Baisse des subventions aux missions locales : “Ce sont les jeunes qui vont payer le prix “
La région Provence-Alpes-Côte d'Azur a baissé de 32 % ses subventions aux missions locales qui accompagnent les jeunes déscolarisés vers l'emploi. La situation entraine une mobilisation exceptionnelle des structures, qui s'inquiètent des pertes d'emplois occasionnées et des conséquences pour le public suivi.
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Commentaires
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N’y aurait-il pas matière à récupérer des fonds issus d’autres collectivités dont ce n’est pas la mission première mais qui financent des services analogues ?
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Ca serait bien de savoir si ces structures sont efficaces dans leur accompagnement et quel résultat ça donne auprès des jeunes 🙂 Est-ce que cet argent est bien dépensé ?
Et je parle même pas de la vision (raciste ?) du syndicaliste pour qui les jeunes vont finir par “travailler au quartier” car son budget a baissé de 70 millions à 64 millions…
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On ne parle que d’effectifs et de coûts mais pas d’actions ni de résultats dommage…
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Les missions locales sont essentielles pour l’accompagnement des jeunes dans la formation, la recherche d’emploi, l’insertion. La répartition de plusieurs antennes dans les villes permet un maillage élargi, permettant de toucher une population variée. Certaines publient leur rapports d’activités sur leur site, Marseille notamment. Bien sûr, tout n’est pas parfait mais cela peut devenir une véritable aide.
Alors si l’on veut un suivi personnalisé et donc plus efficace des jeunes ce n’est pas en réduisant les budgets que l’on peut y arriver.
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Quand les jeunes sont sortis du système scolaire, qu’ils ne font pas d’études, n’ont pas de travail, mais veulent s’en sortir, qui les aide ? A qui peuvent ils s’adresser ? Vers qui les renvoie-t-on ? Les missions locales.
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On sait depuis bien longtemps que ces “économies” à court terme sur les structures d’accompagnement social de proximité amènent à moyen terme des frais beaucoup plus importants en sécurisation et autres interventions coup de poing. Le travail des éducateurs sociaux de rue et des missions locales permet un apaisement de la jeunesse en décrochage scolaire. Le problème est que Mr Isnard, dont la profession est homme politique de Salon, n’a jamais dû traîner ses bottines dans les quartiers où se situent les antennes locales et constater l’efficacité du travail de leurs employés. Le fossé continue de se creuser entre les demandes de la population et la morgue de plus en plus comptable de nos “représentants” élus.
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