La Ville d’Aix-en-Provence se dote d’une machine pour désinfecter les rues

Désinfection
Bref
le 27 Juil 2020
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Crédit photo : P. Biolatto / Ville d
Crédit photo : P. Biolatto / Ville d'Aix

Crédit photo : P. Biolatto / Ville d'Aix

Le vendredi 24 juillet l’achat d’une machine pour désinfecter les rues a été acté par le conseil municipal d’Aix-en-Provence. Cette acquisition, d’un coût de 72 000€, s’inscrit dans une dynamique lancée par le Fonds régional d’aménagement du territoire d’urgence sanitaire (Frat Covid). Ce fonds prévoit l’allocation de 10 millions d’euros versés aux communes afin de subvenir au “financement de projets d’équipements favorisant le maintien et ou le développement de services à la population, directement liés à la prise en charge de l’épidémie”. La Ville avait monté un dossier pour l’acquisition de cette laveuse ainsi que des bornes désinfectantes et la création de la plateforme “Aix entraide” – afin de servir de lien entre les habitants durant le confinement.

Cette décision d’achat n’est pas du goût de l’opposition qui dénonce “l’inutilité” de la machine, comme le rapporte La Provence via les propos de Gaëlle Lenfant, du groupe Aix en Partage. Dans un avis publié le 4 avril, le Haut conseil de la santé publique a jugé que “le risque de contamination d’une personne par la voirie parait négligeable voire nul.” À noter par ailleurs que la propreté des rues est une compétence métropolitaine.

Lire notre article de décryptage sur les mesures de désinfection des villes 

Du côté de la majorité, l’adjoint Laurent Dillinger, par ailleurs médecin, a sommé les conseillers à “l’humilité” face à l’épidémie. Sylvain Dijon, directeur de campagne de la maire, a défendu quant à lui un projet connu de longue date : “elle était prévue dans les achats, on a simplement accéléré son acquisition. Elle a été utilisée à ce moment-là pour désinfecter les abords des surfaces alimentaires et des pharmacies […]. Cette laveuse va continuer à être utilisée pour nettoyer la ville, c’est un investissement qui était nécessaire”. Un investissement nécessaire “sur le plan psychologique” a soutenu la maire, Maryse Joissains.

Source : La Provence

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