Bouc-Bel-Air rend obligatoire le port du masque et promet des amendes pour les contrevenants
Elle se targue d’être pour l’heure, “la seule ville des Bouches-du-Rhône à prendre une telle décision”. Par un arrêté municipal pris le 15 mai, Bouc-Bel-Air rend obligatoire le port du masque sur “le domaine public et ses dépendances, sur les lieux publics et dans les établissements susceptibles d’accueillir du public à chaque fois que les lieux engendrent une incompatibilité avec l’exigence des règles de distanciation sociale”. Les contrevenants à cette règle pourront se voir dresser une amende de 38 euros. Les enfants de moins de 11 ans ou les “individus capables de prouver leur immunité au virus Covid 19 par l’intermédiaire de test sérologique ne sont pas concernés”, précise le texte de l’arrêté.
Une telle disposition est permise par le décret du 11 mai, encadrant le déconfinement. “Le fait de ne pas porter de masque compromet la vie d’autrui au même titre qu’un conducteur qui ne respecte pas la vitesse autorisée. Dans un cas comme dans l’autre, les contrevenants doivent être sanctionnés”, justifie le maire LR Richard Mallié via le communiqué de la municipalité. Une somme équivalente au montant des amendes dressées sera versées sous forme de dons par la commune à l’institut hospitalo-universitaire du professeur Raoult.
Commentaires
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Un bon détecteur à maire facho. Il y a eu le couvre-feu auparavant.
C’est le copier-coller de l’arrêté d’Estrosi, qui après force gesticulations avec un arrêté illégal rendant obligatoire le port du masque partout, a reculé et pris un arrêté plus limité, “aux zones où la distanciation sociale ne pourrait être observée”.
Petit aparté : je ne suis pas sûr qu’un pays où c’est Estrosi qui donne le la des décisions des politiques des collectivités soit un pays qui aille bien.
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“Le montant des amendes dressées sera versées à l’institut hospitalo-universitaire du professeur Raoult.”
Ah ouai, quand même…Maillé dépasse l’illégalité….
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Pour être précis, l’équivalent des 38€ d’amende sera reversé sous forme de don par la commune à l’IHU.
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Un arrêté municipal long de 8 pages pour dire si peu, et pour une durée de 15 jours. Waouh ! On s’ennuie ferme, à la mairie de Bouc-Bel-Air. Mais on sait que le maire est un passionné des vrais combats, ceux qui fondent une civilisation : il s’était ainsi battu avec la dernière énergie pour rendre obligatoire l’affichage tribal sur les plaques d’immatriculation des véhicules (numéro de département et logo de la région), alors que personne ne lui demandait rien. C’est à leur sens des priorités qu’on reconnaît les grands hommes.
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Cher 8e , vous en oubliez trois bonnes de la part de ce Richard là .Il est favorable pour la peine de mort , le travail le dimanche et contre la Loi dites BICHET sur la liberté de la distribution de la Presse . Encore un cas
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il en a d’autres à son actif : parlementaire lobbyste pour les chasseurs, pour les buralistes, pour les rayons de la mort de Plan de Campagne, pour le port de la moustache (non là je déconne, mais si ça se trouve il y pense fortement)
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Richard Mallié a été élu au poste de premier questeur à l’Assemblée Nationale en juin 2007, « un questeur qui se croyait tout permis » selon Médiapart :
« En 2013, un ancien majordome dans les appartements des questeurs nous avait révélé les dérives d’un des détenteurs du poste, Richard Mallié (UMP). Celui-ci avait oublié qu’il servait l’État, et non l’inverse. Le député avait, par exemple, envoyé son chauffeur à 700 km de Paris, dans sa circonscription, livrer des meubles à plusieurs de ses proches.
« Quand une personne est à votre service, elle est à votre service ! » nous avait répondu l’ancien questeur à propos des 1 000 faveurs sans rapport avec la fonction qu’il avait exigées de son maître d’hôtel payé sur fonds publics.
Richard Mallié n’a jamais été embêté. Le majordome, lui, avait été licencié avant notre article, mais il avait tenu à nous parler « pour briser l’omerta qui pèse sur le fonctionnement de l’Assemblée, tous partis confondus » : « Quelques personnalités clés sont toutes-puissantes, sans contre-pouvoir en face d’elles, personne à qui rendre des comptes. Heureusement que tout ce qui se passe au Palais-Bourbon ne se sait pas à l’extérieur, sinon ça entacherait gravement l’image des politiques. »
https://www.mediapart.fr/journal/france/140719/mediapart-le-parlement-et-le-fantasme-du-coupeur-de-tetes?page_article=2
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Tout ceci n’a pas empêché ce distingué personnage de se faire réélire dès le premier tour des municipales, avec 63 % des suffrages – et, certes, 62 % d’abstention. A 71 ans, il était indispensable qu’il reste maire six ans de plus.
Tant que les partis ne feront pas le ménage parmi les candidats qu’ils présentent, “l’image des politiques” sera “gravement entachée”, même sans savoir ce qui se passe dans les coulisses de l’Assemblée
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C’est là qu’on voit que la “démocratie” est un mot bien galvaudé.
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Que voulez vous nos brillants sociologues et analystes régionaux nous évoquent la sociologie marseillaise à longueur de temps et nous avec , soit pour expliquer , dénoncer le clientélisme matériel local. Ils feraient bien aussi de se pencher sur la périphérie marseillaise en mettant avant le clientélisme moral du Maillé en question.
Au sujet du ménage parmi les partis politiques, Maillé n’est qu’un produit dont la mise en marché est en phase avec la demande locale.Le père Jean VIARD devrait s’amuser à analyser ce phénomène , je suis convaincu que cela ne doit pas être très beau à voir en terme d’idéologie ou d’idées.
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