Le Grand port maritime de Marseille-Fos rassemble 11% de la masse salariale du département

Le Grand port maritime de Marseille-Fos rassemble 11% de la masse salariale du département

Le Grand port maritime de Marseille-Fos (GPMM) s’enorgueillit. Voilà 10 ans que ses acteurs publics et privés attendaient des chiffres actualisés pour situer leur popularité et leur bonne santé économique. Collectées en 2019 par l’Insee, ces données montrent que toutes activités confondues, le GPMM regroupe 11% de la masse salariale des Bouches-du-Rhône : 42 600 emplois pour être précis. A Fos-sur-Mer et à Marseille, la zone industrialo-portuaire regroupe 3 emplois sur 5. Qu’ils travaillent sur terre, dans le port, en mer, ou dans les centres de logistique qui se sont agglomérés autour de ce gigantesque cluster, les employés y sont mieux payés que ceux de l’extérieur – environ 4,5 euros l’heure en plus. Les villes de Fos ou Port-Saint-Louis-du-Rhône, pour qui la santé du cluster est vitale, en sont fortement dépendantes, le GPMM y regroupant respectivement 85 et 66% des emplois.

L’étude de l’Insee montre par ailleurs que les ouvriers, souvent très qualifiés, sont très majoritairement des hommes (78% des emplois). Les femmes y restent cantonnées à quelques activités seulement : membres d’associations, employées de compagnies d’assurances, courtières et banques maritimes, conductrices en douanes et restauratrices.
Interviewé par nos confrères de La Marseillaise, Hervé Martel, directeur du GPMM, réaffirme son ambition de réindustrialisation “décarbonnée” du port, qui devrait selon lui “créer près de 10 000 emplois” d’ici 10 ans.