Le département condamné pour ne pas avoir scolarisé des mineurs étrangers
Le département a bien accueilli les migrants mineurs qui avaient occupé l’église Saint-Ferréol dans l’ex maison de la solidarité Pressensé et confié la gestion du lieu à l’association Addap. Mais la prise en charge ne respecte toujours pas l’ensemble de ses obligations légales. C’est ce que vient de leur rappeler un jugement du tribunal administratif, que La Provence révèle ce mercredi. Quinze adolescents titulaires d’une ordonnance de placement provisoire ont saisi la justice en référé. Celle-ci a considéré que la collectivité n’avait pas pris “les mesures nécessaires pour qu’ils bénéficient d’une prise en charge réelle et complète”, selon les éléments rapportés par le quotidien.
Dans le détail, il lui est notamment reproché de ne pas avoir scolarisé ces jeunes en âge d’aller au collège ou au lycée. Selon l’avocate des plaignants, les conditions d’hébergement sont elles aussi en cause. “Cela fait deux mois qu’ils sont au foyer Pressensé. […] L’hébergement est précaire, ils dorment toujours sur des lits de camp et mangent des sandwiches”, raconte maître Kiymet Ant. Le département a déjà été condamné à plusieurs reprises pour son accueil insuffisant des migrants mineurs.
Source : La ProvenceLire notre dossier “Migrants, à Marseille de gré ou de force”
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