Août en Danse : "Il y a une réflexion sur la place des corps autour de la Méditerranée"

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par akbabra
le 23 Août 2013
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Août en Danse : "Il y a une réflexion sur la place des corps autour de la Méditerranée"
Août en Danse : "Il y a une réflexion sur la place des corps autour de la Méditerranée"

Août en Danse : "Il y a une réflexion sur la place des corps autour de la Méditerranée"

Une heure pour parcourir 100 mètres, c'est le défi qui attend une vingtaine de danseurs sur le quai de la fraternité, samedi. Une sorte d'antithèse de la course d'Usain Bolt aux Mondiaux d'athlétisme. Une interrogation sur la vitesse et le rapport au corps initiée par l'artiste marocain Taoufiq Izeddiou qui marque l'ouverture d'"Août en Danse". Les organisateurs de la capitale culturelle ont fait le pari de programmer un temps fort consacré à la danse contemporaine dans le creux de l'été, au moment où les festivals sont clos et la saison des théâtre pas encore ouverte. Les chorégraphes venus de toutes les rives de la Méditerranée vont prendre d'assaut la ville et les espaces publics. Pour le directeur de projets Pierre Martinez, invité sur le plateau de Marsactu, l'événement se traduit par une volonté de montrer "qu'il y a aujourd'hui, autour de la Méditerranée, une vitalité, une créativité, une réflexion dans le domaine de la danse contemporaine, sur la place des corps dans la société, la relation entre les hommes et les femmes, la manière dont la seconde s'interroge à travers la première."

Marseille rassemble pour l'occasion des artistes de diverses nationalités qui ont entamé des collaborations sur le long terme. D'une rive à l'autre, Août en danse trace des lignes et invente de nouvelles formes. Ainsi Trois Agoras Marseille de Virgilio Sini, qui invite cent danseurs amateurs de tout âge provenant de différentes villes d'Italie, de Barcelone, d'Arles et de Marseille. C'est aussi le cas du "très ambitieux" Miniatures Officinae, pour lequel des commandes ont été passées à 40 artistes du pourtour méditerranéen. C'est finalement une vingtaine d'artistes venus de Turquie, de Tunisie, du Liban, qui présenteront leurs miniatures : "On n'avait pas la possibilité de ramener les 40 miniatures, car elles n'étaient pas toutes disponibles et que certaines étaient construites très spécifiquement dans un lieu". Mais la rencontre entre les danseurs des deux rives est presque devenue une tradition à Marseille : "Cette vitalité des échanges existe depuis déjà quelques années. La majorité des artistes internationaux programmés sont pour la plupart déjà venus travailler soit avec des artistes du territoire marseillais, ou plus largement sur le territoire national."

Un festival en plein été est aussi un bon prétexte pour bouger et découvrir Marseille, par "la succession de lieux insolites à l'intérieur de la friche Belle de mai", ou de "se promener dans la ville, et découvrir des lieux qu'on ne connaît pas forcément". Et comme plusieurs auront lieu la même soirée dans des lieux différents (surtout quand l'un d'entre eux se trouve à Allauch), des parcours combinés à 10€ ont été prévus, incluant l'accès au spectacle en plus du transport et permettant d'assister consécutivement à deux pièces chorégraphiques dans des lieux éloignés.

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