Cinq identitaires de “Défends Marseille” condamnés pour provocation à la haine raciale

Cinq membres de “Défends Marseille”, le groupe de jeunesse du sénateur d’extrême droite Stéphane Ravier, ont été condamnés par le tribunal correctionnel de Marseille ce 15 janvier. La justice leur reproche le déploiement d’une banderole portant le message “Qu’ils retournent en Afrique”, en marge d’un concert de soutien à l’ONG SOS Méditerranée, en juin 2023. Une enquête avait été ouverte à l’origine pour injure raciste, délit que les magistrats du tribunal ont donc requalifié en “provocation à la haine raciale”.

Quatre jeunes hommes sont ainsi condamnés à trois mois de prison assortis d’un sursis simple. Cela signifie que le sursis “tombera” si une nouvelle infraction est commise dans les cinq ans, a expliqué la présidente ce mardi, face au seul mis en cause qui s’était déplacé pour le jugement. Un cinquième homme, le leader du groupe Aurélien Macé, est pour sa part condamné à six mois de sursis. Un jugement bien plus sévère que les réquisitions du parquet, qui n’avait demandé qu’un stage de citoyenneté au Camp des Milles. Au cours de l’enquête, les policiers avaient retrouvé chez plusieurs mis en cause des objets et photographies d’inspiration néo-nazie, raciste, ou encore anti-LGBT. Leur avocat Julien Pinelli annonce faire appel.

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