Avant la campagne départementale, Vassal se rapproche des marcheurs et des ex-guérinistes

Actualité
le 12 Fév 2021
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La présidente de département, qui s'est rendue à l'Elysée fin janvier, s'est lancée dans une entreprise de large rassemblement sur son nom pour candidater à sa propre succession en juin prochain.

Martine Vassal en janvier 2020 (Image LC)
Martine Vassal en janvier 2020 (Image LC)

Martine Vassal en janvier 2020 (Image LC)

C’est un rendez-vous qui ne figure pas dans l’agenda des uns et des autres. Ses participants refusent de s’étendre sur son contenu. La présidente (LR) du département, qui présente ce vendredi le dernier budget de sa mandature, a été discrètement reçue à l’Élysée fin janvier. À ses côtés se trouvait Jean-Pierre Serrus, le seul maire LREM du département, élu à La Roque-d’Anthéron. Ce dernier y a en effet pris ses habitudes auprès du palais depuis quelques mois. Il assure selon ses mots adressés aux Rocassiers “la réunion bimensuelle d’un panel de maires de communes de moins de 9 000 habitants [réparties partout en France] sur la gestion de la crise sanitaire dans les territoires”.

Le binôme avait précédemment rencontré Bruno Le Maire, le ministre de l’Économie, à Bercy. Le but ? Porter les projets du territoire dans le cadre du projet France relance, destiné à redynamiser le pays après la pandémie de Covid-19. Dans les cénacles politiques, ce couple politique en a fait sourire plus d’un, comme la rencontre avec des conseillers d’Emmanuel Macron. Faut-il y voir un signal ? “Les échanges avec l’Élysée sont bien sûr confidentiels”, balaie-t-on dans l’entourage de Martine Vassal.

Tourner la page des municipales

Lors des municipales marseillaises, Martine Vassal avait fait grief au candidat soutenu par LREM, Yvon Berland (désormais membre du parti de centre-droit Agir), de s’être maintenu au deuxième tour face à elle dans les 6e et 8e arrondissements et d’avoir, selon elle, favorisé ainsi la victoire de la gauche. Désormais le dialogue a repris et la présidente du département a aussi pu échanger avec le référent départemental et conseiller municipal d’opposition à Cassis, Bertrand Mas-Fraissinet. En ligne de mire, les élections départementales qui sont prévues pour les 13 et 20 juin.

Départementales, mode d’emploi
Les élections départementales regroupent en réalité 29 scrutins différents dans les Bouches-du-Rhône. Dans chacun des 29 cantons pourront se présenter des binômes homme-femme avec leurs suppléants. Ceux qui atteindront 12,5 % des électeurs inscrits pourront se maintenir au second tour, les autres seront éliminés. Les membres élus du conseil départemental désigneront ensuite sa présidente ou son président.

“Il y a clairement un réchauffement des relations. Il y a eu une reprise du dialogue, ce n’est pas anormal non plus. Aujourd’hui, il y a bien une possibilité de rapprochement entre LREM et nous”, affirme Didier Réault, vice-président du département. Alors que le flou n’a été dissipé que cette semaine sur le calendrier électoral, les formations politiques ne sont pas encore en mesure d’afficher clairement leur positionnement.

LREM n’aura pas de candidat à la présidence

La République en marche a démarré sa réflexion dans un schéma inédit : pour la première fois, c’est au niveau local que se prendront les décisions. Un quatuor composé de Bertrand Mas-Fraissinet et de trois députés – Saïd Ahamada, Anne-Laurence Petel et Claire Pitollat – a été nommé par Paris pour plancher sur ce scrutin. Après l’échec des municipales marseillaises, les ambitions sont limitées pour le parti et ses alliés de la majorité, dont le conseiller départemental ex-PS sortant Christophe Masse. “On est réalistes, on sait que c’est une élection qui fait la part belle aux élus implantés. Notre objectif est de peser dans le futur exécutif et de constituer un groupe indépendant d’élus au sein du conseil départemental qui soutient la politique du Président de la République”, explique le référent départemental.

Dans ce contexte, le parti ne présentera pas de candidat à la présidence, envisageant l’élection comme “29 élections dans 29 cantons”. Beaucoup d’options sont ouvertes notamment dans les cantons où le Rassemblement national est fort. Dépourvu de conseiller départemental actuellement, le parti avait eu deux élus en 2015 qui l’ont quitté depuis. “Je pense que clairement les élections départementales doivent être une élection où on applique une stratégie de front républicain de premier tour, partout où il sera compliqué de se maintenir au second face aux extrêmes”, développe Bertrand Mas-Fraissinet sans porter pour l’heure publiquement de bilan sur le mandat Vassal. “Je reste sur la même ligne qu’aux municipales qui est de discuter avec tout le monde sauf les extrêmes”, abonde Claire Pitollat qui avait plaidé en vain pour une alliance avec la candidate LR pour la mairie de Marseille. Un autre vice-président du département appuie :

“La tendance est clairement au rassemblement. La crise qu’on traverse nécessite une union au-delà des familles politiques classiques. Au cours de ce mandat d’ailleurs, les notions d’étiquettes politiques ont peu joué.”

À ce jeu-là, la droite sortante explore un autre champ avec les anciens guérinistes qu’elle essaie d’attirer à elle. Plusieurs conseillers départementaux élus sous les couleurs de l’ancien président socialiste Jean-Noël Guérini, qui sera jugé en correctionnelle en mars, ont déjà rejoint la majorité. C’est le cas de l’élu des quartiers Nord Denis Rossi ou de Jacky Gérard, le maire de Saint-Cannat. “Aujourd’hui, on n’est plus sur des couleurs politiques mais sur des compétences et un large rassemblement”, avait déclaré Martine Vassal quand elle lui avait confié la délégation du handicap.

Bernardini en soutien

D’autres pourraient suivre ce chemin aussi balisé par l’influent maire des Pennes-Mirabeau et compagnon de route de Jean-Noël Guérini Michel Amiel. “Je soutiendrai Martine Vassal”, a assuré l’ex-sénateur dans La Provence le 29 janvier. Un peu à part dans ce casting, le maire d’Istres François Bernardini, “n’est pas vraiment un ennemi de Martine Vassal”, sourit le vice-président du département cité plus haut. Celui qui est sous le coup d’une enquête foisonnante du PNF devrait peser de toute son influence pour faire entrer le canton d’Istres dans le giron de Martine Vassal : une des deux sortantes est sa première adjointe Nicole Joulia.

Un soutien de premier rang de Martine Vassal assume ce large rassemblement : “Cela va faire couiner, cela va peut-être être dur de le faire passer à notre base mais bon, il y a le réalisme.” Un réalisme qui sera aussi de mise aux régionales qui se tiendront aux mêmes dates et obligeront les candidats des deux scrutins à se serrer les coudes. “Il y a l’intelligence des deux côtés de dire qu’on a des élections en même temps, sourit un proche du président LR Renaud Muselier. On ne va pas se taper sur la gueule, on va plutôt travailler ensemble et les régionales vont tirer les départementales”.

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Commentaires

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  1. raph2110 raph2110

    Je crains avec l’épisode des municipales, que nombreux seront ceux de droite , de gauche, du centre ou écolo, passablement écoeurés par les tricheries, les belles promesses intenables ou l’écart entre un projet de convictions et un projet de réalités, feront le choix de s’occuper d’eux et de leur famille, plutôt que de la carrière des politiques. Ce ne sont pas les abstentionnistes qui abîment la démocratie, ce sont tous ceux qui utilisent leur base en pensant que ce ne sont que des moutons de Panurge ou que les potentiels électeurs ne sont que des pions sur leur échiquier qui peuvent encore se faire prendre au miroir aux alouettes. Il est grand temps que les politiques retrouvent une certaine noblesse dans leur parole, dans leurs actes et sans renier leur convictions. J’ai toujours voté depuis ma majorité, je crois que cette fois je consacrerai cette journée à toute autre chose.

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  2. LOU GABIAN LOU GABIAN

    C est un exemple d’organisation politique maffieuse, maintenant sans se cacher :
    d ‘arbors les intérêts de l’élu local pour survivre politiquement (et accessoirement non renouveler le personnel politique )

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  3. jemamo13 jemamo13

    A peine élu maire (avec le soutien du PCF et de LFI) Bernardini continue son attelage avec Vassal , il n’est divers gauche que le temps des élections municipales. La carambouille continuera aux cantonales. Les électeurs seront encore moins nombreux à se déplacer pour cette mascarade qui confisque la démocratie.

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  4. Richard Mouren Richard Mouren

    Bel exemple d’entre-soi. Où sont les convictions et les projets pour le département et la région? L’important semble être de garder le pouvoir, à quelque niveau qu’il soit. Si “la base” couine, c’est qu’elle n’est pas “réaliste”, la démocratie étant trop importante pour la laisser à la populace.

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  5. Electeur du 8e © Electeur du 8e ©

    Une campagne électorale devrait être l’occasion de parler un peu bilan et beaucoup projet.

    Côté bilan, les hasards de l’actualité nous offrent ce matin le rapport de la Chambre régionale des comptes sur la “gestion défaillante” des jeunes migrants par le département. Côté projet, on comprend qu’il s’agit surtout d’aider Mme Vassal à poursuivre sa carrière politique après la claque qu’elle s’est prise aux municipales.

    Nul doute que l’électorat sera puissamment mobilisé par une aussi noble ambition pour le département.

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    • gastor13 gastor13

      Oui, il faut vraiment que Martine s’empare du dossier des jeunes migrants, c’est primordial, comme cela on a une vraie chaîne qui va se former, le Printemps Marseillais les fait venir, et au Département de gèrer, le tout avec l’argent du con-tribuable..

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    • Electeur du 8e © Electeur du 8e ©

      “Le PM les fait venir” : source ?

      Il me semble que les migrations du sud vers le nord ont commencé un peu avant que le PM voie le jour, juste quelques années avant. Et que le PM n’a que peu de pouvoirs sur la gestion des frontières de l’Europe. Les fantasmes, ça ne fait pas avancer le débat. En revanche, la mise à l’abri des mineurs isolés, c’est bien une obligation légale.

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    • Pierre12 Pierre12

      Bah en subventionnant sos Méditerranée, qui tout le monde le sait, ne fait pas que sauver des migrants en Méditerranée, sans « les faire venir », elle ne les incite pas à rester dans leur pays.

      Si les migrants mineurs étaient gérés par les villes, je serais curieux de voir comment la nôtre s’en occuperait.

      Là aussi, c’est un problème ingérable, même si vous allez me répondre qu’avec du courage et de la volonté, on y arrive.

      Bon courage alors !

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  6. Alceste. Alceste.

    Sauvons les emplois et d’abord les nôtres,tel est le message délivré par les zélus dont beaucoup pourraient se reconvertir chez Empereur tellement ils traînent de casseroles. Mais comme évoqué plus haut, deux conceptions de l’évolution de la politique locale vont, non pas s’affronter mais se compléter: clientélisme et absentionisme. Mais dans toute chose il y a un mais,en l’occurrence le front national qui peut et va occuper plus qu’un strapontin. A force de prendre les gens pour des imbéciles, le risque est là. Alors l’on va me dire, vous agitez l’épouvantail,le front démocratique va jouer.Non car il faudra m’expliquer la différence entre la droite locale et le font national aujourd’hui, alors mefi

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  7. barbapapa barbapapa

    Ces infos sont un peu plus écoeurantes sur cette façon de faire la politique, les ambitions et les intérêts personnels avant tout, et le bien public, l’intérêt de tous, on s’en cague. Et j’en veux plus encore à ces élus qui se disaient de gauche, et qui sont ouvertement dans la magouille pleine et entière, les Masse, Bernardini, Amiel, Rossi…

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  8. MarsKaa MarsKaa

    Rien, il n’y a rien face à ces élu.e.s dont on ne veut plus, imbu.e.s d’eux même, ayant fait la preuve de leur incompétence, de leurs petits arrangements avec la loi entre amis, prêt.e.s à tout pour garder le pouvoir.
    J’ai toujours voté parce que s’abstenir c’est leur laisser un boulevard.
    Mais qui se présente face à eux ? Qui propose un vrai projet pour ce territoire ? Qui a la motivation et les compétences pour relever le défi ?
    Cette bande, Vassal en tete, est parvenu à faire croire qu’elle avait un bon bilan et les compétences. Pourtant les faits sont têtus.
    La situation politique locale me désespère.

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  9. Pierre12 Pierre12

    @ tous
    C’est vrai que le pm nous a montré en 2020, une superbe image de la politique.

    On présente une tête de liste « verte » sans aucune compétence, pour cacher un ex guériniste qui n’avait aucune chance d’être élu. On change au bout de 6 mois, tellement l’incompétence est flagrante.

    Vous rajoutez à cela une majorité faite de brique et de broque, qui dés le deuxième conseil municipal est obligée d’obtenir les voix de la droite pour voter la seule résolution importante du cm.

    Et après vous critiquez vassal qui s’allie avec quelques socialistes ?
    Mais abstenez-vous de commenter au moins !!!

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    • Alceste. Alceste.

      Alors Pierre12, vous ne nous éclairez pas sur les turpitudes du département,de la métropole,et de la région ?
      Vous devriez pourtant fustiger la Vassal, modèle de vertu, d’honnêteté,de compétences et qui s’allie avec les diables.
      Mais j’oublie, vous êtes le porte sacoche de l’ancienne majorité. On ne pourra pas vous reprocher de cracher dans la soupe.

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    • Pierre12 Pierre12

      😘😘

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    • Pascal L Pascal L

      Pierre 12, vous avez un quelconque rapport avec cet autre Pierre qui se serait désabonné et qui traitait il y a peu les lecteurs de Marsactu d’islamo-bobo-gauchiste (qualificatif qui fleure presque aussi bon que “judéo bolcheviste franc-maçon apatride” des années 1930) ? Parce que vous en avez les mêmes arguments.

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  10. Jacques89 Jacques89

    Devant autant d’enthousiasme, un seul mot d’ordre : Votez, braves gens, votez ! et ne vous posez pas de question, vos élus pensent pour « vous ».

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  11. Rémy Bargès Rémy Bargès

    Le problème avec Martine Vassal c’est qu’elle ne donne pas l’impression d’être arrivée mais d’être parvenue…
    A la tête du département, assise sur son tas d’or, elle s’est bien appliquée à copier Guérini, la fibre sociale et la connaissance des dossiers en moins. Elle a commencé par supprimer la prime de Noël pour les allocataires du RSA et à faire voter une subvention de deux millions d’euros pour le cercle des nageurs. Puis elle a fait de la com avec ma binette et mon nom partout, du clientélisme municipal avec 150 M€ distribués chaque année au titre de l’aide aux communes pour les maires les plus méritants (ou les secteurs de Marseille qu’elle espérait gagner). En prime elle aura alourdi la dette et dégradé les ratios budgétaires d’une institution qui jusqu’à son arrivée était saine financièrement…
    Mais le social coute tellement cher nous dit-elle, un « pognon de dingue » et Martine Vassal préfère le clinquant de l’esprit d’entreprise et des réunions de l’UPE à ces assistés et ces pauvres qui revendiquent leurs droits. Quant aux mineurs isolés, pensez donc c’est une lourde charge qui ne lui rapporte rien électoralement… et si en plus ils sont sans-papiers…
    Alors que des renégats soi-disant de gauche tombent dans ses filets parce qu’ils n’ont aucune colonne vertébrale, ce n’est pas étonnant, c’était les mêmes qui soutenaient Guérini et restaient prudemment dans le ventre mou de la politique… Mais c’est bien triste quand même.
    Quant aux marcheurs, s’ils étaient de gauche ça se saurait. La double Présidente cherche à se sauver en les manipulant et ça n’a rien d’étonnant non plus. Mais elle perdra les départementales comme elle a perdu les municipales car dans son logiciel du siècle dernier elle n’a pas compris que cette façon de faire de la politique était devenue totalement hors sujet.

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    • Alceste. Alceste.

      D’autant plus qu’elle est mouillée jusqu’au cou dans la faillite de Marseille.

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    • Jacques89 Jacques89

      Le développement est très pertinent : chapeau ! Mais la conclusion un peu trop optimiste. C’est faire peu de cas des votes « à la carte » et des probabilités d’abstentions qui ne modifieront pas grandement les pourcentages. Le rapport au nombre d’inscrits sera une fois de plus révélateur des doutes et/ou des lassitudes.

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    • Electeur du 8e © Electeur du 8e ©

      Excellent résumé, en effet, des “talents” de cette représentante achevée de la droite marseillaise, peu compétente sauf pour communiquer sur elle-même.

      Mais je ne jurerais pas qu’elle a déjà perdu les élections départementales

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    • Laurent Malfettes_ Laurent Malfettes_

      Très bien vu ! Pour la chute (dans les deux sens du terme), comme je l’ai entendu une fois : “J’y crois parce que je l’espère !”

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    • PromeneurIndigné PromeneurIndigné

      Sans oublier son histoire « d’eau”

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  12. Titi du 1-3 Titi du 1-3

    “Michel Amiel, influent maire des Penne-Mirabeau”
    Vous pouvez développer….Ce n’est pas le premier qualificatif qui me viendrait à l’esprit.

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    • BRASILIA8 BRASILIA8

      Amiel ex P.S. devenu macroniste influent car homme de réseau et depuis longtemps dans la politique locale

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  13. Lecteur Electeur Lecteur Electeur

    Vu le “débat” Darmarin – Le Pen on peut déjà prévoir que Vassal, Muselier, LREM et les ex guérinistes vont bientôt faire alliance avec la bande à Ravier-Rachline pour les régionales et les départementales

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  14. jasmin jasmin

    Jean-Marie Leforestier, vos articles sont toujours intéressants à lire, et vous connaissez si bien le magma local. J’aimerais vous poser une question. Est ce qu’il ne se passe strictement rien de bon à Marseille dans le domaine de la gestion et du développement des moyens de la population, et c’est pour ça que tous les articles de Marsactu me mettent en colère et en état de dépression? Ou est ce que le journalisme écrit ne peut s’intéresser qu’au glauque et pourri pour attirer l’attention du lecteur? Ou bien, un journaliste de votre compétence (que sincèrement j’admire) ne s’intéresse qu’aux dossiers politiques et sociaux complexes et difficiles à déchiffrer par le commun des mortels?

    Le seul article sur quelque chose de correct à Marseille était sur le changement du nom de l’avenue des Aygalades en Ibrahim-Ali, et sur l’activité des marins-pompiers dans les égouts pour fouiller la matière fécale des marseillais pour y trouver du COVID. C’est horrible, parce qu’on a l’impression qu’on est pris dans un guet-apens car ça ne changera jamais. Le seul but de Martine Vassal semble être de se constituer un réseau externe et interne pour rester au pouvoir aussi longtemps que Gaudin, et aussi longtemps que Defferre. On ne voit pas ce qu’elle a fait jusque là. Samia Ghali était également dans beaucoup d’instances depuis au moins 20 ans. Qu’est ce qu’elle a fait? Je lui ai posé la question pendant sa réunion publique. Elle s’est énervé et n’a pas pu donner une réponse. On finit par déduire que dans une culture mafieuse comme à Marseille, le seul moyen de limiter les dégâts, c’est de faire virer les gens en place à chaque élection. Quand je regarde la gestion de la ville d’Angers par Jean Monnier, maire extraordinaire de 1977 à 1998, j’ai toujours pensé qu’il a utilisé le temps en faveur d’Angers. Il a construit une ville autour du service propre, de l’éducation, de l’environnement, du service au citoyen, de la culture, tout ce qu’on demande à un maire. Ses relations avec les maires autour d’Angers étaient dans un sens de développement métropolitain. Tout était au service du public. Donc la longueur du mandat n’est pas toujours un problème en soi. C’est ici qu’ils s’incrustent en pompant les ressources pour se faire du réseau pour rester au pouvoir. Je suis écoeurée à vomir.

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  15. Malaguena/Jeannine Malaguena/Jeannine

    je la fais courte : les élections départementales à Marseille véritable cours des miracles

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  16. Alceste. Alceste.

    Que disait Vassal de Guérini et des guériniste déjà ?
    Que disait Vassal au sujet des marcheurs déjà ?
    Pire que pende , et maintenant les mimis, et tout cela pour garder la place. Vassal et ses confrères et compéres vous jurent qu’ils ne font pas cela pour l’argent , alors comme disait l’excellent Georges Feydau : “L’argent ne fait pas le bonheur. C’est même à se demander pourquoi les riches y tiennent tant”.

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