Auteur en résidence à Marseille, Alaa El Aswany vit confiné dans la “maison des astronomes”

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Bref
le 4 Mai 2020
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Son roman Immeuble Yacoubian est un immense succès mondial. L’auteur égyptien Alaa El Aswany a raconté son confinement marseillais à l’Agence France presse. Il était venu dans la ville pour quelques mois et une résidence d’auteur à l’Iméra, un institut de recherche dépendant d’Aix-Marseille université. Le voilà désormais seul dans la “maison des astronomes”, le siège de l’Iméra place Leverrier (4e).

“Ce qui me manque aujourd’hui, c’est une vie normale, raconte-t-il à l’AFP. Ici à Marseille, je traversais la rue et je buvais un verre dans un bar-tabac et c’était vraiment bien, je parlais avec des gens ordinaires. Je faisais ça aussi en Amérique.” Alaa El Aswany, dentiste devenu écrivain sur le tard, réfléchit, confie-t-il aux journalistes au moment si particulier que nous vivons : “Peut-être à un moment donné, j’écrirai sur ce qu’on vit, dit-il. Aujourd’hui, il s’agit de la vie, de la maladie, de la mort, ce n’est pas le temps du superficiel, c’est le temps de l’essentiel”. La résidence est prévue pour durer jusqu’en juillet.

Source : AFP
Jean-Marie Leforestier
Journaliste | jm.leforestier@marsactu.fr

Commentaires

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  1. corsaire vert corsaire vert

    Quel écrivain !!!
    Humaniste engagé , tolérant , une écriture ponctuée de cet humour qui lui est propre ,un vrai régal !
    J’ai lu presque tous ses livres entre mes achats et la bibli ,je garde ” j’ai couru vers le Nil ” , chronique du printemps arabe en Egypte auquel il a participé activement , je le réserve pour plus tard .
    Hélas ,pour moi un livre c’est comme une glace : à consommer immédiatement !
    Il ne faut pas oublier que Aal El Aswany est en danger dans son pays ,parce qu’il se bat avec l’arme honnie des despotes de toutes tendances : la liberté d’expression revendiquée .
    Et pourtant il a fait le choix d’y rester et de continuer à témoigner, son séjour Marseillais n’étant qu’une malheureuse coïncidence …
    Ne vous refusez pas le plaisir qu’il y a à lire son oeuvre .

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