”
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Forza, je vous sais honnête et militant pour une ville plus humaine mais je comprend Barbapapa.
Un exemple récent : la nouvelle gare vient d’ouvrir avec un an de retard et c’est le bordel !
Ceux qui embarque pour l’Algérie n’ont pas accès à la nouvelle porte, on les dévie et on les stocke tout les matins en face de la semoulerie Bellevue.
Résultat, ça bloque le chemin du Littoral et ceux qui doivent aller bosser et qui sont bloqués klaxonnent à tout va presque tout les petits matins sous les fenêtres des riverains.
Alors que ces crétins qui ont organisés tout ça, gèrent la moitié du littoral de la Ville et s’occupent de promotions immobilières sans aucun mandat pour le faire, ça énerve !
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C’est quoi votre analyse des pieds d’immeuble d’Euromed, vous qui semblez maîtriser le sujet ?
A vous lire,
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@Mathilde C. vous me lirez sur mon blog quand j’aurai fini mon prochain article qui traite justement de ce sujet – la difficulté étant de ne pas perdre le lecteur. Bref ça prend un peu de temps de traiter des sujets complexes, d’où mon énervement croissant après les péremptoires d’Euromed qui fleurissent ici et là… Certains n’y ont pas foutu les pied depuis plusieurs années ou “connaissent très bien parce qu’ils travaillent là” (genre les 50 mètres autour de leur bureau) ou parce que la soeur de la cousine du facteur y habite. Mes analyses valent ce qu’elles valent mais je pense que comme partout il est temps de laisser parler de ce quartier par ceux qui l’habitent.
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@Pascal L. vous pouvez rajouter “même pas peur” 🙂
Ma remarque ne visait pas le sujet GPMM. Avec tout l’amour que je porte au monde maritime et à l’industrie, ces derniers temps le GPMM ne semble effectivement savoir mener des projets immobiliers à bien que lorsqu’il s’agit de data centers pris en charge de A à Z par Digital Realty la bien nommée.
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Les Zélites et Zélus marseillais ont vraiment une passion pour l’immobilier.Le GPMM n’y déroge pas.Il est vrai qu’ils ont du sûrement modifier l’objet social du “machin ” il y a peu en se lancant apparament dans la location de bureaux, de la création de restaurants , d’ espaces tertiaires (discothèques, salle de sports, boulodrome ? ,) dans ce projet de construction impératif
Et pendant ce temps Gênes et Barcelone explosent les compteurs et continuent de distancer la place de Marseille par des accords avec la Corée, entre autres.
Barcelone a un projet de décarbonisation trés important (110 millions) et effectivement va aussi rénover son siège social, mais eux cela va couter 15 millions d’euros et non pas 140 millions d’euros comme annoncés .On connait en plus,la qualité des prévisionnistes marseillais, on peut donc redouter le pire en ce qui concerne la note finale.
Sommes vraiment à coté de la plaque
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@Forza complentarité des commerces je doute …. vous devriez vous procurer les differentes études ville port et celles sur la frange faites par le GPMM et euromed et on en reparlera .
Des études théoriques d’une ville déjà obsolète dans le modèle urbain et économique qu’elle propose sans prise en compte des enjeux d adaptation au changement climatique, qui ne proposent aucun service public aux habitants mais que des services payants …
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Selon moi, le problème principal réside dans le fait que le GPMM est une institution étatique (et comme beaucoup de ces “machins”, très opaque sur les recrutements et les modes de décisions et, globalement, très peu contrôlé, ceci explique peut-être cela), qui a un pouvoir extraordinaire en termes d’aménagements du territoire pour la ville de Marseille mais SANS AUCUN CONTRÔLE DÉMOCRATIQUE.
Si l’équipe en place avait du courage, elle devrait tout faire : actions juridiques et médiatiques, organisation de pétitions, boycotts, mise au jour des abus… etc … pour déboulonner cet héritage d’un passé technocratique.
Mais ce genre de machin est très puissant : il offre des places “en or” aux bons sortants – de tout bords – de la politique, alors ils jouent tous aux trois singes, vous savez : on ferme ses yeux, ses oreilles et sa bouche.
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J’adhère !
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Barbapapa a bien raison de penser que le siège du GPMM devrait être quelque part vers Fos, les bassins de Marseille comptant pour des clopinettes dans les volumes chargés et déchargés (hors ferries). Cet emplacement refroidirait les chasseurs de fromage et les nageurs en eau trouble qui préfèrent ne pas s’éloigner des centres du pouvoir. Ceci dit, j’ai hautement apprécié le paragraphe cité par Forza détaillant les “exigences ” du GPMM pour l’installation des commerces et autres en bas de ses futurs immeubles: “Sans fixer de typologie précise……..”. Un petit bijou. Si, si… ça ne veut pas dire grand chose mais c’est beau comme de l’antique.
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@Forza complentarité des commerces je doute …. vous devriez vous procurer les differentes études ville port et celles sur la frange faites par le GPMM et euromed et on en reparlera .
Des études théoriques d’une ville déjà obsolète dans le modèle urbain et économique qu’elle propose sans prise en compte des enjeux d adaptation au changement climatique, qui ne proposent aucun service public aux habitants mais que des services payants …
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GPMM: “Grand Promoteur Marseillais (sur le domaine) Maritime …
140 M€ investit dans des bureaux, des restaurants, du loisir, de “l’entertainment” … Pour un projet “Phare” (!), on voit pas le rapport avec le Maritime. Plus exactement, on le voit, mais dans la “vue sur mer”, rien d’autre !
Clairement une distorsion du mandat de la société publique portuaire que doit être le GPMM. Qu’ils s’occupent des bateaux, notamment à Fos, c’est là que ça se passe maintenant. Et qu’ils laissent l’urbanisme à la Mairie, c’est comme ça qu’est organisée la République Française non ?!
Et que fait donc l’équipe municipale ? La façade maritime, ça peut servir à autre chose que de l’hôtellerie de luxe. Ou alors, mettons y un Casino. Mais un Municipal. Que ça rapporte à la Ville, pas à l’État. Ce territoire des bassins Est doit revenir à la Cité Marseillaise, pour sa partie qui ne fait plus d’activité portuaire.
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Essayons d’obtenir les évaluations préalables budgétaires et techniques que le GPMM à nécessairement et obligatoirement produit pour que le Conseil de Surveillance prenne cette décision de PPP. C’est aberrant cette affaire, alors même que la ville souffre d’équipements publics, le GPMM qui voit son activité florissante se fait plaisir avec du commerce (à ne pas douter pour une activité ludique à destination des touristes) des espaces de coworking, bureaux … tout ceci pour rénover son siège social.
Nous sommes curieux de découvrir les hypothèses de valorisations financières de toutes ces activités annexes qui viendront financer l’investissement mastodonte. Nous sommes également curieux d’apprécier l’évaluation des risques qui a permis de basculer le choix du mode de réalisation en PPP et non en marchés allotis (loi MOP).
Nous en prenons pour 25 à 30 ans de relations contractuelles avec du privé, ne pas oublier que dans un PPP, il y a transfert de la maitrise d’ouvrage, ce qui n’est pas rien sur cette partie stratégique.
Nous aurions pu y voir dessiner à moindres coûts sur cet espace des équipements publics ouverts pour les habitants (piscines, bibliothèques, sportifs, …) au lieu de cela on va faire du clinquant, du grandiose et pas nécessairement (ou sûrement pas) pour les habitants …
tout ceci pour que certains flattent leur ego et marquent leur empreinte à grand coup de financement public (parce qu’au final tout ceci reste de l’argent public même si c’est le GPMM qui finance et paiera).
L’opacité est là, aucune concertation, les mecs s’en foutent, ils prennent des décisions, ça va faire du business, et si ça ne marche pas dans 15 20 ans, ce n’est pas grave les decideurs d’aujourdhui ne seront plus là pour être jugés… bref … même le ministère de l’économie nous refuse l’accès aux documents administratifs des évaluations en nous indiquant qu’ils sont préparatoires à une décision administrative qu’est la signature du marché du PPP et donc non communicables.
Circulez ya rien à voir ou savoir.
Ce qui est faux, la décision administrative est le choix du mode de réalisation, et non la signature du PPP. Ces évaluations sont bien là pour le choix du mode de réalisation, ce n’est pas nous qui le disons mis le code de la commande publique.
Et le choix du mode de réalisation a été pris par le conseil de surveillance, ces documents ne sont donc plus préparatoires, et donc communicables.
Voila… Nous sommes en 2023, l’opacité et les choix d’investissements massifs restent encore de la responsabilité de quelques hommes autour d’une table, d’un bon déjeuner et d’un bon porte chéquier d’argent public.
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Ensemble, citoyens, demandons la suppression du GPMM !!!
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Pour le devenir économique de notre ville, toute l’imagination de nos édiles est là (j’inclue le GPMM et la CCI) : de l’immobilier, du commerce et du tourisme. C’est tout.
La partie est du GPMM (Marseille) a un potentiel économique gigantesque, mais personne n’est capable d’imaginer autre chose que de l’immobilier. C’est accablant.
D’ailleurs peut-être quelqu’un pourra me répondre : les produits qui seront vendus dans ces commerces seront fabriqués où ?
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En tout cas, ce n’est pas avec de l’industrie lourde et polluante comme celle installée autour de l’étang de Berre des années 50 que la ville va s’en sortir.
N’oublions pas qu’il y a près de 2 millions d’habitants dans le secteur et que les raffineries on peut les mettre un peu à l’écart de la population.
Au lieu de faire le pari de l’industrie du passé, faisons le pari de l’avenir avec des formations pour les jeunes qui soient de qualité
Et il y a du chemin à faire car les universités d’Aix Marseille ne sont pas bien classées du tout (et c’est un euphémisme).
Bon nombre de profs (les plus avertis sur le sujet) font ce qu’ils peuvent pour inscrire leurs enfants dans les universités de Montpellier, Toulouse, Lyon ou Grenoble au moins jusqu’au niveau Licence. On peut (on doit) s’interroger sur ce phénomène mais il me semble emblématique de l’image que l’on se fait de la région et de ses infrastructures : pas efficaces.
Ensuite, quand on a un master ou plus, on va se faire embaucher par Airbus ou d’autres grandes boites, ou on s’en va faire une thèse ou encore rejoindre un labo prestigieux, il y en a, mais en évitant soigneusement le centre ville et le tiers nord-ouest de Marseille.
Pas étonnant alors que cette partie de la Ville soit confié à des promoteurs pour qu’ils vendent des tours à des investisseurs “Pinel” ou équivalent qui parient sur l’avenir de ces quartiers sans rien connaitre à ce qui se joue vraiment
Et donc pas étonnant que les gros profiteurs du GPMM essaient à leur tour de tirer quelques marrons du feu en surfant sur la même vague et visant du fric à court terme au lieu de travailler à ce que le port de Marseille soit un port efficace.
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