Après deux incidents, le personnel de l’école Jules Ferry exerce son droit de retrait

Pression
Bref
le 11 Fév 2021
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Le personnel du collège Jules-Ferry dans le 15ème arrondissement exerce son droit de retrait le 11 février et 12 février à la suite de deux incidents survenus mercredi. Hier, plusieurs individus cagoulés ont pénétré dans l’établissement pour échapper à la police. Deux d’entre eux se seraient retrouvés nez-à-nez avec les élèves en plein cours de sport. L’événement vient s’ajouter à l’agression d’un professeur de physique-chimie, le même jour, par une élève de 4ème. Contactée par Marsactu, Danielle Devos, professeur d’anglais depuis 22 ans au collège Jules-Ferry constate une “dégradation de l’ambiance depuis le déconfinement“, avec une “augmentation de la violence dans un contexte de misère sociale”.

Le personnel de l’établissement, inquiet, demande une présence policière permanente aux abords de l’établissement aux heures d’entrée et de sortie, des barbelés en haut des grilles, ainsi que le recrutement de personnels de la vie scolaire supplémentaire. La direction de l’établissement soutient son personnel dans l’exercice de droit de retrait. Le droit de retrait sera levé lorsque des mesures concrètes pour sécuriser l’établissement auront été prises, estiment les enseignants.

Commentaires

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  1. raph2110 raph2110

    Ils ont raison ! C’est aussi une façon de protéger les enfants. C’est encore plus vrai dans un contexte sanitaire qui plonge certains enfants dans des souffrances non exprimés de peur ou de stress. Si en plus ils doivent absorber les agressions au sein d’un lieu où ils espèrent trouver un peu de sérénité, c’est charger sérieusement la barque pour de frêles épaules. Comment peuvent-ils être disponibles mentalement pour des apprentissages quand leur environnement est à ce point dégradé. Si l’Etat prétend vouloir la réussite des enfants il lui faut alors garantir prioritairement leur sécurité en allouant les moyens nécessaires, sans quoi toute la politique éducative voulue s’effondre face à ces réalités du quotidien.

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  2. Pascal L Pascal L

    La bonne nouvelle c’est que la police tente d’agir contre les dealers et leurs guetteurs à Campagne Lévêque.

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