À l’Estaque, fronde contre la fin des subventions de la politique de la Ville

EXCLUS
Bref
le 22 Juil 2016
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Des associations dans l’incertitude, un centre social qui perd une dotation non négligeable, la colère monte à l’Estaque (16e), où les subventions au titre de la politique de la Ville ont pris fin en juin. En effet, tel que prévu dans la loi Lamy, le secteur n’est plus considéré comme prioritaire, et ne bénéficiera plus des crédits d’État spécifiques. La Provence explique dans son édition du jour qu’un collectif nommé “Acteurs 16”, d’une soixantaine de représentants d’associations et d’habitants s’est créé récemment pour demander le rétablissement de ces subventions. Ils ont interpellé dans une lettre ouverte à Arlette Fructus, adjointe (UDI) au maire en charge de la politique de la ville, et à Yves Rousset, préfet délégué pour l’égalité des chances.

 “Je suis interloquée par cette interpellation, parce que je ne suis absolument pas responsable de la suppression de ces crédits, bien au contraire !”, rétorque Arlette Fructus, qui rappelle une promesse de Myriam El Khomri alors secrétaire d’Etat déléguée à la politique de la Ville de rallonger ces crédits sur trois ans, ce qui n’a pas finalement pas été appliqué par l’Etat. L’adjointe dénonce, elle aussi, une “logique arithmétique”, terme qu’elle employait déjà dans une interview à Marsactu en octobre 2014. 

La cartographie de la politique de la Ville se base en effet sur le revenu médian d’un secteur. En l’occurrence, explique la Provence, l’arrivée de populations aisées attirées par des programmes immobiliers récents serait la raison de la hausse de ce critère à l’Estaque.

Source : La Provence

Commentaires

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  1. corius corius

    Et le député de l’estaque quoi qu’il en pense!?

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    • Lisa Castelly Lisa Castelly

      “Sortir l’Estaque des quartiers prioritaires est un choix politique que je condamne, fût-il celui du gouvernement que je soutiens”, explique Henri Jibrayel à la Marseillaise.

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