La justice demande à la métropole d’installer une piste cyclable boulevard de la Blancarde
La justice demande à la métropole d’accéder à la requête du collectif “Vélo en ville” en construisant un aménagement cyclable sur le boulevard de la Blancarde. Cette décision met fin à près de trois ans de procédure entre la métropole et le collectif. En février 2020, sa présidente Martine Vassal avait “implicitement” refusé de construire un aménagement cyclable de part et d’autre du boulevard Blancarde, à l’endroit où il croise le Jarret. Saisi par le collectif “Vélo en ville”, le tribunal administratif avait donné raison aux cyclistes en septembre 2022, comme La Marseillaise en a fait état.
Cette décision a ensuite été contestée par la métropole, mais le 26 mai dernier, la cour administrative d’appel a estimé que ce recours n’avait pas lieu d’être. La métropole devra donc s’en tenir aux conclusions formulées par la justice en première instance. À savoir : la zone 30 mise en place n’équivaut pas à un aménagement cyclable. Et contrairement à ce qui a été avancé par la métropole, “l’étroitesse” de la voie ne fait pas obstacle à un tel aménagement, peut-on lire dans l’arrêt. La métropole dispose donc de six mois pour réaliser ces travaux.
Commentaires
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boulevard de la blancarde, qui joint les 5 avenues au bas de st barnabé, rue cadolive, et oui, il croise le jarret à l’endroit où il est le plus étroit.
et bien moi, je dis : chiche !!!
c’est un boulevard que je prends souvent, en bus (7 et compagnie) et parfois en voiture. c’est rarement roulant, la nuit peut être autour de 1h du mat. c’est effectivement une zone 30, et on aimerait beaucoup qu’elle le soit réellement, on est rarement à une telle vitesse à cet endroit ! et l’ “étroitesse de la voie” est réelle, j’ai vraiment tendance à prioriser partout les cyclistes, mais là….un aménagement ?? ah si : supprimer les voitures !
bon courage à la métropole, bon courage aux “Xpont” qui vont travailler là dessus…
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Je vous rejoins sur l’étroitesse au niveau du virage au départ de la rue de Cadolive (mais dans ce cas là on pourrait imaginer la rue de Cadolive à sens unique avec une piste cyclable bien séparée), en revanche au niveau de la jonction avec le jarret il y a 2 voies pour les voitures + du stationnement. Largement de quoi mettre une piste.
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Imaginons qu’on passe toutes les rues (sauf quelques artères de transfert) en sens unique. Plus besoin de double sens. Plus de risque de stationnement en double file. Réduction de l’incitation à utiliser la voiture, même si ça reste jouable. Réduction de la pollution sonore. Elargissement des trottoirs (donc possibilité selon les normes actuelles de créer de vraies pistes cyclables). Etc.
Et sur les artères de transfert, 2×1 voie maximum si double sens, pas un centimètre de plus. Regardez les axes Paradis, Pasteur, République, etc : si on a plus d’une voie dans un sens donné, c’est le oaï. Il faut arrêter avec de stocker (c’est le but actuel) les voitures sur l’espace public circulé, ça ne fait qu’inciter à utiliser encore plus son véhicule avec une fausse impression de circulabilité.
Bien sûr, ça demande un peu de courage et d’avoir défini une vraie trame circulatoire qu’on fait respecter. C’est sûrement ça le problème.
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C’est ce qui a été fait dans de nombreuses grandes villes et depuis déjà fort longtemps !
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Je le sais bien, mon propos était ironique : nous sommes comme toujours à jamais les derniers en matière d’urbanisme.
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c’est une grande bonne idée, effectivement déjà en usage, ailleurs !!
ce serait un moyen efficace pour les cyclistes de se déplacer en sécurité, ce qui n’est pas le cas aujourd’hui.
un autre chantier à envisager et nettement plus correct que d’aménager un seul bout d’avenue.
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Nième recours contre le refus de la métropole de respecter la loi, Nième échec des délinquants en col blanc qui cherchent à l’ignorer. Prochaine étape : la place Castellane, où il n’y a paraît-il pas de place non plus pour une piste cyclable.
C’est quand même fou, cette ville où on ne parvient à trouver de place ni pour les vélos, ni pour les piétons, ni pour les bus, tout en en trouvant pour le mode de transport le plus encombrant et le plus inefficace. Alors que partout ailleurs des solutions sont trouvées – parfois au prix d’un peu de courage politique, certes. Serait-ce cet ingrédient qui manque ici depuis 3 décennies ?
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Peut être pas seulement un manque de courage mais peut-être aussi une certaine complicité.
Il y a 7 ou 8 ans nous avons été dans l’obligation d’acheter un 2e véhicule pour la famille du fait du manque de TC.
Entendu chez le concessionnaire : ” la moyenne à Marseille c’est plus de 3 voitures par famille” avec une explication du genre : ” les TC efficaces, il n’y en aura jamais à Marseille, faut pas rêver !” Il a raison le vendeur, il suffit d’observer la croissance de la vente des voiturettes pour les lycéens. Mais ça fait vivre tellement d’électeurs, on ne va pas tuer la poule !
A Marseille, le plus grand nombre et les plus influents ne se battent pas pour plus des services publics efficaces mais pour des solutions individuelles.
Le fait que ce système soit condamné à moyen terme (du fait de la diminution des ressources en énergie) ? Ils le savent mais … après moi le déluge … et comme je suis un inclus, je serai le dernier touché !
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