À Marseille, les soutiens de Fabien Roussel espèrent fédérer la gauche aux législatives

À Marseille, les soutiens de Fabien Roussel espèrent fédérer la gauche aux législatives

“C’est le bruit de la reconstruction”. Maire des 1/7, Sophie Camard ironise dans le fracas du chantier de la Marseillaise, alors que les soutiens de Fabien Roussel à la présidentielle ont donné rendez-vous à la presse au pied du siège du quotidien historique du parti communiste local. Déjà présente au meeting du candidat en janvier dernier, l’ancienne élue écolo et suppléante du député Jean-Luc Mélenchon réitère son soutien aux côtés d’autres cadres de la majorité du Printemps marseillais, comme Patrick Amico, adjoint au logement, Jean-Pierre Cochet chargé de la sécurité civile, Ahmed Heddadi, adjoint au centres sociaux. L’absence de soutien du maire Benoît Payan à un candidat aide peut-être à assouplir les positionnements. “Il s’agit pour nous de reconstruire une maison commune comme nous avons su le faire localement avec le Printemps marseillais”, explique Sophie Camard, qui est aujourd’hui à la gauche républicaine et sociale (GRS), avec Christian Bosq et Sami Benfers notamment.

“Comme Sophie Camard, je ne me suis pas réveillé communiste brutalement“, explique Jean-Pierre Cochet (Place publique) qui salue une dynamique de rassemblement à gauche qu’il espère voir à l’œuvre aux législatives. “Les discussions partent du national et vont s’accélérer à l’issue du premier tour, estime le sénateur PCF Jérémy Bacchi. Mais s’il n’y a pas d’accord au national, nous ferons tout pour l’avoir au niveau local”. Dans quelques jours, le toujours député de Marseille, Jean-Luc Mélenchon tentera de prouver en meeting que la dynamique de rassemblement passe par son mouvement. “Le vote utile, ça n’existe pas, tacle Jean-Marc Coppola. On ne peut être pour la sixième république et bannir le pluralisme politique.“