Une étude lancée par la Région sur “les solutions alternatives au train”

Vroum
Bref
le 29 Juin 2016
2

La région, indique La Provence, a voté en séance le 24 juin le lancement “d’une étude pour le développement de solutions de déplacements alternatives au train”. Dans le viseur du conseil régional, la SNCF et sa “conflictualité sociale”, “principal facteur de suppression de l’offre ferroviaire”. L’étude, explique le quotidien, a comme but premier d’“améliorer à très court terme les plans de substitution des services TER en situation perturbée”, explique la délibération.

Dans un second temps, la réflexion demandée sur l’usage des cars gagne l’ensemble du trafic. “L’offre des cars sera complémentaire de celle des trains. Christian Estrosi veut une amélioration de la qualité du service rendu et rationaliser les dessertes”, se défend Philippe Tabarot, vice-président en charge des transports, dans les colonnes du quotidien. “L’idée, c’est moins de train pour mieux de train”.

Source : La Provence

Commentaires

L’abonnement au journal vous permet de rejoindre la communauté Marsactu : créez votre blog, commentez, échanger avec les autres lecteurs. Découvrez nos offres ou connectez-vous si vous êtes déjà abonné.

  1. VitroPhil VitroPhil

    Bien sûr le problème majeur des transports dans la région c’est qu’il y a trop de trains !
    De qui se moquent on?

    Signaler
  2. Electeur du 8e © Electeur du 8e ©

    C’est facile, mais pas surprenant de la part de la majorité régionale, d’attribuer à “la conflictualité sociale” les difficultés du train en PACA. Sans doute la SNCF a-t-elle sa part de responsabilité. Mais avec une infrastructure ferroviaire qui date pour l’essentiel du XIXème siècle, et dont on s’aperçoit un peu tard qu’il faut la renforcer, elle ne peut pas non plus faire des miracles.

    Le problème du ferroviaire en France tient beaucoup à l’incapacité des élus à en avoir une vision globale. Chacun veut sa petite gare et, éventuellement, son petit bout de TGV, sans se préoccuper des conséquences de tels choix sur la pérennité du système. Or les choix (ou les non-choix) faits aujourd’hui en matière d’investissements de mobilité engagent les 50 ou 100 prochaines années : ça va au-delà de la prochaine élection, donc c’est compliqué, donc ça n’intéresse personne… Il est beaucoup plus simple de tirer à vue sur les cheminots.

    Signaler

Vous avez un compte ?

Mot de passe oublié ?


Ajouter un compte Facebook ?


Nouveau sur Marsactu ?

S'inscrire