La Ville met à l’amende la revue Révolution pour affichage sauvage

Sauvage
Bref
le 21 Mai 2019
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660 euros pour 24 affiches scotchées sur les murs de Marseille pour des réunions publiques sur le marxisme. La revue Révolution a fort peu goûté la douloureuse amende émanant des services municipaux. Sa contestation par voie gracieuse n’a pas suffit à grand chose, pas plus que son pourvoi devant le tribunal administratif, devant lequel la Ville s’est donné les moyens de se défendre. “À en juger par l’épaisseur du document qui nous a été envoyé, il a nécessité de longues heures de travail d’un ou plusieurs agents de la mairie”, indique la rédaction de ce magazine de tendance marxiste internationale.

Pour faire face à cette charge imprévue, la revue fait appel aux dons en précisant à ces futurs donateurs d’inscrire au dos des chèques “Gaudin démission”. À lire la revue, c’est là prêcher pour des convaincus.

Source : Révolution
Benoît Gilles
Journaliste

Commentaires

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  1. vékiya vékiya

    ça existe affichage sauvage à marseille ? il n’y a que ça et à priori peu d’afficheur sont verbalisés, à quand des pv pour les merdes de chiens, les mégots à terre, les papiers à terre etc. la mairie pourrait remplir ses caisses et payer à nos gamins de vraies aires de jeux. m. gaudin appliquez vous la règle du fini parti svp.

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  2. Electeur du 8e © Electeur du 8e ©

    Dans cette ville où l’on pourrait manger par terre, où les murs du centre-ville sont immaculés, où la politique municipale se caractérise par sa grande rigueur, il est tout à fait normal de sévir contre 24 affiches scotchées.

    Si nous laissions une telle dérive s’installer, où irions-nous ? Nous risquerions de trouver un matin, collées n’importe où, des centaines d’affiches présentant la trombine d’un quelconque candidat à la mairie, par exemple. Et ça, ce n’est pas possible dans une ville si bien entretenue.

    Mais j’ai tout de même un doute. Ce qui a gêné *en vrai* la mairie, en l’espèce, est-ce le nombre, 24, est-ce l’objet du délit, les affiches scotchées, ou est-ce le mot “marxisme” ?

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  3. Pascal L Pascal L

    Si seulement cette amende de 27,5 par affiche était appliquée à tous ceux qui en font coller n’importe où à Marseille ! Elle devrait même être multipliée par 10 quand l’affiche est collée. Un petit tour sous le pont à l’arrivée de l’A7 pourrait permettre de renflouer les caisses et payer ceux qui nettoient.
    Et a quand une amende de 10 000 euro à ceux qui déchargent des gravats (le long du boulevard du littoral par exemple) ?

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  4. Alain M Alain M

    Le ” deux poids -deux mesures ” est choquant. Il nourrit la sensation d’arbitraire et d’injustice qui accompagne tous les actes et les gestes de cette municipalité. Dans cette ville, capitale européenne des incivilités, sanctionner immédiatement et sans concertation , la revue microscopique d’un courant d’opinion archi minoritaire pourrait être risible et franchement divertissante. Mais c’est bien la même attitude fermée, coupée de la réalité et des citoyens, confite dans une attitude idéologique sectaire qui est à l’œuvre dans ce micro incident et dans d’autres domaines plus conséquents, les écoles, le logement, les piscines , les bibliothèques…. quand , dans le même moment cette municipalité est en dialogue permanent et à l’écoute des nantis de cette ville.Un coup de fil, une réunion d’une heure pouvaient dégager un modus vivendi , économe de l’administration, de scotch et des murs tagués à outrance dans l’indifférence municipale. Mais non ! on ne se refait pas ; dur avec les faibles et complaisant avec les puissants. C’est bien la marque de fabrique de nos élus.
    Je ne suis pas lecteur de cette revue, je ne partage en rien ses opinions que je ne connais même pas mais je me sens offensé par cette mesure rageuse et mesquine.
    Je vais donc être obligé de mettre la main à la poche pour soutenir ceux que je ne connaissais même pas il y a dix minutes. Mais la coupe est pleine….

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  5. David David

    On attend la même sévérité avec les affichages sauvages pour la campagne de Bruno Gilles, notamment sur les murs de l’ancien bâtiment de la MFP boulevard Sakakini, et un peu partout ailleurs en ville…

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