Au procès des Oliviers A, 25 condamnations et jusqu’à huit ans de prison pour trafic
La 7e chambre du tribunal correctionnel de Marseille a rendu son jugement dans le dossier du réseau des Oliviers A, ce jeudi matin. L’intégralité des 25 prévenus ont été condamnés, mais plusieurs relaxes partielles ont été prononcées, et les peines sont légèrement moins sévères que celles requises par le parquet. Neuf personnes, principalement des anciennes petites mains ou nourrices du réseau, ont été condamnées à des peines de sursis, simples ou probatoires avec obligation de travailler, comprises entre six mois et deux ans.
Parmi elles, un jeune homme aujourd’hui militaire, qui avait travaillé comme sous-traitant au conditionnement de la cocaïne, a obtenu la non inscription à son casier judiciaire de sa peine d’un an avec sursis. Les autres membres de la filière cocaïne ont été condamnés à des peines plus lourdes : un an de prison ferme (éligible au placement sous bracelet) et deux ans de sursis pour l’un, cinq ans de prison ferme pour les deux autres. Côté cannabis, un conditionneur a été condamné à deux ans de prison avec sursis probatoire. Tous ces intermédiaires sont interdits du 13e arrondissement pendant trois ans.
Un jeune homme de 25 ans, considéré par les enquêteurs comme l’un des chefs du réseau, a été condamné à huit ans de prison ferme, 60 000 euros d’amende, cinq ans d’interdiction des Bouches-du-Rhône et une interdiction de posséder une arme. Une peine de huit ans de prison, 100 000 euros d’amende et cinq ans d’interdiction des Bouches-du-Rhône a été prononcée à l’encontre d’Ali*, ancien transporteur de cannabis en semi-gros, à qui Marsactu a consacré un article. Sa compagne est elle condamnée à deux ans de sursis simple et 15 000 euros d’amende. Les gérants de terrain ont eux été condamnés à des peines comprises entre quatre et six ans de prison avec maintien en détention.
Commentaires
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Des condamnations plutôt équilibrées selon les implications dans le réseau et une chance pour certains de pouvoir réussir leur réinsertion dans le monde du travail
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oui condamnations assez équilibrées.
on va espérer que les condamnés à des peines de sursis, simples ou probatoires bénéfieront d’un suivi sérieux. on leur souhaite de se réinsérer tranquillement et de ne pas replonger ailleurs.
mais vu l’état de l’institution judiciaire aujourd’hui, est-ce encore possible.
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