Après le non-lieu dans l’affaire Maria, son avocat se réserve le droit de faire appel
Maria, le 4 novembre 2019, à Marseille. © Samuel Saada
Elle porte aujourd’hui encore les séquelles de son agression. Le 8 décembre 2018, Maria* a été roué de coups par des policiers, en marge d’une manifestation. Elle était alors âgée de 19 ans et venait de recevoir un tir de LBD, la clouant au sol. L’image de son crâne fracassé, couvert de points de suture, avait alors fait le tour des médias. Deux ans après les faits, la procureure de Marseille vient de décider d’un non lieu, informe Le Monde.
Après une enquête de l’IGPN, la police des polices, ses agresseurs n’ont toujours pas été retrouvés. La justice parle pourtant de “violences illégitimes” et d’“une plaignante dont il ne ressort nulle part qu’elle ait manifesté une quelconque violence justifiant l’intervention des policiers.” Mais la procureure Dominique Laurens ne peut que constater l’impasse de l’enquête : “Les investigations très poussées réalisées par le juge d’instruction n’ont pas permis d’identifier les auteurs, qui demeurent inconnus”.
“Après l’information judiciaire et la commission rogatoire, c’est extrêmement décevant, réagit auprès de Marsactu Brice Grazzini, l’avocat de Maria. Plein de choses n’ont pas été faites.” Celui-ci dénonce une partialité de l’IGPN et se réserve le droit de faire appel devant la chambre d’instruction. Il y a un an, dans une enquête publiée sur Marsactu, Médiapart démontrait comment la police des polices avait enterré l’affaire.
Source : Le MondeCommentaires
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on peut se demander à quoi va servir une loi pour garantir l’anonymat des policiers
puisque c’est déjà le cas : Maria, Zined et combien d’autres !
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Eh oui; Le criminel cour encore et toujours, et le risque de récidive est gravement majoré. Ce ne serait pas si triste, on pourrait s’exclamer : “Mais que fait la police? Rien bien sur!”. Et Darmanin de concocter encore et encore, de nouvelles lois pour protéger ceux qui nous massacrent, et de nouveaux règlements de maintien de l’ordre pour accroitre le désordre…
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