La justice rejette le recours en urgence contre la préemption de 48 appartements des Rosiers

Le bâtiment I, vu depuis le bâtiment J des Rosiers. Il y a deux escaliers pour 78 logements. (Photo : Emilio Guzman)

Ce n’est que la première étape d’un combat judiciaire qui risque de durer. Le tribunal administratif de Marseille a rejeté le recours en urgence déposé il y a quelques jours par Jean-Christophe Kunz, l’un des gros propriétaires de la copropriété des Rosiers. “Considérant qu’aucun des moyens soulevés dans la requête formée par M. Kunz et l’acquéreur évincé, la SCI MMA, n’était de nature à remettre en cause la légalité de la décision de préemption, le juge des référés l’a rejetée par ordonnance“, confirme à Marsactu le service presse de la métropole. Lors de l’audience de ce lundi, le propriétaire contestait la préemption de 48 logements qu’il possède dans cette cité du 14e arrondissement. Cet automne, il avait entrepris de vendre cet ensemble à la SCI familiale MMA, composée de lui-même et de ses filles.

Le rejet de ce recours ne préjuge pas d’un possible jugement sur le fond. Le propriétaire peut encore contester l’intérêt général de l’achat forcé de son patrimoine des Rosiers. Il peut également en contester le prix. Le propriétaire projetait de vendre ses biens 940 000 euros, soit 350 euros le mètre carré. “Au-delà de cet aspect judiciaire, la métropole s’inscrit pleinement dans une démarche partenariale avec l’ensemble des acteurs publics visant à organiser une intervention publique en faveur de la copropriété des Rosiers, démarche qui se concrétise actuellement par la préfiguration d’une Opération de requalification d’intérêt national (Orcod-in) pilotée par l’État”, commente encore la métropole.

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