Après le départ des Galeries Lafayette, Vassal et Payan se disputent le Centre Bourse

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le 17 Oct 2025
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Depuis l'ouverture des Terrasses du port en 2014, le Centre Bourse peine à garder ses enseignes. (Photo : Isis Marvyle)

Depuis l'ouverture des Terrasses du port en 2014, le Centre Bourse peine à garder ses enseignes. (Photo : Isis Marvyle)

Une école de cuisine et des halles“, “une Maison de l’enfant avec des crèches et de l’aide au devoir“, “un poumon vert gardienné, pas un repaire de dealers“, “des commerces et des espaces ludiques pour les enfants”, ou “un espace commercial dédié au Made in Provence“. Voilà les cinq propositions sorties soudainement du chapeau par Martine Vassal – sous sa casquette de candidate divers droite et du centre à la mairie de Marseille – concernant l’avenir du Centre Bourse. Le centre commercial du centre-ville de Marseille sera orphelin des Galeries Lafayette à partir du 29 septembre prochain. Comme révélé par La Provence, la candidate souhaite orienter l’avenir de cet espace par une consultation citoyenne. Les Marseillais sont donc invités à participer à ce référendum en ligne à partir du lundi 20 octobre.

Interrogé ce jeudi soir par BFM et La Provence, Benoît Payan, maire divers gauche de Marseille, s’est, de son côté, engagé à racheter l’espace bientôt laissé vacant, et d’en faire un lieu qui “relance l’activité et qui apaise“. Un rachat promis seulement si le projet qu’il a envisagé avec l’État, “une solution d’envergure nationale, un grand équipement culturel”, n’aboutit pas : “Ce projet nécessite des financements importants“, prévient le maire de Marseille. Situé en plein cœur de Marseille, dans le quartier de Belsunce, le Centre Bourse s’annonce déjà comme un des terrains de bataille de la prochaine campagne municipale.

Source : La Provence
Quentin Mallet

Commentaires

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  1. Malleus Maleficarum Malleus Maleficarum

    On va juste écrire tout ça pour bien le lire et le comprendre : nos collectivités sont ruinées, au bord de la faillite et de la mise sous tutelle, et donc nos zélus vont racheter à un promoteur privé (Klépierre) un site de cette taille pour y investir de l’argent que par définition ils n’ont pas. Sauf à lever de nouveaux impôts évidemment.

    Je ne sais pas pourquoi, mais je vois là-dedans un semblant de bêtise crasse, de mensonge éhonté et de péril en la demeure. Mais je dois être parano. Ou tatillon.

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  2. Forza Forza

    Je me permets de citer cet extrait de l’article de La Provence pour attester du sérieux des “propositions” :
    “Élaborées en interne, sans l’appui d’architectes, ces propositions n’ont pour l’heure pas été chiffrées et leur faisabilité reste à déterminer. Mais, là n’est pas la question, balaie l’équipe de campagne de Martine Vassal”
    Je précise que souffrant d’overdose de “projets” qui n’en sont pas (étant donné le mal qu’on a déjà à concrétiser les vrais projets) je n’étais déjà pas fan de “l’appel à contributions d’images” de la Ville https://www.marseille.fr/marseilledemain/contributions
    Mais là c’est bien pire.

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    • Electeur du 8e © Electeur du 8e ©

      Même syndrome pour pour le “projet” de tram sur la Corniche : ni validé techniquement, ni financé. “Mais là n’est pas la question” : l’essentiel est de jeter des paillettes en l’air, de faire un titre dans La Provence, et de passer à autre chose en comptant sur l’amnésie des électeurs.

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  3. Electeur du 8e © Electeur du 8e ©

    Mme Vassal a fait partie de la nullicipalité qui a voulu multiplier les centres commerciaux et provoqué la déconfiture du Centre Bourse. Et encore, on a échappé au projet Bleu Capelette. Nul doute qu’elle est la mieux placée pour réparer les dégâts.

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  4. Thais Thais

    Très surprenantes toutes ces propositions, comme si le centre bourse appartenait à la Ville.

    Il y a un an déjà, le président de la CCI proposait d’y implanter le futur tribunal judiciaire, sans même se poser la question de qui en est le propriétaire.

    Vous pouvez avoir les plus beaux projets du monde, si le propriétaire ne veut pas vendre ou réaliser le projet proposé, il ne se fera pas.

    D’après ce qu’on en lit, il serait la propriété de Klepierre (20 milliards d’actifs, 2 milliards de ca), mais aussi celle des galeries lafayettes pour la partie qu’ils occupent, on lit des fois 8.000 m2 dans la Provence, des fois 18.000 m2, à croire que personne n’en sait pas grand chose et parle ou écrit sans le vérifier. Je suppose une division en volumes puisque l’hôtel mercure en occupe une partie et indigo pour tout le sous-sol.
    D’autres parlent de bail construction qui viendrait à échéance dans 20 ans, bizarre aussi.

    Cher(es) journalistes de Marsactu, ça serait intéressant de pousser les recherches car je me répète mais si vous voulez le démolir pour y construire un projet culturel dixit benoît, arena ou musée avec le soutien de l’état, je ne vois pas autre chose, il faudra bien le racheter au propriétaire en place et quid aussi de toutes les enseignes qui sont installées (normal, action prochainement et autres qui y sont depuis très longtemps) et qui détiennent une propriété commerciale.

    D’autant plus que lorsqu’on lit l’interview de benoit sur la Provence relatant celui de bfm marseille sur la terrasse du central, juste en face, on apprend que « au 15 novembre, il doit y avoir la dernière proposition de rachat du site ».

    De quoi parle-t’il, d’une offre de rachat de qui ? De la ville, de l’état ? Surprenant car je suppose qu’on en aurait entendu parler ou du moins ça aurait fait l’objet d’une proposition en cm ?
    Pas très clair pour un ancien clerc de notaire.
    Encore moins, lorsqu’il nous dit plus loin « si elle ne me convient pas, je prends l’engagement de racheter les galeries Lafayette ».

    On peut supposer qu’il parle des murs des galeries implantées sur 3 niveaux, cela signifierait que ces murs appartiennent aux galeries et pas à Klepierre. Dans le cas contraire, je vois mal Klepierre « découper » sa pleine propriété.

    En tout les cas, chez Martine comme chez Benoit ce n’est pas clair du tout.
    En les écoutant l’une avec ses projets fantasques et l’autre qui va acheter on ne sait quoi, lui ne le sait probablement pas non plus, et leur manque de précision, je comprends l’état de notre ville.

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