Autorisée à rentrer chez elle, une famille découvre son logement inhabitable

Inhabitable
Bref
le 13 Fév 2019
4

L’histoire que raconte La Marseillaise ce mercredi se déroule au 44 rue Saint-Pierre (5e). Un arrêté de péril grave et imminent a frappé en octobre dernier, avant les effondrements de la rue d’Aubagne, la totalité de cet immeuble. Une partie du toit s’est effondrée. Puis, début janvier, la ville de Marseille a signé une levée partielle et une permission de réintégration de la plupart des logements. Sauf que depuis, la famille Stamov, qui vit au rez-de-chaussée, est toujours à l’hôtel.

Le fait est que celle-ci a découvert lors d’une visite sur place que son appartement est en chantier : plus de cloison, les fils électriques apparents et, clou du spectacle, toutes leurs affaires dans une benne. “On nous a dit que l’on pouvait rentrer chez nous, qu’il n’y avait plus de prise en charge parce que le péril est levé”, rend compte à La Marseillaise Stanislav Stamov, père de deux enfants. Face à cette situation rocambolesque, la mairie a finalement prolongé la prise en charge de cette famille pour 15 jours encore. Quant au propriétaire, qui est censé reloger ses locataires en cas de travaux – sans parler de les prévenir – il est aux abonnés absents.

Source : La Marseillaise

Commentaires

L’abonnement au journal vous permet de rejoindre la communauté Marsactu : créez votre blog, commentez, échanger avec les autres lecteurs. Découvrez nos offres ou connectez-vous si vous êtes déjà abonné.

  1. Otox Otox

    Il y a eu à peu près le même problème au 38 Bd Philippon.
    Les locataires, évacués courant novembre et dont l’immeuble a reçu un arrêté de péril par la suite, ont été mis au courant de la main levée début janvier. Entre temps, la propriétaire était dans l’obligation de réaliser des travaux sur le plancher de la cage d’escalier au RDC/ plafond de la cave. Cette dernière a cru bon de réaliser les travaux sur la première partie seulement du plancher, pas la deuxième et de ne pas répondre à l’ensemble des obligations qui lui ont été formulées par l’arrêté de péril.
    En regagnant leur immeuble, ils ont remarqué la réalisation partielle des travaux, pourtant validé par un bureau d’expert, ont appelé les pompiers, qui eux même ont fait intervenir les experts de la Ville. Résultat : nouvelle évacuation.
    Le problème, c’est que la Ville, face à cette “boulette” n’a pas voulu redonner un nouvel arrêté de péril, consciente de sa responsabilité et de l’incohérence de la situation. Donc des points de vue administratifs et juridiques, les locataires pouvaient regagner leur logement après cette seconde évacuation à tout moment, avec leur main levée, pendant que la propriétaire reprenait les travaux dans la cage d’escaliers, avec un énorme trou donnant sur la cave devant les marches menant aux étages supérieurs (des photos pour preuves).
    Cette situation a mené les avocats à menacer Julien Ruas d’être attaqué s’il ne délivrait pas le nouvel arrêté de péril.
    En attendant, il y a un gros morceau sur lequel enquêter bd Philipon, avec une propriétaire d’immeuble et gérante de l’agence immobilière (Au calme!). Il existe une certaine connivence entre cette propriétaire, les services/ élus de la Ville et le bureau d’étude mandaté pour expertiser les travaux…
    Les locataires ont un ensemble de preuves illustrant la faiblesse des services d’hygiène de la Ville de Marseille, et la gestion désastreuse de cette épisode du 38 Bd Philippon nous conforte dans le regard que nous portons sur ce système municipale favorable aux propriétaires peu scrupuleux.

    Signaler
    • LN LN

      Boulette – responsabilité – incohérence – connivence.
      Tout est là pour Ruas et son PCC.
      Dehors ! Ouste ! Du vent ! Du balai !
      On en peut plus…

      Signaler
    • Tarama Tarama

      Vous savez que Marsactu à une adresse de messagerie pour transmettre aux journalistes le genre d’informations dont vous faites part ?

      Signaler
    • Lecteur Electeur Lecteur Electeur

      Otox a tout a fait raison d’écrire ” Il existe une certaine connivence entre cette propriétaire, les services/ élus de la Ville et le bureau d’étude mandaté pour expertiser les travaux…” et il s’agit là de propriétaires escrocs qui continuent à percevoir leurs loyers.

      Il faut rajouter à cela certains agences immobilières peu scrupuleuses dont les pratiques sont plus que douteuses.

      De plus comme Macron veut supprimer les fonctionnaires pour les remplacer par des contractuels aux ordres, la Préfecture ne peut ou ne veut y mettre bon ordre. L’Etat , responsable en dernier ressort du respect de la légalité, est bien responsable de cette situation et de fait complice de ces propriétaires escrocs qui s’accommodent parfaitement de ce gouvernement qui leur convient parfaitement.

      Signaler

Vous avez un compte ?

Mot de passe oublié ?


Ajouter un compte Facebook ?


Nouveau sur Marsactu ?

S'inscrire