La préfecture de police réquisitionne une société pour ramasser les poubelles à la gare
La préfecture de police des Bouches-du-Rhône vient de prendre un arrêté pour réquisitionner la société de nettoyage Onet à la gare Saint-Charles, lit-on dans La Marseillaise. Cette réquisition s’étend jusqu’au 1er octobre, et aura pour effet de ramasser les poubelles qui s’accumulent depuis plusieurs jours. Fin août, SNCF Gares & Connexions et la RTM ont mis un terme à leurs contrats de nettoyage avec Laser Propreté, accusant l’entreprise de “fautes graves” et “pratiques frauduleuses”. Dans l’immédiat, les salariés de Laser Propreté ont cessé leur activité à la gare et maintiennent un “service minimum” dans le métro, précise La Provence.
En cause : le contrat de nettoyage a pris fin, mais les salariés de l’entreprise attendent la garantie d’être réembauchés par le repreneur, comme cela est stipulé dans la convention collective des sociétés de nettoyage. En ce qui concerne le métro, nos confrères annoncent que c’est Atalian qui devrait récupérer le marché au 30 septembre. Pour la gare, aucun nom n’est encore communiqué. Interrogé, le nouveau président de Laser Propreté, Isidore Aragones, promet de transmettre les documents exigés par les salariés “aujourd’hui ou demain [le 17 ou le 18 septembre, ndlr]“.
Source : La ProvenceCommentaires
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Les rues sont sales. La gare est sale. Le métro est sale. Les plages sont sales.
Cette ville a un problème structurel, presque passionnel, avec ses déchets.
Un psychiatre se demanderait ce qui s’est passé dans son enfance pour en être arrivée là.
Plus sérieusement, comment font-ils en Suisse, à Singapour ou Monaco?
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Ils paient des entreprises ou du personnel au vrai prix du service et non pas le moins disant qui pour s’en sortir va sous traiter , le sous traitant faisant de même chose à son tour et ainsi de suite
De plus ni la Métropole, ni la SNCF, ni la RTM n’exerce un véritable contrôle sur l’exécution des marchés
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Il y a une culture du je-m’en-foutisme du sol au plafond dans cette ville, sur tous les sujets.
C’est le particulier qui jette sa canette vide par terre alors qu’il y a une poubelle 2 mètres plus loin. C’est le commerçant qui fait poser une devanture de magasin bien criarde, qui défigure l’immeuble, en s’asseyant sur les normes d’urbanisme. C’est la métropole qui implante du mobilier urbain au beau milieu du trottoir, sans se soucier des piétons. C’est le scootard qui remonte une rue à contresens , et insulte ceux qu’il croise. C’est l’entreprise de travaux publics qui rebouche à la va-vite sa tranchée sur la chaussée et laisse une ornière derrière elle. Etc.
Le tout, sans contrôle ni sanction. Et c’est fatigant.
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@BRASILIA8
Ma question était réthorique. Pour avoir vécu et travaillé dans deux des trois pays cités, je sais exactement comment ils font :
– Education : tout commence ici. Quand on martèle sans cesse aux enfants et aux adultes qu’il ne faut pas jeter ses déchets sur la voie publique (ou bien par la fenêtre, grande spécialité de certains quartiers marseillais…), la règle finit par être comprise par tous ou presque.
– Sanctions : tout se termine là. Quand la probabilité d’être sanctionné approche les 100% ET que la sanction est suffisamment sévère pour être dissuasive, la règle est appliquée par tous ou presque (le reliquat d’irréductibles relève de la psychiatrie).
Des moyens, la France n’en manque pas. Et nettoyer les rues ne nécessite aucune compétence qui n’est pas à la portée du pays.
Un autre pays l’a bien compris : la Namibie. Les rues de Windhoeck sont propres jour et nuit. Et ça n’est pas grâce à une histoire de PIB par habitant.
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Et donc, SLM, pour y avoir travaillé, vous savez qu’à Singapour il y a eu une politique pour empêcher les femmes non diplômées d’avoir des enfants et même des primes pour qu’elles se fassent stériliser ? C’est vrai que, pour des raisons sociales, l’échec scolaire est globalement héréditaire et stériliser ceux qui n’ont pas le bac est une solution possible … mais défendre la politique mené dans ce pays c’est selon moi une déclaration politique qui vous situe proche de l’extrême droite.
Pour Monaco ou la Suisse (on peut y ajouter le Luxembourg), sans l’évasion fiscale et l’économie mafieuse, ils seraient au même niveau que leurs voisins. Mais on leur donne les moyens de faire de belles choses avec l’argent sale.
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@Pascal L
Vous parlez d’un aspect de l’éphémère politique de lutte contre la surpopulation de l’île dans les années 70 (https://sso.agc.gov.sg/Act/VSA1974).
Quel est le rapport avec la saleté à Marseille en 2024?
Et à quel moment ai-je défendu cette politique de stérilisation comme vous l’affirmez?
Vos propos confus montrent manifestement que vous ne maîtrisez pas les sujets sur lesquels vous écrivez. Pour plus de sérieux, je vous invite à les sourcer, en particulier ceux par lesquels vous prétendez que Monaco, la Suisse et le Luxembourg s’appuient sur une économie mafieuse. Quand en plus on les place dans un contexte de comparaison avec Marseille, qui est la ville des magouilles et trafics en tout genre, on croit rêver!
Enfin, preuve ultime de vos fausses croyances : vous me situez à l’extrême droite alors qu’elle représente tout ce que je déteste (populiste, assoiffée de pouvoir, incompétente, ignorante, antidémocratique, amie avec l’ennemi, et j’en passe).
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Ta ta ta, ne jouez pas les outragés.
Vous posez la question : comment ils font dans ces pays et je vous livre ma réponse :
* Singapour est une quasi dictature.
* Monaco, la Suisse et le Luxembourg profitent de leur situation de coffre fort du monde et, grâce au fait que le reste du monde et l’Europe ferme les yeux, ou même est complice,cela leur permet de vivre très au dessus de leurs moyens réels
.
Avant cela la Suisse et le Luxembourg étaient des pays relativement pauvres. Pendant très longtemps, le principal travail des suisses étaient de s’embaucher comme mercenaires.
En 1945 il s’en est fallu d’un cheveu pour que Monaco et le Luxembourg disparaissent en tant qu’état – leurs princes avaient tellement pactisé avec le régime hitlérien que beaucoup voulaient les destituer – mais beaucoup d’états avaient besoin de ces plateformes financières offshores pour gérer les affaires sensibles sous les radars et on les a conservé.
C”est pourquoi, avec le même environnement géographique, au Luxembourg ils sont beaucoup plus riches qu’en Lorraine et qu’à Monaco ils sont plus beaucoup plus riches qu’à Nice.
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