Aucune charge retenue contre la militante arrêtée en marge d’un déplacement de Vassal

Elle a passé près de 24 heures en garde à vue au commissariat de Noailles. Appréhendée en marge d’une conférence de presse de la candidate LR Martine Vassal, la militante a été relâchée ce mercredi peu avant 13h : “sans aucune charge retenue à cette heure“, indique une source policière à La Provence, qui ajoute que les investigations se poursuivent. La candidate LR avait porté plainte ce mardi pour “menaces de mort, d’insultes et d’agression sur la voie publique” (Lire notre article sur ce fait de campagne). Toujours à La Provence une source policière précise que ces menaces ne sont pour l’heure “pas caractérisées”. 

En compagnie d’autres militants notamment du Collectif Saint-Just, cette jeune femme avait légèrement perturbée la sortie de la conférence de presse. Ils ont notamment interpellés la présidente du département et de la métropole avec des slogans pointant ses responsabilités concernant la non–prise en charge des mineurs migrants isolés. L’arrestation de la jeune femme était motivée par l’opinel à bout rond, replié, qu’elle avait dans son sac.

En relais de la communication de Martine Vassal sur les réseaux sociaux, Jean-Claude Gaudin a fait un amalgame hors de propos entre ce fait et un fait-divers qui a marqué son premier mandat. “Certains diront qu’on n’a trouvé qu’un opinel sur un manifestant. Je rappelle que c’est avec un opinel que l’on a tué le jeune Nicolas Bourgat”. L’adolescent avait été mortellement poignardé en 1996 rue Consolat (1er arrondissement), déclenchant une émotion dans toute la ville et une tentative de récupération politique du FN de l’époque.