Grève et proposition de rachat chez Gemalto

Turbulences
Bref
le 12 Déc 2017
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Les salariés de Gemalto des sites de Gémenos et La Ciotat étaient en grève ce mardi alors que débute le plan social qui prévoit la suppression de 207 postes sur ces deux sites, et 10% des effectifs à l’échelle nationale. Les salariés en grève ont manifesté et bloqué les expéditions de cartes à puces – spécialité de l’entreprise.

Un plan social qui démarre dans un contexte inattendu : le groupe informatique Atos a formulé lundi soir une offre de rachat du groupe Gemalto fixée à 4,3 milliards d’euros. L’offre, qui n’a pas été sollicitée par Gemalto n’a pour l’heure pas été acceptée. Alors qu’elle est déposée à la faveur d’une forte baisse des titres de l’entreprise, ses actionnaires pourraient la trouver faible par rapport à la valeur de l’entreprise il y a encore un an, note Le Monde. Mais pour les syndicats, la donne reste la même. “Pour moi, ce n’est pas du tout une embellie, ça ne change rien au fait qu’il y a un plan social qui met 288 personnes dans la rue”, regrette Thierry Canivet au micro de Provence Azur TV.

Source : Provence Azur TV et Le Monde
Lisa Castelly
Journaliste

Commentaires

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  1. neomars neomars

    NB: D’après le reportage TV, il s’agit de Philippe et non Thierry Canivet.

    L’offre d’Atos tombe tout de même à point nommé quand on compare à l’histoire récente de la microélectronique:
    * Dès 2004, Philips (Hollande) et Motorola (USA) ont filialisé leur activité micro-électronique qui a fini sous le nom de NXP dirigé par un fond d’investissement. (https://en.wikipedia.org/wiki/NXP_Semiconductors)
    * A Rousset, ATMEL (USA) désormais Microchip a vendu l’usine à LFoundry en gardant les ingénieurs, usine qui a capoté (https://www.usinenouvelle.com/article/la-filiere-microelectronique-inquiete-pour-lfoundry-et-atmel-a-rousset.N205189)
    Pendant ce temps là, les états asiatiques ou américain appuient fortement leurs champions technologiques (http://www.oezratty.net/wordpress/2014/decouverte-fab-stmicroelectronics-1/)

    On pourrait donc imaginer sans trop de peine, qu’un dégraissage “sur commande” de l’ingénierie a été mis en marche ici par la direction Gemaltesque qui entend rester rondement payée. On peut aussi parier sous peu sur un repreneur plus ou moins scrupuleux de l’usine d’encartage, moins pointue que celle de fabrication des puces.

    En tous cas, le groupe Atos affirme avoir soumis sa proposition à Gemalto **bien avant Lundi 11** , et donc l’annonce du plan social : “Atos a remis au Conseil d’Administration de Gemalto le 28 novembre 2017 une offre amicale, attractive …”
    (https://atos.net/fr/2017/communiques-de-presse_2017_12_11/atos-propose-dacquerir-gemalto-pour-creer-un-leader-mondial-en-cyber-securite-technologies-et-services-numeriques). Et après son acquisition récente de Bull (9 500 employés), cela dessine un futur champion du numérique européen en marche … mais sans usine ni appui étatique ?

    Question subsidiaire: quel est l’actionnariat d’Atos ? et de Worldline ? (je m’y perd)

    Signaler
  2. neomars neomars

    NB: D’après le reportage TV, il s’agit de Philippe et non Thierry Canivet.

    L’offre d’Atos tombe tout de même à point nommé quand on compare à l’histoire récente de la microélectronique:
    * Dès 2004, Philips (Hollande) et Motorola (USA) ont filialisé leur activité micro-électronique qui a fini sous le nom de NXP dirigé par un fond d’investissement. (https://en.wikipedia.org/wiki/NXP_Semiconductors)
    * A Rousset, ATMEL (USA), désormais Microchip, a vendu l’usine à LFoundry en gardant les ingénieurs, usine qui a capoté peu après (https://www.usinenouvelle.com/article/la-filiere-microelectronique-inquiete-pour-lfoundry-et-atmel-a-rousset.N205189)
    Pendant ce temps là, les états asiatiques ou américain appuient fortement leurs champions technologiques (http://www.oezratty.net/wordpress/2014/decouverte-fab-stmicroelectronics-1/)

    On pourrait donc imaginer sans trop de peine, qu’un dégraissage “sur commande” de l’ingénierie a été mis en marche ici par la direction Gemaltesque qui entend rester rondement payée. On peut aussi parier sous peu sur un repreneur plus ou moins scrupuleux de l’usine d’encartage, moins pointue que celle de fabrication des puces.

    En tous cas, le groupe Atos affirme avoir soumis sa proposition à Gemalto **bien avant Lundi 11** , et donc l’annonce du plan social : “Atos a remis au Conseil d’Administration de Gemalto le 28 novembre 2017 une offre amicale, attractive …”
    (https://atos.net/fr/2017/communiques-de-presse_2017_12_11/atos-propose-dacquerir-gemalto-pour-creer-un-leader-mondial-en-cyber-securite-technologies-et-services-numeriques). Et après son acquisition récente de Bull (9 500 employés), cela dessine un futur champion du numérique européen en marche … mais sans usine ni appui étatique ?

    Question subsidiaire: quel est l’actionnariat d’Atos ? et de Worldline ? (je m’y perd)

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