AP-HM : la novlangue se refait une santé
Les hôpitaux de Marseille ont annoncé le lancement d'Avenir AP-HM, un nouveau plan de "transformation". Concocté avec l'aide du cabinet McKinsey, il tente d'obtenir l'adhésion des 14 500 agents, présentés comme indispensables au "changement".
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“l’AP-HM souligne que 300 salariés ont été associés à la démarche”… sur 14 500…
Soit 2% du personnel. Quelle adhésion!
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La Cour des comptes a sévèrement condamné l’AP-HP pour son usage abusif de cabinets de consultants privés pour des conseils aux décideurs.
Coûts élevés pour aboutir en fait à un scénario écrit d’avance : la réduction des moyens du service public. Mais le cynisme de ces boîtes inspirées des méthodes anglo-saxonnes de cost killer est de faire semblant “d’associer” le personnel. Comme on demanderait aux animaux d’aller avec enthousiasme à l’abattoir.
Vocabulaire faussement branché et misère des agents…
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Que pensent les malades qui sont soignés dans ces hôpitaux sur la qualités des services. Délais d’attente dans des unités de 25 malades ou dans des unités de 10 ?
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Les analyses qui oublient “l’aspect clinique” semblent de règle lorsqu’il s’agit de traiter les maux de l’hôpital public, trop souvent vus exclusivement au travers d’un prisme comptable. Il n’y a pas qu’à Marseille que le secteur public se porte mal et que les cliniques privées tirent leur épingle du jeu, favorisées par la T2A (https://blog.laurentvercoustre.lequotidiendumedecin.fr/2018/01/10/buzyn-sattaque-a-la-t2a/).
Cependant, il y a à l’AP-HM des maux qu’on ne retrouve pas nécessairement ailleurs : un président du conseil d’administration, Jean-Claude Gaudin, qui a fait la preuve de son incompétence dans la gestion des deniers publics, et un syndicat tout puissant qui, lui aussi, oublie “l’aspect clinique” au profit d’intérêts qui ne sont pas ceux des malades. On peut relire cet article assez éclairant à ce sujet : https://www.lesechos.fr/12/02/2014/LesEchos/21625-049-ECH_comment-fo-a-fait-main-basse-sur-marseille.htm
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Le message est clair… C’est comme les écoles ça, =allez dan’s le privée et basta le publique ! ,,, j’en peux plus de tous ces grands penseurs, statisticiens, bureaux d’études et autres qui prennent d’énormes subventions publiques au lieu que d’embaucher des soignants et remettent aux normes les hôpitaux de Marseille… C’est le quart monde dans certains service !
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Les hôpitaux “sud” (Sainte-Marguerite, Salvator, etc.) sont vendus à la découpe depuis longtemps.
A des promoteurs immobiliers, ou des proches ayant des intérêts privés dans la santé (comme Muselier par exemple).
Curieusement, les cliniques privées arrivent visiblement à faire de juteux profits (vu le nombre de nouvelles structures venant s’implanter) sur les mêmes lieux que les hôpitaux publics qu’il fallait absolument fermer puis vendre car ils n’étaient pas rentables.
C’est vraiment étrange…
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Toutes ces cliniques privées font des bénéfices sur l’agent de la Sécurité Sociale et gagnent ainsi un “pognon de dingue” avec ‘argent de nos cotisations et autres CSG déductibles et non déductibles
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